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Le petit monde de Cocotine
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30 novembre 2010

L'arbre de l'Avent

Ca y est, le ton est donné avec ma version 2010 du calendrier de l'Avent. In extremis.

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29 novembre 2010

Le BONHEUR quand je veux

De cette 47ème semaine de 2010, j'émerge lavée de toute amertume.

J'ai trouvé la solution pour accepter ma-vie-de-chômeuse-de-très-longue-durée-dans-un-bled-paumé-du-double-four.

LE FUNEMPLOYMENT

en provenance directe des Etats Unis d'Amérique !

Quoi ?

Vous n'étiez pas chez Guilaine et Françoise jeudi soir ? Quel dommage. Moi, à 20h30 pétantes, j'étais scotchée à l'écran plat, la bouche ouverte, les pupilles en éveil. Pensez-donc, un reportage intitulé avec audace, voire provocation :

PAS DE TRAVAIL, PAS DE PROBLEME

Ils ont connu ou connaissent le chômage et la précarité depuis des mois. Ils ont décidé de vivre autrement. La débrouille, pas de stress et le choix d'une vie plus harmonieuse,

c'était trop tentant.

Je ne pouvais pas rater l'occasion de comprendre enfin pourquoi, au bout de 5 ans et demi de recherche d'emploi et des centaines de candidatures ignorées ou rejetées pour des raisons vaseuses ou indicibles, je n'étais toujours pas capable, moi aussi, de clamer haut et fort "Pas de travail, pas de problème !".

C'est ainsi que, suspendue aux lèvres de ces chômeurs heureux, j'ai appris que sans en avoir conscience, j'étais hyper tendance depuis des années. Car pour être dans la mouvance du funemployment, il faut :

- profiter de cette période apparemment bénie pour aller au ciné, boire des pots et voir des expo
- réduire ses dépenses
- vivre sur ses réserves
- faire un bilan de compétences.....

et, et, et ,et....

- MONTER SA BOITE !

La liste cochée soigneusement, je me suis arrêtée net en hurlant :

Yes, JE SUIS FUNEMPLOYED.

C'était aller un peu vite en besogne. D'un coup, j'ai réalisé qu'il devait forcément y avoir un os quelque part. J'avais 20 sur 20 partout, certes, mais je n'avais jamais réussi à être pleinement épanouie dans cette période si intense et si enrichissante.

L'énigme.

Les neurones à fond les ballons, j'ai cherché au moins 20 secondes et j'ai fini par me souvenir que la condition indispensable pour pouvoir s'épanouir sans emploi, c'était

DE NE PAS CULPABILISER

Bougre de cruche que j'étais. Le grain de sable, c'était là qu'il était planqué, dans le culpabilitomètre.

Ca n'a pas fait un pli.

J'ai mis la leçon en pratique dès le lendemain et je suis allée lécher les vitrines de Nantes avec une copine.*

Franchement, si les 4 000 000 de sans emploi pouvaient être aussi euphoriques que ces deux-trois bocho (vilaine expression de mon cru pour bourgeois chômeurs) que France 2 a choisis de mettre à la une cette semaine, mon-amie-la-taupe serait infiniment soulagée et les agences de Pôle Emploi, des annexes du Club Med.

Comme quoi, le BONHEUR, ça tient à peu de choses, finalement.

Bonne semaine à tous !

* Je tiens à rassurer les passants à penchants "parents normatifs", je ne perçois plus un sou d'indemnisation depuis des lustres et à part deux chemises cartonnées, je n'ai rien acheté.

27 novembre 2010

Coup de coeur

Quoi de mieux qu'un déjeuner avec une copine chez Laurence, le meilleur resto de Nantes à mon sens, suivi d'un petit shopping raisonnable pour calmer mon dépit... L'occasion de fouiner chez Les Petits papiers et de fondre littéralement pour Pip Studio et ces chemises de la collection "Circus".

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25 novembre 2010

Noël en turquoise

Conquise par le dernier MCI, j'ai décidé de faire Noël en rouge, blanc et turquoise...

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...et le moment est venu de relooker le calendrier de l'Avent de l'année dernière...

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25 novembre 2010

Pour l'amour des pois

Un jour de mai où je ne savais que faire de ma vie, j'ai acheté ce pied de lampe moyennant un prix exorbitant et non justifié pour un morceau de manguier patiné à la hâte très loin d'ici.

