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Le petit monde de Cocotine
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29 décembre 2011

Allumer le feu

Que vous ressortiez vos vieilles chaussures de mariée ou que vous customisiez vos Doc Martens adorées, je vous souhaite

le plus épatant des réveillons !

En ce qui me concerne, j'ai l'intention de me défouler au moins autant que notre-MAFP*-à-tous le fait régulièrement sous le feu des projecteurs. L'avantage indéniable, c'est que, comme j'appartiens à la France-d'en-bas, personne n'aura l'idée saugrenue de me filmer et de balancer la vidéo sur Internet. Du coup, je ne me ferai pas insulter et je n'aurai pas besoin de porter plainte. Que de temps gagné et d'énergie économisée.

Comme quoi, quand on fait un effort et qu'on regarde le verre à moitié plein, on se trouve moult avantages à avoir un job pépère dans un bureau pépère à un salaire pépère.

Alors, les talons ou les crampons ?

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* Ministre de l'Apprentissage et de la Formation Professionnelle

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26 décembre 2011

A trois

Mesurer le poids d'un Noël à trois, parce que ça n'a pas toujours été le cas, et que ces moments-là, on peut dire qu'on ne les a pas volés. 

Voir ses yeux briller et lui dire que les paquets sous le sapin, on s'en fiche comme de notre première chaussette parce que

notre plus beau cadeau,

c'est elle.

La regarder s'émerveiller d'un rien, prier pour que mon Léon ne me fasse pas le coup des six Christmas précédents en balançant ce refrain d'Halliday

Tu es mon plus beau Noël
Celui que je n'ai jamais eu
Tu es l'amour, la vie, et le soleil
Ce à quoi je ne croyais plus

histoire de garder mon stock de Lotus intact, et me dire qu'une fête réussie, c'est juste ça.

Penser aux autres, à ceux qui attendent un enfant, parfois désespérément, et leur souhaiter de vivre des instants pareils, eux aussi, un jour.

Puis atrapper un chocolat et pour rigoler, parce qu'il le faut, encore et toujours, clamer :

Mais qui a dit qu'on s'en moquait, des cadeaux ?

Pas moi en tout cas.

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25 décembre 2011

Le miracle de Noël

Le 25 décembre, c'est quand même le jour ou jamais pour se gaver de bons sentiments - seulement si Belle-Maman n'est pas là évidemment - et passer en douce à sa progéniture que c'est trop vilain, de ne pas aimer son prochain. Dans le genre de "La petite maison dans la prairie", ce film est parfait pour illustrer le propos. Pour un retour à la vraie vie, je fais confiance au 26.

Et vous, vous l'avez vu, ça vous a plu ?

JT

24 décembre 2011

Last minute

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24 décembre 2011

Trashement nul

L'avantage, depuis que je retravaille, c'est que je peux crâner comme-c'est-pas-permis en annonçant au bled entier :

Demain, je suis en RTT.

Je fais partie de la France qui se lève tôt. Immédiatement, je suis respectée et adulée.

C'est comme ça qu'hier, vendredi 23 décembre 2011, je me suis retrouvée seule à la maison avec la ferme intention de me reposer et de profiter de ces neuf heures de répit. Autrement dit,

j'ai aspiré, lavé, essuyé et brossé.

Sentant vite que je pourrais bien voir ainsi ma fameuse journée rien-qu'à-moi s'envoler en poussières, j'ai balancé chiffon et savon aux oubliettes et à 14h43, je me vautrai délibérément dans ce qu'il reste du tas de plumes, la main greffée sur la télécommande.

Le choix s'avèra difficile. En ces jours festifs, pas question d'aller piocher dans le cinéma indépendant mais plutôt de m'enfoncer dans une frivolité réconfortante.

J'ai penché pour une comédie en provenance directe des Etats Unis d'Amérique, dûment encensée par tout ce que ce pays compte de critiques mais qui, contrairement à l'effet escompté, m'a plutôt affligée.

