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Le petit monde de Cocotine
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29 juin 2010

S'étaler sur la plage

Epousseter ma MAC pour fabriquer 3 draps de plage, voilà ce que j'ai trouvé comme occupation en ce mardi après-midi torride. Pour celles qui sont à Nantes, liquidation totale de Myrtille route de Vannes avant déménagement et installation un peu plus loin en septembre. J'y ai choisi 5 mètres de petits carreaux à 2,70 € parce que le Vichy, moi, j'en suis dingue !

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28 juin 2010

Pêché mignon

L'homme m'en avait turbinée un litre l'année dernière. Complètement séduite, j'en avais passée tout de suite une seconde commande. Je viens seulement d'être livrée... A force de harcèlement, on parvient à ses fins.

DE LA GLACE A LA CARDAMOME...

Oui, je sais, je suis une vraie teigne de vous faire baver comme ça. Si vous avez un restaurant indien pas loin de chez vous, regardez la carte des desserts car c'est là que j'en ai mangée pour la premièr e fois. Si vous avez une sorbetière, la vie est belle.

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EDIT DE MARDI : Connaissez-vous le blog de cuisine "De vous à moi" ? Une perle ! Vous y trouverez dix recettes de glaces. Entre autres. A mourir de bonheur..

28 juin 2010

Le ridicule ne tue pas

Franchement, je sors de cette 25ème semaine de l'an 2010 complètement tourneboulée. Vous le savez, j'ai bon coeur, et justement, je ne peux m'empêcher d'imaginer le dépit dans lequel mon-PDPA-bien-aimé a dû sombrer, lui qui voulait tant que cette Coupe du Monde de foot apporte un peu de réconfort au bon peuple français traumatisé par la rigueur ambiante.

Heureusement que notre Rosy, sur le front, été comme hiver, s'est jetée dans la bataille et qu'elle a déboulé dans la cour de récré pour remettre ces bad boys dans le droit chemin, nous offrant ainsi la plus émouvante et la plus désopilante déclaration qu'ait connue la presse ces derniers mois, voire ces dernières années.

Un compte-rendu tellement poignant sur cet évènement qu'il fallait avoir le courage infini de baptiser "désastre moral" et une conclusion enguirlandée de trémolos pour une happy end digne des meilleurs Barbara Cartland : "Ils m'ont applaudi et ils ont pleuré."

Je ne sais pas si vous avez réussi à tenir le coup. Moi qui dédaigne les séries les plus sirupeuses et résiste au feuilleton de l'été de TF1, je n'ai pas pu. Je me suis mise à chialer et la boite entière de Lotus y est passée.

La suite des réjouissances m'a laissé bouche bée. Tout est méchamment parti en vrille et chacun y est allé de son grain de sel, des politiques aux philosophes en passant par les concierges, oubliant singulièrement que...

le foot est un jeu, à la base... 

Au diable le politiquement correct. Les adjectifs qualificatifs les plus forts ont été exhumés du dictionnaire et le pays s'est retrouvé à deux doigts du suicide collectif.

Il fallait qu'un homme courageux intervienne et notre PDPA l'a fait en convoquant le gréviste le plus riche de l'hexagone da n s son bureau, en lieu et place des ONG qui devaient venir lui pomper l'air avec les trois milliards de pauvres qui n'auront jamais de Rolex et qui n'iront jamais s'habiller chez Dior.

Eh bien, vous le croirez ou non. Pendant ce temps, une partie du peuple était en train de râler dans la rue sans même se rendre compte que tout était mis en oeuvre pour le satisfaire. Quelle ingratitude tout de même !

Ca m'a écoeurée, ce gâchis. A tel point que j'ai décidé de me détourner du ballon rond et des liasses de dollars qui lui collent au cuir pour me pencher sur ce nouveau roman-fleuve intitulé "Mais qui veut la peau des époux Woerth, saperlipoette ?" lié de près au non moins passionnant "Mais que fait Lili de ses sous, sacrebleu ?", un moyen comme un autre de mettre du piment dans ma vie de gueuse.

