Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le petit monde de Cocotine
Newsletter
Archives
27 février 2013

Les péripéties d'Oscar

Qu'il est mignon et touchant, ce petit Oscar, dans sa bataille pour survivre.

Et vous, vous l'avez vu, ça vous a plu ?

20327758

Publicité
22 février 2013

Le goût d'un ailleurs

Depuis que mes pas m'ont mené dans la boutique d'Olivier Roellinger à Cancale, ma vie n'est plus vraiment la même. Grâce à un tour de moulin, mes pâtes quotidiennes ont désormais une toute autre saveur et mon petit thé Tchaï est un vrai délice.

a

b

c

d

19 février 2013

If you stay positive...

Voilà exactement le genre de films qui me plaît. C'est une comédie américaine, mais une comédie qui sort de l'ordinaire, et ça ne court pas forcément les écrans. Ces personnages blessés par la vie et un peu déjantés sont bigrement attachants, et Robert de Niro est immense. Pour une fois qu'on ne nous explique pas que pour être heureux, il faut avoir une baraque indécente, une voiture rutilante et l'idiote siliconée à montures griffées qui va avec.

Et vous, vous l'avez vu, ça vous a plu ?

a

19 février 2013

Manipulés par une poignée

Une des mes bonnes copinautes, la plus discrète, m'a conseillé de regarder un numéro d'Infrarouge qui a été diffusé mardi dernier très tard - et pour cause - sur France 2 :

La mise à mort du travail

La dépossession

Evidemment, pour regarder ces dents bien alignées croquer de petites têtes dubitatives ou défaites, il faut être fort.

Ou conscient depuis toujours que le monde du travail n'a vraiment rien d'humain, en tout cas dans les grosses structures.

"Moi, je fais partie de ceux qui défendent que le rapport au travail n'est pas contingent, n'est pas accessoire, n'est pas anecdotique, que tout être humain cherche, d'une certaine façon, à travers le travail, l'occasion de se mettre à l'épreuve de soi, pour devenir soi-même, pour s'accomplir. Je pense que c'est un invariant humain.

Le mépris dans lequel est tenu le travail n'est pas d'aujourd'hui. Ca existait déjà dans l'antiquité, c'était des esclaves. C'est passé par les serfs dans l'ancien régime, ça continue avec le taylorisme et le fordisme, et aujourd'hui, on est dans un suprême mépris du travail.

Cet écart et cette manipulation qui est faite en faveur du patrimoine et des revenus spéculatifs contre le travail, dont on est prêt à détruire toutes les caractéristiques, celles qui sont nécessaires à l'exercice de l'intelligence, l'exercice de l'accomplissement de soi, je pense que nous sommes dans une évolution qui, malheureusement, ressemble beaucoup à

quelque chose qui a affaire avec la décadence."

Christophe Dejours - Psychiatre, psychanaliste

Et dire qu'en plus, j'ai une fièvre de cheval.

15 février 2013

Un rayon de soleil sur le lopin #2

b

d

a

c

Publicité
15 février 2013

En quarantaine

Miss Cocotine bout gentiment sous sa couette depuis trois jours. Elle a la grippe. 9 absents dans sa classe,

c'est l'hécatombe.

Miss Cocotine, avec une moue désespérée : Mes copines, elles sont toutes malades !

Moi, compatissante : Incroyable.

Miss Cocotine, précise : J'ai seulement trois survivantes, de copines !

DSC_0014_2

15 février 2013

Un rayon de soleil sur le lopin #1

a

b

c

d

e

14 février 2013

et des étoiles...

a

b

c

d

14 février 2013

Des fleurs...

Une guirlande Les colocataires que j'ai achetée chez Mes habits chéris, ça met de la couleur et donc du bonheur dans lamaison.

DSC_0003_3

b

DSC_0010_2

14 février 2013

Le baratin du mercredi 13 févrer 2013

Depuis que vous m'avez interdit d'acheter le bouquin d'Hallyday, j'erre comme une âme en peine. Même pas droit à ses révélations croustillantes de cour d'école pour égayer mon quotidien plan-plan dans la FPT, vous êtes trop dures avec moi.

A croire que vous n'avez pas la moindre compassion pour la brebis égarée que je suis. Franchement, si je pouvais vous dévoiler les secrets bien étalés de ma collectivité, vous compriendriez que j'en vienne à considérer la misanthropie comme seule issue.

