Elle s'appelait Rose...
Elle s'appelait Rose, elle était un trésor de générosité, de gentillesse, de courage et de gaité.
Elle disait qu'elle s'en fichait de mourir, si elle était sure de pouvoir continuer à regarder vivre tous ceux qu'elle aimait.
J'ai eu tellement de chance de partager son chemin. Elle m'a aidé à vivre et m'a rendue très heureuse.
Le chagrin est immense mais je suis paisible.
De son dernier voyage, je veux retenir ces deux messages d'espoir :
D'abord, cette méditation (du Père Sertillange) :
Lorsqu'un être nous quitte,
la famille ne se détruit pas, elle se transforme.
Une part d'elle va dans l'invisible...
On croit que la mort est une absence,
alors qu'elle est une "présence secrète";
on croit qu'elle crée une infinie distance,
alors qu'elle supprime toute distance
en ramenant à l'esprit ce qui se localisait dans la chair.
Plus il y a d'êtres qui ont quitté le foyer,
plus les survivants ont d'attaches célestes.
Le ciel n'est plus uniquement peuplé d'anges,
de saints inconnus et du Dieu mystérieux,
il devient familier.
C'est la maison de famille en son étage supérieur,
et du haut en bas,
le souvenir, les secours, les appels se répondent.
Et cette chanson d'Aznavour qu'elle aimait et qui a été choisie pour clore la cérémonie religieuse... Comme un clin d'oeil de sa part.
Je vous remercie infiniment pour vos messages de soutien. Je les apprécie énormément.
Je reviendrai quand j'aurai surmonté tout ça.
Passez un bel été et surtout profitez de la vie.