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Le petit monde de Cocotine
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21 août 2010

Au coeur des hibiscus

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21 août 2010

La bonne volonté ne suffit pas

Cette année, je suis fâchée avec mes carrés potagers.

Côté courgettes, ça n'a pas décollé et je n'en ai pas récoltées plus de 8. Mon essai de rondes est un fiasco total. Un seul légume cueilli et le pied a fini par mourir sans crier gare il y a quelques jours.

Quant aux deux pieds d'aubergines, c'est un échec sans nom. La première est morte en bas âge et la seconde pousse si lentement qu'on espère pouvoir la couper avant les premières gelées.

Même les tomates cerise ont du mal à voir le jour et l'une des deux grosses tomates commence à peine à rougir. La ciboulette me fait la tête et la coriandre est montée si vite à graines que seules quelques feuilles ont pu sauter dans mes salades. Un unique potiron est sorti sur les trois promis par l'horticulteur.

Heureusement, l'origan a connu son heure de gloire au printemps et mon persil a l'air de bien s'installer pour assurer ma popote d'hiver. On se console comme on peut.

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21 août 2010

Programme chargé

Temps gris, temps à Levis.

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21 août 2010

Annoncer la couleur

Mercredi, Miss Cocotine était convoquée au CHU pour un électro-cardiogramme, suivie d'une échographie du coeur. Le soir :

L'homme : Alors, t'as vu ton petit coeur ?

Miss Cocotine : Oui, il est gris et noir.

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20 août 2010

L'amour n'est pas dans le pré

Celui qui, lassé par les grilles d'été suspectes, a fini, un soir d'ennui incommensurable, par échouer sur M6 pour assister, les yeux écarquillés, à un épisode de "L'amour est dans le pré" aura peut-être l'étrange impression, à la lecture de ce livre, d'un éième épisode de cette série si souvent surréaliste.

Désirée et Benny racontent tour à tour leur vision d'une aventure amoureuse qui se termine sur une note étonnante. Distrayant et pas compliqué. Une bonne lecture d'été.

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20 août 2010

Chronique d'un début de journée de vacances ordinaire

Vamos, Crète, lundi 26 juillet 2010, 9h14. Programme du jour : excursion à Réthymnon.

Tout le monde s'installe tranquillement dans la Clio. A ce moment précis, tu es encore détendue. Ca ne va pas durer.

L'homme met le contact. Ton cerveau se bloque immédiatement sur le mode qui-vive et tu adoptes cette position si seyante fesses-serrées-lèvres-pincées.

Il en va ainsi depuis que tu as mis les roues sur le sol crétois. Ici, tailler la route est un exercice à hauts risques.

Ton amour aveugle de la feta avait quelque peu gommé les souvenirs croustillants de ta-vie-chez-les-grecs-il-y-a-13-ans et plus particulièrement de leur façon de se comporter au volant. Quelques kilomètres au sortir de l'aéroport ont suffi à te faire capter que rien n'avait changé.

La route principale qui traverse l'île d'est en ouest est une sorte de parc d'attractions où chacun fait exactement ce qui lui plaît, poussant le touriste novice et donc infiniment angoissé à se coller prudemment sur le bas côté, sans jamais dépasser les 60 à l'heure.

Le grand classique, c'est de créer une quatre voies quand il n'en existe que deux, la bande d'arrêt d'urgence accueillant les véhicules taxés de lents. Le souci, c'est que la largeur de cette fameuse langue de bitume oscille entre les 90 centimètres et les 3 mètres et il n'est donc pas rare de se faire raser la portière droite par quelque malotru assoiffé de vitesse, qui plus est en plein virage.

Car ici, les voitures qui doublent mordent sans complexe la ligne continue et trop souvent sans se préoccuper le moins du monde de la visibilité. Ainsi va ce ballet incessant de véhicules qui se croisent, se frôlent et s'évitent. Vu du ciel, le spectacle ne doit pas manquer de sel.

En ville, les feux rouges dérangent certains conducteurs qui sur un coup de sang inexplicable, sont capables de déboiter violemment pour doubler quatre véhicules à l'arrêt et griller le feu dans la foulée.

Les deux roues ne portent jamais de casque, doublent à droite ou à gauche et de nombreux adultes embarquent de tout petits enfants à l'avant ou à l'arrière, sans aucune protection.

Quand on emprunte une rue, on peut avoir la mauvaise surprise de tomber sur un véhicule qui sort de stationnement brusquement et sans prévenir. Aucune priorité n'a cours apparemment et les conducteurs préfèrent forcer le passage à chaque croisement.

Se garer est chose simple. Pas question de tourner des heures pour trouver une place autorisée. Il suffit de s'arrêter, parfois en plein milieu de la chaussée et de mettre ses warnings, un petit jouet amusant dont tout le monde use et abuse.

Vu de ta fenêtre, c'est l'anarchie totale et rien ne te chauffe plus les nerfs que cette pratique du moi-d'abord.

Le breakfast au bord des lèvres, tu assommes l'homme de fais-attention et va-doucement du plus suave au plus menaçant. Pour tes neurones si disciplinés qu'on jurerait que du sang scandinave ou allemand s'est lié à celui de ton arrière-grand-mère vénitienne, c'est pure folie et manque total de respect des autres.

