Rayon-Nantes
Je déteste parler du temps qu'il fait. A quoi bon ? Les nuages, la pluie, le vent font partie de la longue liste des phénomènes qui ne dépendent pas de moi. J'ai déjà du mal à contrôler tout ce sur quoi je suis censée avoir une influence.
Ceci dit, depuis 8 longues années que je suis rivée dans mon bled du double-four, et alors même que Léon s'est envolé vers d'autres cieux peut-être encore moins cléments, j'ai eu bien des occasions de maudire Epictète.
Comme aujourd'hui par exemple.
Quand je pense que vendredi, alors que mes collègues du cru finissaient par se plaindre de la chaleur soi-disant étouffante, moi, je nageais dans une bienheureuse moiteur. J'en aurais presque ôté mon tee-shirt au profit d'un petit haut à bretelles affriolant.
Une folie.
Mais hier matin, cette parenthèse enchantée était terminée et j'ai fini mon triste week-end devant Nadal-Ferrer en jogging-sweat-chaussettes.
Et je préfère vous cacher l'état pitoyable de Léon qui, dans la même tenue seyante, s'était mis à regarder le match bien avant moi en remplaçant le son de la téloche par le dernier album de Vanessa Paradis.
C'est dire si
la grisaille nous fait sombrer.
Alors, ce soir, tout ce que je peux vous refiler comme espoir, c'est un rayon de la semaine dernière.