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A peine l'avais-je posé à la maison que je me suis mise à le détester profondément. Le soir venu, l'homme m'a crédité d'un : "Mais qu'est-ce-que c'est que ce truc ?" éloquent et quand je lui ai annoncé le prix, il est parti d'un énorme éclat de rire.

Vexée comme un pou, j'ai attrapé des restes de peinture, de la cire et je l'ai revu à ma manière. Ce matin, miracle, je l'ai enfin coiffé. La fin d'une longue et douloureuse histoire.

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25 novembre 2010

Décalage

Hier soir, entre un voyage à Bruxelles et un autre à Londres, l'homme me demande :

- Mais pourquoi tu lis des trucs comme ça ?

- Parce que ça m'intéresse. C'est ma vie.

- Tu devrais lire des livres d'amour.

- C'est ça, je te promets d'opter pour la collection Harlequin la prochaine fois.

DECALAGE, NON DITS, PEUR. Le fossé est énorme entre ceux qui ont vécu ou vivent la privation d'emploi et ceux qui sont dans leur routine bien huilée.

S'il n'y avait qu'une leçon à tirer de cette vie, c'est bien que quand quelqu'un n'a pas connu une situation, il est relativement incapable de la comprendre et que, parfois même, il s'en moque éperdument.

L'écoute des autres ne court pas les rues, l'égoïsme et l'individualisme beaucoup plus. Le tout, c'est d'être on the sunny side of the street.

Et que personne ne vienne me faire le coup du verre d'eau à moitié plein, je risquerais de le mordre. Trop facile.

Pour me faire pardonner ce que ma copinaute FD analyse comme un coup de mou et ce que moi, j'appelle du réalisme, je vous fais profiter du joli bouquet que ma copine Chrystel m'a offert.

Bonne journée de travail ou de chômage !

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24 novembre 2010

Noir sur blanc

Lundi, d'humeur boudeuse, je me suis adonnée à l'un de mes plaisirs favoris qui est d'aller fureter à la bibliothèque. C'est comme ça que j'ai posé la main sur ce livre.

confessions

Une insomnie m'a permis de me plonger au coeur d'un univers que je connais très bien pour en avoir été souvent LA CLIENTE.

5 ans et demi que j'ai déboulé dans le double four non par envie mais par obligation, pour suivre l'homme qui, lui-même, cherchait à se refaire après deux licenciements très rapprochés dans le temps mais très éloignés géographiquement.

Amnésique par instinct de survie, j'ai persisté à croire en ma bonne étoile et multiplié les actions douces et les opérations commando. Je me suis battue envers et contre tout. Contre des systèmes bien verrouillés, des réseaux très protégés, des portes blindées, des humains robotisés vissés dans leurs privilèges.

En échange, je n'ai récolté que mépris, humiliations et brimades.

Au fil des années, plutôt docile, j'ai tout tenté jusqu'au coaching bidon dont on peut se demander s'il n'aurait pas pour seule vertu que de remplir les poches de ceux qui profitent à fond du secteur pseudo-formations-et-bilans-de-compétences-qui-flattent-juste-l'ego.

Ma conseillère ANPE était devenue une sorte de rendez-vous indispensable tout simplement parce que personne d'autre qu'elle ne m'écoutait et que ces échanges rapides et sans saveur m'imposaient un rythme qui me permettait de tenir le coup.

Pourtant, elle m'en faisait baver. "Vous devriez changer de secteur. Vous allez vous épuiser. Vous devriez faire de la soudure."

J'en sortais ratatinée comme une vieille pomme avec la tentation de l'envoyer au diable, de briser ce lien ridicule et infructueux. Après tout, je ne percevais pas un centime d'indemnisation et son regard désespéré prouvait à quel point elle doutait de son utilité.

Son but ultime, je le discernais bien, c'était de me RADIER. Cataloguée chômeuse de très longue durée, je représentais son cauchemar absolu. En pauvre marionnette, elle n'avait guère le choix.

Et cette fusion en prévision, je sentais à quel point ça la déstabilisait.

A certains moments, on ne savait plus qui d'elle ou de moi devait être le plus réconfortée et aidée. Alors on désamorçait en plaisantant et déblatérant tout doucement.

Ni elle ni moi n'étions dupes.

Assurément, il fallait lutter et ne pas lui faire ce plaisir, à celui qui commanditait tout ça. Abdiquer et disparaître des listes, c'était lui servir de jolies statistiques sur un plateau doré.

J'ai lutté.

Un temps.

Et puis, petit à petit, l'éventualité que je n'arrive jamais à retrouver un poste s'est ancrée en moi et j'ai lâché prise.