Au bout d'une vingtaine de minutes, j'en étais à me demander pourquoi la mayonnaise ne voulait décidément pas prendre et pour quelles raisons obscures seuls les adjectifs "niais", "lourd", voire "vulgaire" étaient les premiers qui me venaient à l'esprit pour qualifier cette oeuvre estampillée "hilarant".

A l'essayage des robes, franchement pathétique, j'étais définitivement convaincue qu'on ne pourrait pas tomber plus bas.

Comment la presse a-t-elle pu crier au génie ?

Et vous, vous l'avez vu, ça vous a plu ?

MMA

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23 décembre 2011

Le baratin du vendredi 23 décembre 2011

A deux jours de Noël, je suis dans un état d'excitation difficilement contrôlable. Figurez-vous que mon Léon a touché la-fameuse-prime-de-1000 € mise en place à grand renfort de publicité par mon-PDPA-bien-aimé.

40 €

Eblouie par tant de largesse, j'ai immédiatement décidé d'employer cette ressource inattendue pour me lancer dans un projet d'envergure. Après tout, les travaux de la maison étant bouclés, il fallait absolument que je m'invente un nouveau défi pour vivre pleinement 2012.

C'est là que j'ai eu un coup de génie.

Pour avoir récemment écarquillé les yeux devant les si voluptueux bonnets GG présentés chez Marks and Spencer, j'ai opté pour

deux nouveaux seins.

Fière de ma trouvaille, j'ai commencé à chercher un chirurgien qui accepterait de me coller vite fait bien fait des prothèses bon marché, histoire de ne pas dépasser mon faramineux bugdet.

Alors que j'étais toute légère à l'idée d'être plus lourde, celle-qui-me-dit-tout sur ce monde débile est venue plomber mon humeur joyeuse en m'annoncant froidement que 60000 seins allaient bientôt être vidés pour la bonne et simple raison que les dés étaient PIPés, leur concepteur n'étant apparemment qu'un ancien charcutier aux pratiques douteuses.

La nuit suivante, j'en ai fait des cauchemars épouvantables. J'étais en train de courir à toutes jambes avec deux andouillettes AAAAA en guise de mamelles. Derrière, un type affreux portant un long tablier blanc me menaçait avec un énorme couteau de boucher et au loin, le ministre de la santé s'époumonait et m'invectivait :

il faut garder le quintuple A !

Au petit matin, terrorisée par mes aventures nocturnes, je ne savais plus si c'était du lard ou du cochon. Lorsque je suis revenue à la raison, j'ai enfin capté qu'il fallait impérativement abandonné cette idée saugrenue de voir ma poitrine tripler de volume,

surtout en low-cost.

Privée d'un plan qui me tenait tant à coeur, j'ai commencé à bouder.

Mais lorsque j'ai entendu que cette affaire allait plomber le budget de la Sécurité Sociale de 60 millions d'euros, je me suis jetée sur le premier escalator venu - et croyez-moi, vu le bled dans lequel je suis scotchée, c'est dur d'en trouver un - et j'ai chialé

à la mode nord-coréenne.

Et puis je me suis souvenue que j'avais mes 40 € pour acheter de l'or.

Bon week-end à tous

et n'oubliez surtout pas d'être heureux

envers et contre tout et tous !

22 décembre 2011

Bon Noël à tous !

Pas une once de nostalgie ici cette année, même les Christmas carols sont ressortis du placard. Un Noël à trois se prépare tranquillement, sans excès, mais avec du masking tape sur tous les paquets. Ca a beau être la crise, j'ai quand même une réputation à tenir. Vous aurez un aperçu de tout ça quand le Père Noël sera passé car Miss Cocotine a l'air d'avoir envie d'y croire encore, et du coup, nous aussi.

Passez un Noël paisible,

avec ou sans famille,

avec ou sans CDI,

avec ou sans tablette.

Vous n'êtes pas au courant ? Il paraît que c'est le cadeau tendance.

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19 décembre 2011

Entre les deux, mon coeur balance

Pendant le repas, hier, c'était Diego par ci, Diego par là :

Moi essayant de suivre : Et Simon, alors, tu n'en parles plus. C'est fini, tu n'es plus amoureuse de lui ?