Ma vie de gueuse, tiens, parlons-en. C'est que cette semaine, j'ai eu mon heure de gloire. Après des années de brimades et d'estocades, ce petit bulletin de notes déposé délicatement par mon postier samedi matin m'a plongé dans quinze minutes d'auto-satisfaction intense. Comme dit ma copine Odile : "Ils en ont tous un, un ego sur-dimensionné. Pourquoi pas moi ?". En découvrant mon 16,81 de moyenne, je me la suis pétée grave !

Mais vous me connaissez. Ca n'a pas duré longtemps.

Comment vous dire ? Un bulletin de notes, ce n'est pas un bulletin de salaire. Au fait, à propos, avant même d'en avoir un, je sais déjà qu'il sera gelé jusqu'en 2013. Dans la rubrique dans-la-vie-faut-savoir-être-là-où-il-faut-quand-il-faut, je me sens comme-qui-dirait ridicule.

D'autant que tout reste à faire. Paraît, d'après mon enquête du genre je-creuse-un-peu-histoire-de-voir-où-je-mets-les-pieds, que de nombreux titulaires du concours sont toujours sur le marché de l'emploi, que pour un poste administratif, une mairie reçoit 150 CV, pour un de maçon, 2, et pour un de cuisinier, elle rame. Ca ne vous rappelle pas quelque chose, ce discours ? Les fameux métiers en tension, si chers à ma-conseillère-préférée-de-Pôle-Emploi.

Ben, oui, ma vieille, faut te le dire comment ? L'administratif, ça eu payé mais ça paye plus.

Alors, je me lance à corps perdu dans la recherche de 35 heures hebdomadaires de bonheur dans la FPT ou je m'offre un bleu (de travail, je précise) et je me mets à la maçonnerie ?

J'ai tout l'été pour y songer.

Bonne semaine à tous et merci beaucoup à tous ceux qui m'ont laissé un petit mot gentil.

EDIT DE LUNDI SOIR : Je reviens la queue entre les jambes parce que je me suis fait remonter les bretelles par Magali et sévèrement.

Mon but n'est pas de vous assommer avec les détails de ma recherche d'emploi mais de forcer le trait pour inciter à sourire. Autrement dit, la caricature ci-dessus correspond seulement partiellement à la réalité et ceux qui sont habitués à mes élucubrations le savent bien.

En vérité vraie, j'ai entrepris de me renseigner sur les délices du recrutement dans la fonction territoriale avant de passer mes oraux et j'ai rencontré une chargée de recrutement dont le discours était loin de nager dans un optimisme béat. Ce qui m'a le plus surprise, c'est d'apprendre qu'apparemment, nombreux sont ceux qui ont un concours en poche et qui continuent à errer à la recherche d'un poste.

En réalité, je n'ai pas encore bien assimilé la manière dont fonctionne le système d'embauche. Je pensais que le flux était régulé. Or, faire le tour des sites des collectivités et passer sur Cap Territorial suffit à intégrer que les 90 lauréats qui ont été admis en même temps que moi sont désormais à classer dans la liste des concurrents à mordre. D'où ma réflexion intense quant aux subterfuges que je vais bien pouvoir inventer pour sortir mon épingle du jeu.

La suite du feuilleton vous sera livrée en temps et en heure...

27 juin 2010

A l'ombre

Après un échec cuisant avec les Johnsons Blue plantés en mai 2008 et qui n'ont jamais daigné refleurir depuis, suivi de la mort de mes campanules, j'ai choisi des fushias pour égayer ce coin sans soleil. C'est plutôt réussi mis à part le fait que pour bien profiter des fleurs, il vaut mieux s'allonger par terre...

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27 juin 2010

Chronique d'une mort annoncée, épisode number thirty five

L'affaire traîne en longueur, faute de trouver deux miroirs qui nous tapent à l'oeil. Un petit pas en avant, malgré tout, avec la pose d'un porte-manteau à côté du lavabo. D'ailleurs, c'est à peu près la seule chose énorme qu'il me soit arrivée en ce dimanche très paresseux de juin...