Mais n'en déduisez pas trop vite que mon ennui résulte du fait que je passe mes journées à me faire les ongles. Là où je suis,

tout le monde travaille dur

et c'est bien cette volonté affichée de faire tourner la structure comme une entreprise qui m'a séduite lors de mes entretiens d'embauche.

D'ailleurs, mon propos n'est certainement pas de cracher dans la soupe en jetant l'opprobre sur tous les fonctionnaires de France et de Navarre. Mes petites histoires à deux balles ne sont pas destinées à verser dans un manichéisme bas de gamme, mais plutôt à rire de tout et de rien, et surtout de la nature humaine.

Vous le savez, j'ai déboulé dans les murs avec un passif lourd. Sept années d'humiliation à Pôle Emploi, ça pousse à voir les choses sous un angle neuf et pour tout vous dire, pendant quelques mois, j'aurais volontiers baisé les pieds de la direction tellement je baignais dans l'euphorie d'avoir enfin une feuille de paie à la fin du mois.

Mais toutes les bonnes choses ayant une fin, je me suis vite rendue compte que certains de mes GC (Gentils Collègues) ne consommaient pas les mêmes champignons hallucinogènes que moi et qu'ils traînaient un chapelet de frustrations et de rancoeurs à faire peur. Et depuis parfois plus de dix ans.

Un peu abattue par ma découverte, j'ai fini par reculer de dix pas pour mieux observer les dommages collatéraux de la sacro-sainte sécurité de l'emploi dans le public, et j'ai décidé de manger toute seule, à l'abri des médisances diverses et variées. 

Pour respirer.

Depuis, j'en suis là, à me demander comment éviter que tel ou telle ne vienne pourrir mes journées de bureau en vociférant, jurant, pestant à tout bout de champ et en campant sur ses positions comme un enfant de huit ans. Ce qui demeure un mystère à mes yeux, c'est qu'ils préférent végéter là en plombant l'ambiance plutôt que d'aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte.

Le manque de courage probablement. Et j'avoue que, dans mes délires les moins avouables, j'en enverrais bien quelques-uns en stage commando à Pôle Emploi, histoire de leur démontrer qu'ils ne sont pas non plus les plus malheureux de l'hexagone.

Faire fi de la mauvaise volonté qui court parfois dans les couloirs n'est pas forcément inné chez moi qui ne rêve que d'évoluer au milieu d'adultes responsables et solidaires recherchant l'efficacité. Oui, je sais, je suis monstrueusement naïve.

Enfin, grâce à Zeus, au milieu de ce marasme, M6 est venu, hier soir, me sauver la vie. Ca s'est passé à 21h24 quand, las de chercher un programme qui nous fasse vibrer, Léon et moi sommes partis replayer à fond sur Orange. Une chance incroyable nous a menés direct vers une émission au titre prometteur :

j'ai décidé d'être heureux

Pile poil ce dont j'avais besoin. Six personnes déprimées comme vous et moi, sont, en huit semaines et quatre émissions, métamorphosées par trois coachs spécialisés dans la culture du bonheur.

Quand je pense qu'ils ont tourné ça à Nantes, la ville où, paraît-il, il fait si bon vivre, et qu'ils n'ont même pas pensé à m'appeler !

En tout cas, vous me connaissez, j'ai bu ça comme du petit lait.

Un clic sur le titre et grâce à la magie de la rediffusion, vous allez enfin pouvoir, vous aussi, hurler "je suis heureux" à tout-va. Enfin, seulement si vous acceptez de pratiquer les exercices proposés. Il faut bien mouiller un peu sa chemise.

Mon passage favori : l'un des professionnels de la bonne humeur, une sorte de dieu du sport au sourire resplendissant, demande aux candidats de percer une pomme de terre avec une paille et Stéphane Plazza, le huitième volontaire caché, est également mis à l'épreuve.

Le but : leur démontrer ce qu'est le lâcher-prise.

A 22h37, je suis montée me coucher totalement conquise par cette démonstration foudroyante.

Ni une ni deux, demain matin, je débarque au boulot avec douze kilos de patates et un lot de pailles volé à Miss Cocotine. Ca en calmera peut-être certains,

de défoncer de la bintje.

Me voilà heureuse d'un coup.

Publicité
1 2 > >>
Publicité