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Le petit monde de Cocotine
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31 juillet 2009

Tailler la route

Dans le cadre d'Estuaire 2009, un truc étrange a poussé sur les bords de la Loire à Frossay.

I.C.I.! Instant Carnet Island
Rassemblement de micro-architectures et habitats légers
 

Il fallait absolument y passer pour réfléchir à la façon dont je vais pouvoir me loger en cas de pépin, par exemple si je ne peux pas travailler jusqu'à 67 ans et que je finis mon parcours sur terre dans une grosse mouise. Pas optimiste la Cocotine, vous vous dites ! Eh bien, non, regardez plutôt. C'est franchement sympa, non ?

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31 juillet 2009

Plaisirs d'été

Jeudi matin, l'incontournable marché du bled...
Moi : "Allez, viens, on va chercher des oeufs."
Miss Cocotine met ses sandales bon gré mal gré. Une fois dans la rue, elle aperçoit une petite Mamy devant nous.
Miss Cocotine : "Maman, y'a une Mamy Pompon devant !"
Moi : "Chut, chut, parle pas si fort ! Ben, oui, elle va au marché aussi, comme nous."
Miss Cocotine, très sure d'elle : "Oui, au  marché aux oeufs !"

Deux semaines en tête-à-tête avec ma jolie petite fille qui pousse si vite et si bien. Quelques sorties grâce à nos quatre roues mais aussi de petits moments délicieux remplis de joies toutes simples au milieu de nos hibiscus.

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31 juillet 2009

Gros coup de coeur...

...pour Besançon, une ville bourrée de charme, encerclée par le Doubs et dominée par cette splendide citadelle signée Vauban.

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Partout, des portes à pousser pour découvrir des escaliers à cage ouverte et de petites fontaines pleines de poésie...

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et ce petit resto bio tout mignon tout bon, Mirabelle, où s'accorder une pause bien méritée...

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30 juillet 2009

Un tour chez les voisins

Pas loin de Morteau, Le Locle et La-Chaux-de-Fond, très réputées pour l'horlogerie, ne sont pourtant pas des villes qu'on peut qualifiées de jolies. Par contre, Neuchâtel vaut vraiment le coup avec sa vieille ville, sa pierre jaune et ses fontaines fleuries. Petite balade en Suisse...

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30 juillet 2009

Et va pour une Mortiflette !

Une adresse incontournable quand il s'agit de manger dans la plus pure tradition Franc-Comtoise. Si croûte aux morilles, fondue aux trois fromages, assiette du tuyé et rösties vous parlent, c'est à L'Auberge du Vieux Chateleu qu'il faut aller, à 1200 m d'altitude et à deux pas de la frontière suisse. Pour ceux qui craignent l'accumulation de calories, sachez que ce doux lieu est situé sur le GR5. Facile d'éliminer dès la sortie donc !

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28 juillet 2009

L'année prochaine si tout va bien

Faut pas croire que seuls les grands écrivains peuvent connaître un jour l'angoisse de la page blanche. Moi aussi, ça m'arrive. Tenez, hier, par exemple, c'était lundi, le jour où je devais publier mon petit papier de rien du tout. Eh bien, rien, le cerveau sec. A tel point que j'ai tout envisagé : deleter purement et simplement "Le baratin du lundi matin" ou jouer à la star et tel Demorand, me retirer de la vie publique tout l'été, histoire de me faire désirer encore plus à la rentrée ou bien embaucher un nègre en CDD, solution qui aurait au moins eu la vertu de créer un poste.

Et puis voilà que ce matin, en écoutant Rosy deviser sur l'attaque imminente de la grippe A, mes neurones ont commencé à danser gentiment et je me suis dit qu'il n'était pas question de laisser tomber lâchement ma poignée de fidèles lecteurs. Comme quoi, l'inspiration, ça tient quand même à peu de choses.

Me voilà donc de retour après un break extrêmement tendance au coeur de la Franche-Comté. Je suis fière de moi. Par ce choix extravagant, j'ai évité de contribuer à toute nouvelle pollution aéronautique, ma petite voiture presque propre ayant largement suffit à couvrir le trajet Nantes-Besançon. Une jolie chambre d'hôtes au milieu des collines boisées qui décline toute la gamme de l'Arbre Vert, rien de tel pour dormir la conscience tranquille. Et puis parier sur le Nord de la Loire reste presque la seule solution pour écarter tout risque de cancer de la peau. Je suis rentrée plus blanche que je ne l'étais avant de partir, mon lait solaire peut être refourgué ni vu ni connu sur e-Bay et mon maillot n'est sorti de la valise que pour m'accompagner lors de mon unique tentative de baignade au milieu de monstres surexcités à la piscine de Morteau, un jour de pluie et d'égarement.