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27 juin 2010

Pour faire plaisir

Flâner dans le jardin avec l'envie de faire plaisir à mes copines du samedi soir, attraper quelques brins d'origan et une fleur d'hortensia et en faire un petit bouquet parfumé. Et surtout, péter le Champ' pour fêter l'épisode number 1768 de ma foutue vie...

Merci, les copains,

pour cette sacrée soirée !

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24 juin 2010

ADMISE !

JE SUIS DANS LA LISTE !

NOM D'UN CHIEN,

JE N'Y CROIS PAS !

APPAREMMENT, JE LEUR AI PLU...

MILLE FOIS MERCI

A CEUX QUI M'ONT SOUTENUE SI GENTIMENT !

CHRYSTEL, MERCI,

C'EST TOI QUI M'A POUSSEE A M'INSCRIRE.

CECILE, MERCI,

C'EST TOI QUI M'A POUSSEE A REVISER.

FOUTU KARMA...

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Illustration Gil Elvgren

23 juin 2010

Ils ont tué mes clowns

Chaque matin à 8 heures, j'avais un rendez-vous sur France Inter. Miss Cocotine avait pris le pli et ces derniers temps, elle me tendait gentiment le poste en hurlant :

"Maman, C'EST TON CLOWN !"

Guillon, Porte et Morel, ils mettaient du piment dans mes matinées de chômeuse-de-trop-longue-durée-qui-se-morfond-dans-un-bled-paumé-du-double-four.

Les deux premiers viennent d'être virés.

Ca m'a collé des nausées toute la journée et fait gamberger à n'en plus finir.

A ma copine Dominique aussi, ça a foutu le bourdon. Et je sais qu'on n'est pas les seules.

Certes, les deux loustics ne sont pas des tendres mais c'est justement ce qui faisait vibrer les deux millions d'auditeurs à l'écoute, chaque matin, de la différence.

Si on ajoute à la disparition de ces deux clowns, celle de Demorand, qui, lui, a décidé de se faire la malle, ça fait du vide en prévision pour la rentrée.

Décidément, celle-qui-me-dit-tout-sur-ce-monde-débile ne sera plus jamais comme avant...

Et si je ne l'écoutais plus,

en représailles ?

23 juin 2010

Un mercredi entre filles

Décider sur un coup de tête de s'échapper pour une balade à vélo et un pique-nique dans le marais. Juste nous deux pour observer les cigognes, faire peur aux canards et s'écoeurer de bonheur.

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22 juin 2010

Chronique d'un concours ordinaire, épisode number 3

A la suite du deuxième épisode...

En me réveillant ce lundi 21 juin 2010, j'étais consciente que l'après-midi même à 14h45, mon destin serait scellé. Est-ce-que j'allais enfin devenir "La Nouvelle Star de la FPT des PDL*" ? Est-ce-que je pourrais enfin rêver de signer ce contrat qui me permettrait d'être en haut de l'affiche des smicards ?

Le suspens était à son comble.

La veille, l'homme, dans un élan de bravoure, m'avait fait réciter mes gammes brièvement avant de conclure d'un hâtif : "Moi, j'te l'dis, c'est dans la poche. J'ai confiance." qui me laissa penser qu'il me flattait l'ego pour écourter la séance et ne pas avoir à se pencher trop longuement sur la définition d'un EPCI ou les méandres des services de la région.

Bercée par les t'as-rien-à-perdre des uns et des autres, accentuant mon sentiment d'être vraiment une pauvre-loque-scotchée-au-fond-d'un-gouffre, je m'astreignis à dégoter autre chose que des Converse tout en révisant les modes de scrutins des municipales-cantonales-régionales. Raisonnablement pomponnée et correctement sustentée, je jugeai bon de prévoir une bonne heure pour parcourir les 9 km qui me séparaient du Greta de Nantes, une annexe de Baltard, en quelque sorte, mais affublée d'une déco nettement moins pimpante.

