Le Marché Mobile, ça commence demain !
Journée chargée pour tout préparer !
Venez nous voir
au 68 quai de la Fosse à Nantes,
samedi de 11 à 19h
et dimanche de 14 à 19h.
Plus davantage d'info, faites un tour sur le site d'Abricadabroc.
Petits arrangements avec les cloches...
Samedi soir, paniqué, M. Cocotine a appelé les cloches :
- Je ne pourrai pas vous livrer demain matin... Je n'ai pas fait mes moulages !
- Oh, ça alors ! Eh bien, en fait, ça nous arrange... Parce qu'on est débordées de boulot !
- Vous pouvez passer lundi matin ?
- OK, pas de problème ! Un truc en moins à faire dimanche matin !
- Merci, les cloches !
La fabrication a donc eu lieu dimanche matin. Mais ça, vous le savez déjà. Et la chasse s'est déroulée lundi matin par un temps maussade... mais relativement sec !
Je l'ai fini dans le tram ce matin...
Essayer de s'évader...
Il le fallait, ce week-end ! Avec toute cette grisaille...
Pour penser à autre chose, on a choisi ça
et, le lendemain ça
Eh bien, pour la détente, c'était raté !
Le premier, un polar bien ficelé avec un Dujardin excellent... mais sur un sujet dur et terrifiant : les meurtres d'enfants. Je suis allée me coucher traumatisée !
Le deuxième qui devait être un "Prends pas un truc comme la veille, hein ?" s'est avéré tout aussi triste... Encore un Dujardin mais maqué avec un Dupinceau ! Une moitié est tendre, bucolique et légère, l'autre beaucoup moins.
Du coup, j'ai toujours des araignées dans la tête ! Trop sensible, la Cocotine !
Mettre tout ce travail en valeur
Une histoire de molécules
Ouf, M. Cocotine nous a fait des moulages de Pâques... In peu in extremis, mais ils sont faits !
Et c'est tout un art. Il ne suffit pas de faire fondre du chocolat et de le mettre dans un moule. Non, non, non !
C'est beaucoup plus technique que ça. Le but, c'est que le chocolat se démoule facilement et qu'il soit brilliant.
En quelques mots, la méthode :
- Faire chauffer à 38° les 3/4 du chocolat noir au bain-marie,
- Hors feu, ajouter le quart restant, ce qui fait retomber la température du chocolat vers 20°,
- Remettre le tout au bain-marie et remonter la température jusqu'à 28-30°,
- Le chocolat doit rester à température constante.
Pour la friture (sujets qui sont à l'intérieur des moulages), on utilise une poche en plastique pour remplir les moules.
Pour les moulages, il faut répartir le chocolat de manière uniforme sans en mettre trop ni trop peu ! Un art !
On tapote pour ôter le surplus de chocolat et on retourne le moule sur un papier sulfurisé ou une grille. L'exédent tombe.
Lorsque le chocolat a un peu refroidi et durci, on ébarde, c'est-à-dire qu'on enlève le surplus de chocolat qui est au bord du moule afin qu'on puisse démouler le sujet.
On laisse ensuite tout ça refroidir 3-4 heures (ou bien 1 heure dans le jardin s'il fait froid comme aujourd'hui). Attention au réfrigérateur. L'humidité est l'ennemi du chocolat et le réfrigérateur est donc l'ennemi du chocolat !
Lorsqu'on démoule, on a parfois des surprises ! Une cloche cassée, une poule sans bec ou un poisson sans queue... A passer à "Pertes et profits" en avalant de suite !
Et ce n'est pas fini ! Les chocolatiers remplissent ensuite les sujets de friture et assemblent les deux côtés des moulages.
Moi, je vous le dis ! C'est un métier !
Rêveries anglaises
Ce soir, mes pensées voguent vers l'Angleterre. Ca leur arrive souvent...
Quand je vivais à East Sheen, je ne passais pas 2 jours sans enfourcher mon vélo pour aller rêver à Kew Gardens. Mes pas m'amenaient souvent vers la Pagode et le Jardin Japonais mais mon endroit favori, celui qui me faisait le plus vibrer, c'était le Pavillon de Marianne North (1830-1890) .
Photo Kew Gardens
Cette exploratrice a parcouru le monde et peint fleurs et plantes dans leurs habitats naturels. C'est elle-même qui accrocha ses oeuvres au mur en les classant par pays. 800 tableaux forment ainsi un patchwork fabuleux qu'on ne peut se lasser de contempler. Ne vous privez pas de ce bonheur si vous passez par Londres.
En sortant de Kew, prenez un afernoon tea chez Newens et goûtez les fameux gâteaux appelés "Maids Of Honour".
L'histoire raconte que c'est Henry VIII qui les baptisa ainsi en découvrant Ann Boleyn et ses dames d'honneur en train de déguster ces gourmandises dans un plat d'argent. Il fut si séduit par cette recette qu'il ordonna qu'elle soit gardée secrète et enfermée à clé dans un coffre du palais.
Quelques fuites ont dû avoir lieu puisque Robert Newens, en 1850, ouvrit sa première boutique de "Maids Of Honour" à Richmond !