Miss Cocotine réfléchissant : Diego, Simon...

Moi à l'affût : Oui ?

Miss Cocotine avec une petite mou extrèmement expressive :

Ben j'hésite entre les deux !

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17 décembre 2011

Le baratin du samedi 17 décembre 2011

Après ces quatre jours de bonheur intense et ces trois nuits de sombre pénitence, la douleur qui m'a assaillie lorsque j'ai dû reprendre le chemin de l'exil a été proportionnelle à la joie que mes vertèbres ont éprouvée à l'idée de retrouver un matelas potable.

Pour me consoler d'un tel déchirement, j'ai fouiné au kiosque de Montparnasse et j'ai misé tout ce qu'il me restait dans mon porte-monnaie sur Elle à Table.

J'ai bien fait,

et c'est peu de dire que j'y ai trouvé tout le réconfort dont j'avais besoin.

En page 12, j'ai craqué pour un sandwich à la truffe à 65 €, en page 14, j'ai salivé sur un somptueux gâteau à 125 €, puis en page 48, je me suis passionnée pour la comparaison d'un Dom Pérignon Oenothèque 1969 et le thé Dong Ding wulong 1959, j'ai enchaîné en page 68 en louchant sur un mobile étonnant à 600 € et pour conclure, je suis revenue à la case départ pour contempler ce magnum de Champagne présenté dans un étui en cuir et peau d'autruche avec sabre ad hoc à 800 €.

Une bagatelle pour une fille qui venait de se prendre pour un pion du Monopoly et sauter sans scrupule de la rue de la Paix à la Place des Vosges en passant par les Champs-Elysées.

Une fois en gare de Nantes, l'ambiance a brutalement viré mais, en maîtresse femme, j'ai tout occulté. J'ai mangé du tramway bondé sans moufter, sauté dans ma voiture sous une pluie battante sans grogner, regagné mon bled paumé pour y décharger ce qui ne peut décemment pas être comparée à une malle Vuitton sans pleurnicher et préparé une platrée de haricots verts natures sans broncher.

Je me suis ensuite endormie en rêvant aux Tuileries.

Mais voilà que le lendemain matin, à 7h02, celle-qui-me-dit-tout-sur-ce-monde-débile m'annoncait très officiellement et sans prendre de gants, que ma douce France était bel et bien entrée

en récession.

A ce moment précis, j'ai dû prendre deux minutes pour m'asseoir sur mon canapé rapé et reprendre mon souffle tellement le choc était rude.

Du Ritz au Crillon,

je ne m'étais aperçue de rien.

Tous-ces-sommets-de-la-dernière-chance où des millions étaient partis en fumée pour la bonne cause n'avaient donc pas porté leurs fruits ?

Mon-PDPA-bien-aimé n'avait pas sauvé le pays ?

Je n'en revenais pas.

Etait-il possible qu'une telle malchance nous poursuive ainsi et que les A ne s'alignent plus, à l'avenir, que dans l'Association Amicale des Amateurs d'Andouillette Authentique ?

J'ai sombré dans une crise de panique.

Et si, en 2012, après que Standard & Poor's ait flingué le pays, je devenais

pauvre comme un grec ou un italien,

je ne pourrai même plus mettre 3,50 € dans un magazine aussi passionnant que Elle à Table.

Pétrie d'angoisses et bourrée de tics, j'ai fini par me calmer en repensant aux mayas et à leur promesse de fin du monde pour le 21 décembre 2012.

Complètement requinquée, j'ai appelé ma bande de potes et dans un élan d'optimisme pessimiste, j'ai réuni tout le monde pour la Saint-Sylvestre 2011 en baptisant notre future soirée eighties :

The last réveillon.

Champagne sans étui et sans sabre à gogo.

Bon week-end à tous

et n'oubliez surtout pas d'être heureux

envers et contre tout et tous !

17 décembre 2011

A propos de l'escalier immaculé

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