A vrai dire, l'attente fut bien plus longue que les festivités. A 14 heures pile, je fus appelée avec sept autres candidates pour l'épreuve de bureautique et embarquée dans une salle où deux examinateurs nous attendaient de pied ferme.

Une fois assise devant le PC, tout s'est étrangement accéléré et les quinze minutes qui ont suivi ont valu leur pesant de cacahuètes. Au top chrono, j'ai plongé dans un flou vertigineux d'où j'ai peiné à sortir pour enfin capter ce qu'on attendait de moi. Il s'agissait de mettre un petit tableau Excel en forme, de calculer une somme, quatre pourcentages, d'en tirer un graphique, de nommer les feuilles, et d'insérer le tout avec liaisons dans un document Word. Eh bien, vous le croirez ou non. La fille qui se prévaut de pactiser avec l'informatique depuis 81, du temps où tout apparaissait en vert sur fond noir et où le DOS était roi, a misérablement bloqué sur "avec liaison".

A cet instant, j'ai compris que c'était écrit. "burden" et "avec liaison" étaient destinés à me pourrir mon mois de juin 2010.

Consciente que le temps imparti était un peu court pour enquêter sur cette satanée liaison, j'ai décidé, la mort dans l'âme, de me lancer dans un copier-coller simple et j'ai rendu mon compte-rendu Word bien propre, sur une page, mais sans avoir respecté les consignes, ce qui, à n'en pas douter, allait me priver d'un certain nombre de points.

A voir les mines déconfites de mes concurrentes, je n'étais sûrement pas la seule à songer que ma note ne serait pas à la hauteur des millions d'heures consacrées à l'exploration du package Microsoft et à pester contre l'injustice de l'exercice.

Mais pas le temps de s'appesantir sur son sort car dans le bâtiment d'en face, les jurys nous attendaient pour le fameux entretien oral.

C'est comme ça que je me suis retrouvée à frapper à la porte numéro 5 pour m'asseoir face à un homme et une femme qui allaient me persécuter pendant un nouveau quart d'heure, minuteur Terraillon en main. Loin de m'interroger sur mon parcours et mes motivations, ils me bombardèrent de questions parfois très pointues sur la fonction publique et même si je réussis à répondre honorablement à moult pièges, je dus aussi m'avouer vaincue à plusieurs reprises et lâcher des non-là-je -suis-désolée-mais-je-ne-vois-pas.

Criblée de flèches au moment où le chrono me délivra enfin, j'entendis l'un d'eux s'excuser gentiment : "Votre supplice est terminé. On vous a assommée de questions." Ce à quoi, en bonne fayotte, je répondis très poliment : "Mais non, pas du tout. Vous êtes là pour ça." avant de recevoir un définitif et opaque : "On fait ça pour voir jusqu'où on peut aller. C'est bon, on a vu." qui me laissa perplexe mais ne m'empêcha pas de saluer respectueusement mes bourreaux avant de tourner les talons.

A la sortie, j'échangeai quelques mots avec deux autres candidates qui étaient à peu près aussi décomposées que je l'étais.

Une fois seule, je dégainai mon portable et l'homme reçut un "J'ai foiré les deux épreuves." qu'il ponctua d'un "Ah bon ?" intrigué et déçu qui me fit prendre conscience de tous les espoirs qu'il avait placés en moi.

Ma mauvaise humeur me colla aux basques jusqu'au soir très tard, en dépit des efforts déployés par ma copine Odile qui m'assura qu'en sortant d'un oral de BTS, elle s'était, elle aussi, trouvée pitoyable et que contre toute attente, elle avait eu une bonne note.

Après une nuit de sommeil, j'en vins à me dire que si conclusion il devait y avoir à ce nouvel épisode ébouriffant de ma vie de chercheuse d'emploi, ce serait :

Un quart d'heure, fichtre de fichtre, C'EST COURT... ET C'EST LONG...

Résultat de ma tentative de résinsertion professionnelle, mais côté fonction publique, le jeudi 24 juin à 17 heures.

* Pour les novices, FPT : Fonction Publique Territoriale, PDL : Pays De Loire

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