Dans ce contexte, vous imaginez bien que le seul vrai réconfort réside dans la consommation contrôlée de Savagnin et la fréquentation quotidienne de restaurants proposant la saucisse de Morteau sous toutes ses formes, régime qui, outre le plaisir instantané qu'il apporte côté papilles, permet en plus de faire du gras pour l'hiver. Et de nos jours, de l'énergie gratuite, ça ne se refuse pas.

Là où le bât blesse, c'est quand on réintègre le bled à l'ouest et qu'à partir du 20 juillet, il faut regarder tous les autres partir au fur et à mesure en se disant que les vacances d'été ne seront à nouveau d'actualité que dans environ 350 jours.

Alors, pour se consoler, on essaie de se persuader que d'ici là, c'est sûr, on aura un job top avec un salaire monumental et que ce voyage pas du tout trendy en Grèce, là où le soleil pète de mille feux, là où on peut ressortir ses yassou et ses efkaristo poli, là où la mer est bleue et bouillante, là où on se baffre de feuilletés à la feta et d'octopus sèchée, là où en plus, on a des souvenirs à en chialer (pour ceux qui ne suivent pas, je m'y suis mariée avec l'homme en l'an 1997), ON SE LE FERA, nom d'un chien, ON SE LE FERA.

Bonne semaine à tous et bonnes vacances à ceux qui en ont !

27 juillet 2009

C'est un jardin extraordinaire

Depuis 9 ans, la Saline Royale d'Arc-et-Senans propose un Festival des Jardins sur un thème différent chaque année. 2009, c' est l'année des Jardins de Peintres dont les mélanges de couleurs contrastent fantastiquement avec la sobriété des bâtiments.

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27 juillet 2009

Les folies de Ledoux

La Saline de Salins-les-Bains étant grande consommatrice de bois, une pénurie s'annonça et c'est ainsi qu'en 1773, Louis XV pria l'architecte Claude-Nicolas Ledoux, de construire une nouvelle Manufacture Royale à Arc-et-Senans, idéalement situé près de l'immense forêt de Chaux. Le transport de l'eau saumatre entre les deux sites était assuré par une canalisation de 22 km nommée saumoduc.

Cette construction en hémicycle ne représentait que la moitié du projet de cité idéale de cet architecte génial. Un lieu étrange un tantinet mégalo qui n'a d'ailleurs pas eu le rendement souhaité et qui ferma en 1895. Une visite passionnante indissociable de celle de Salins-les-Bains.

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27 juillet 2009

Autres temps, autres moeurs

Entre Salins-les-Bains et Arc-et-Senans, se trouve un lieu magique et serein où l'homme m'avait invitée lorsque nous habitions à Vienne et que nous attendions désespérément notre bébé de Chine. C'est Le Château de Germigney à Port-Lesney, un ancien manoir du XVIIIème siècle.

Miss Cocotine étant aujourd'hui bien là, en chair, en os et en bêtises, plus question de se faire un plan gastro-relais-château-je-roucoule-tu-roucoules. Alors, nous avons déjeuné au Bistrot Le Pontarlier qui fait également partie du domaine et qui est posté sur les rives de la Loue. Une parenthèse épatante que je ne saurais trop vous conseiller...

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27 juillet 2009

Les forçats de l'or blanc

Il fût un temps où l'or était blanc et pas noir. Aux Salines de Salins-les-Bains, pendant des siècles, on a produit du sel par évaporation artificielle et le lieu était donc hautement protégé. Ce site a été classé au Patrimoine Mondial de l'UNESCO en juin 2009. Autant dire que c'est une découverte à  faire si on passe dans le coin.

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A l'aide d'une pompe située dans des galeries bâties au XIIIème siècle, la saumure était extraite du sol.

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Cette saumure était ensuite envoyée vers de grandes cuves, les poêles, sous lesquelles étaient installées des fours à bois (et à charbon plus tard). Ainsi, après une évaporation qui durait environ 18 heures, on obtenait du sel.

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Les hommes qui récoltaient le sel, qu'on appelait les tireurs, travaillaient 10 à 12h par jour dans une chaleur étouffante et  les cadences étaient infernales. De même, les ouvriers qui chargeaient les fourneaux à bois étaient soumis à des rythmes très durs.

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