J'ai disparu, comme il l'avait souhaité.

Je fais partie des milliers de demandeurs d'emploi bien réels mais évincés du système. Ca fait belle lurette que je m'en doutais mais cette nuit, je l'ai vu écrit noir sur blanc.

2010 touche à sa fin et l'heure des bilans va sonner.

Un salaire mensuel comme salaire annuel, et relativement minable, qui plus est. Pathétique.

Je n'ai plus une once d'énergie. Comme-qui-dirait, il m'a tuée.

23 novembre 2010

Telle mère telle fille

Au risque de choquer ma copinaute Ovar, grande amoureuse de chaussures féminines, je traîne le pavé en Doc Martens depuis un paquet de saisons et l'année dernière, j'ai passé le flambeau à Miss Cocotine, version rose glossy. Les miennes, je les ai depuis ma honeymoon à Londres en février 97. Increvables ou presque.

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22 novembre 2010

Ma détermination n'a RIEN changé

Je sors de cette semaine n° 46 de 2010 rayonnante.

Ce nouveau gouvernement totalement révolutionnaire m'a complètement séduite et la virtuosité avec laquelle mon PDPA-bien-aimé a collé le trio Claire-David-Michel au tapis mardi soir en direct live m'a tout bonnement ensorcelée. Se montrer si honteusement audacieux, ça relevait presque de l'effronterie. Nul doute qu'il fallait les recadrer vite fait bien fait, ces satanés journalistes.

Et franchement, lorsque j'ai entendu son étrange conclusion :

"Au fond, ma détermination n'a RIEN changé."

j'ai presque fondu en larmes tellement ces mots poids lourds résonnaient au plus profond de moi. Effectivement, je restais confiante, d'ici 2012, RIEN ne changerait vraiment.

Tout bien réfléchi, on en faisait des tonnes sur cette crise, mais si j'acceptais de regarder mon parcours terrestre en face, des seventies à nos jours, ma vie entière n'avait été qu'un long chemin parsemé de dépressions diverses et variées. Alors, au lieu de se tricoter des guirlandes de peurs à propos de tout et de n'importe quoi, ne valait-il pas mieux user et abuser du proverbe :

Après la pluie, le beau temps.

Après tout, les entreprises du CAC 40 avaient déjà atteint des profits record pour 2010 : 84,3 milliards par rapport à 47,3 en 2009.

Un signe que tout allait beaucoup mieux.

Il suffisait simplement de faire un petit effort et arrêter de compter bêtement les années passées à rechercher un emploi non pas mirobolant mais juste équivalent à celui que j'avais il y a 10 ans et accepter de mettre un mot sur mes maux :

déclassée

C'est comme ça que les sociologues avaient eu la riche idée de me baptiser. Cette impression de nager à contre-courant, de ne jamais obtenir ce que je visais alors que la barre n'était même pas haut, d'envisager mille chemins qui ne menaient nulle part avec pour seul résultat cet espèce de néant qui me collait aux baskets.

Somme toute,

ma détermination n'avait RIEN changé,

à moi non plus.

Une raison excellente et suffisante pour me remuer le popotin sur ma playlist eighties tout en préparant une pâte à crêpes.

Conditions sine qua non pour éviter de me pendre avec l'une de mes guirlandes ! Avec un clin d'oeil spécial à Philippe pour son ton si rafraîchissant...

Bonne semaine à tous !

22 novembre 2010

Se faire prier

Il y a un an pile poil, je revenais aux aiguilles après 25 ans d'abstinence. Si vous suivez mes péripéties diverses et variées, vous vous rappellerez peut-être que cette nouvelle activité m'avait rapporté force moqueries de la part de l'homme.

Les mois passant, le malotru a dû se rendre compte que ce qui tombait des aiguilles n'avait finalement rien à voir avec le tricot du Père Noël et un jour, il a rappliqué doucement pour me miauler un :

"Et tu peux me faire une écharpe ?"

Vous me connaissez. Je l'ai fait mariner un peu...

Cette fameuse écharpe, je l'ai terminée juste à temps pour les premiers frimas. Le modèle est sur Ravelry. J'ai utilisé de la Drops achetée chez Kalidou. 7 pelotes d'Alaska 51 olive foncé et 1 pelote et demie de mohair Vivaldi 05 vert mousse, aiguilles n° 7. 43 mailles en point R1 : (3 m end, 1 m env)/finir par 3 m end, R2 : 1 m end 1 m env (3 m end, 1 m env)/ finir par 1 m end.

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