Le baratin du jeudi 5 juillet 2012
Je dois avouer que depuis dimanche, jour béni où j'ai fêté mon retour à la case départ en me réinscrivant comme demandeur d'emploi, ma méthode take-it-easy, pourtant innovante, n'a qu'une emprise relative sur mes neurones récalcitrants.
J'ai beau les appeler
à la mobilisation générale,
ils en sont à se battre comme des chiffonniers à coup de tu-t'en-sortiras-jamais et de mais-qu'est-ce-que-tu-vas-devenir.
Pendant ce temps, Léon vit sa vie de Messie.
Autrement dit, comme me l'a écrit si drôlement ma copinaute Eternalia, il est sur un nuage tout rose de barbapapa et moi, sur celui de Tchernobyl.
Pour tenter d'oublier cette vague de néant qui ne va sans doute pas tarder à me submerger, j'ai réuni mon gang de cellules désabusées et leur ai infligé un discours d'une heure trente à l'issue duquel j'ai affirmé :
j'appelle à un effort colossal
mais je refuse l'austérité.
Vous le croirez ou non mais ils sont tous repartis en ricanant bêtement et les heures qui ont suivi, ils n'en ont fait qu'à leur tête.
A tel point que j'en suis arrivée, lundi, à finir ma soirée avec William Carnimolla qui remontait le moral à Anne-Charlotte qui se trouvait trop petite et à Cindy qui se jugeait trop grosse. De voir leurs yeux briller miraculeusement après trois coups de ciseaux et une couche de parce-que-je-le-vaux-bien, ça m'a donné envie de prendre rendez-vous chez le coiffeur dès le lendemain midi.
Ca a marché.
Une demi-journée.
Et donc pas assez pour que j'ai envie de poser nue.
Heureusement, finalement, parce que mon planning est déjà tellement chargé avec mon rencart à Pôle Emploi la semaine prochaine que j'aurais eu du mal à trouver un créneau.