Parfois, le mauvais train peut vous amener à la bonne gare
Tendresse, subtilité, élégance, voilà un film épicé que j'ai adoré.
Jusqu'ici, je vivais paisiblement sans soupçonner l'existence des Dabbawallahs, mais après la projection, je me suis penchée avec gourmandise sur les explications du réalisateur Ritesh Batra :
Les «Dabbawallahs» rassemblent environ 5000 livreurs de Lunchbox. C’est un métier qui se transmet de père en fils. Tous les matins, les Dabbawallahs amènent les plats chauds préparés par les épouses sur le lieu de travail de leurs maris, puis ils retournent les boîtes vides l’après-midi. Depuis 120 ans, ils ont permis à la population de Bombay de consommer des plats faits maison au bureau. Ils se déplacent avec aisance à travers le réseau ferroviaire surchargé et les rues chaotiques de la ville. Les Dabbawallahs sont illettrés et emploient un système de codage complexe de couleurs et de symboles pour réussir à livrer les Lunchboxes dans ce labyrinthe qu’est Bombay. L’Université d’Harvard a étudié leur système de livraison et conclu que seulement une Lunchbox sur un million n’était pas livrée à la bonne adresse. THE LUNCHBOX est le récit de cette exception.
Voilà, si vous voulez vivre un moment de bonheur intense, vous connaissez la recette.