L'homme, par contre, est très décontracté. D'ailleurs il ne lui a pas fallu deux jours pour faire sienne la pratique du dépassement de touristes peureux, tout en se vantant haut et fort de sa conduite parfois hasardeuse : "Mais je les connais, moi, les grecs !" Tout bronzé, le bras pendouillant sur la portière, la Crocs énergique, il se faufile gentiment tout en mimant bruyamment le clone grec de Frédéric François qui vomit du sirupeux sur les ondes.

Exaspérée, tu le regardes du coin de l'oeil en te disant que seule une étude minutieuse de son arbre généalogique pourrait expliquer comment un mélange Finistère Nord-Sarthe peut générer des attitudes à ce point latines.

Y'a pas à tortiller. Tout ça te dépasse.

Alors tu t'enfonces dans ton fauteuil en râlant, sachant pertinemment que tu recommenceras à respirer normalement le jour où tu rendras les clés de la Clio au type d'Avis sans avoir eu ni à tenter de rédiger un constat avec un crétois ne parlant que sa langue au fin fond des montagnes pelées, ni à tester la qualité des foreign funeral services si bien vantés par les Pompes Funèbres de Vamos.

Tout ça serait très drôle si ce n'était pas si grave.

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19 août 2010

Rideau sur la Crète aux mille saveurs

Les meilleures choses ont une fin. C'est triste à pleurer mais c'est comme ça.

Merci pour vos messages

enthousiastes et réconfortants.

Toutes ces images sont destinées à vous faire revivre de doux souvenirs ou à faire naître en vous l'envie de poser, un jour, vos valises en Crète. A en lire certains, j'ai visé pile poil dans le mille. Tant mieux.

La Grèce est un pays magnifique et c'est toujours une joie immense, pour moi, de partager l'amour insensé que j'en ai.

Voyager, c'est ma raison d'exister. Ailleurs, on apprend tellement qu'à peine rentrée, je m'ennuie à mourir et j'ai aussitôt envie de repartir.

Mais là, force est de constater que le bas de laine est mort. Comme dit ma copine Dominique, difficile de faire mieux l'année prochaine à moins de prendre le-crédit-qui-tue chez Finaref.

Sauf si la fonction publique territoriale, dans sa grande mansuétude, décide de m'intégrer dans ses troupes. Allez savoir !

Kalispera !

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19 août 2010

De la vie

Sur une route crétoise, assise dans son petit coin, Miss Cocotine se met soudain à deviser sur le parcours terrestre du mouton :

Le mouton, d'abord, il est bébé, après, il devient de plus en plus grand, après, il est Papy et Mamy et après, il est de plus en plus mort.

Deux jours plus tard, à la taverne :

Miss Cocotine, le visage défait par l'angoisse :
Maman, je veux pas être grande.

Moi, tentant de la recadrer et d'éviter le syndrome Tanguy :
C'est normal, de grandir, mon chaton. C'est super. On peut faire de plus en plus de choses. Pourquoi tu veux pas grandir ?

Miss Cocotine, pas du tout convaincue par l'argumentation et redoublant de mimiques anxieuses
: Je veux pas être morte Maman !

Moi, prenant un air détaché et mon courage à deux mains : Ben, c'est normal, de mourir. C'est comme une fleur. Elle naît, elle vit, elle se fane et ensuite, elle meurt et devient toute sèche.

Miss Cocotine, visiblement décidée à plomber l'atmosphère : Et toi, et Papa, vous allez être morts ?

Moi et l'homme, bien plus occupés par des considérations horriblement terrestres du genre "Trop bonne, cette moussaka et goûte les courgettes frites, une tuerie !" : Oui, mais c'est normal, tout ça, mon coeur, c'est dans l'ordre des choses.

Miss Cocotine, concluant d'un air déterminé : Ben, c'est triste.

Moi et l'homme, essayant de remettre un peu d'ambiance : Bon, écoute, pour l'instant, on est bien vivants et on est en vacances. Tout va bien. Alors mange, mon chaton, fais-toi plaisir.

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17 août 2010

Potager annexe

Etant donné la mine défaite de mes carrés potagers, je me suis enfin décidée à aller faire un tour à la Ferme de la Chasseloire à Saint-Herblain dont m'avaient parlé des copines chouettes et finaudes.

Donc , ce matin , au programme, cueillette de tomates et de courgettes avec la crevette qui a préféré mettre ses bottes plutôt que de risquer d'avoir un caillou dans les nu-pieds.

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17 août 2010

Un goût d'automne

Tant qu'à s'ennuyer ferme sous un ciel de plomb, autant préparer la collection automne-hiver de châles, à porter à l'envers évidemment, histoire de se la péter grave dans le bled.

Un Textured en Alpaca bleu jean mix 8120 (3 pelotes) et Kid Silk bruyère 05 (2 pelotes) de Drops, aiguilles circulaires 6,

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et un Baktus lace commencé en juin, en 5, avec de la Drops Alpaca sarcelle mix 7323 (3 pelotes) et Kid-silk gris 10 (2 pelotes), le tout acheté chez Kalidou.

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