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Le petit monde de Cocotine
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21 juin 2014

Moins d'écran, plus de vie

Regarder Le monde en face, c'est courageux.

Surtout quand on est frappée d'une sciatique-qui-rend-tout-blanc.

Mais comme je ne suis soulagée qu'allongée sur le côté gauche avec un coussin entre les genoux, tripoter la télécommande, c'est une tentation facile.

Et de replay en replay, je suis tombée sur :

Ecran global

et j'ai enchaîné avec :

Internet, la pollution cachée

De quoi gamberger.

Mue par un violent besoin de sauver la planète, j'ai claudiqué du canapé jusqu'au bureau - Zeus sait ce que ça me coûte - et

j'ai vidé ma boite mail.

Et du même coup, mon réservoir à culpabilité.

Ce n'est pas tout.

Car depuis que j'ai appris que le gratin du high-tech mondial n'avait d'yeux que pour les écoles Steiner ou Montessori, je me félicite de planquer la tablette de Miss Cocotine à chaque fois qu'elle me court sur le haricot.

Car pendant que la vilaine-chose-qui-tue-tout-dialogue-dans-l'oeuf se couvre de toiles d'araignée, la pré-ado-mais-pas-tout-à-fait, elle, passe son temps à coller des petits bouts de papiers colorés.

Autrement dit, je ne suis pas une mauvaise mère.

En fait, depuis ce jour d'août 2012, où, attablée tranquillement dans notre fabuleuse taverne de Vamos en Crète, j'ai remarqué cette famille silencieuse - le père était rivé sur son ordinateur, la mère magnétisée par son portable et les enfants happés par une tablette - je me pose des questions sur le devenir de l'humanité.

Quel monde débile, non ?

Vous avez trois jours pour regarder les deux reportages et prendre conscience de l'absurdité de nos choix, des conséquences de notre dépendance, et lâcher un peu vos écrans.

Car chacun d'entre nous, à son petit niveau, peut agir.

Alors, je vous souhaite un superbe week-end de vraie vie.

Moi, je vais regarder le ciel bleu du double-four,

histoire de ne pas plomber mon data center.

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3 juin 2014

Parfois, le mauvais train peut vous amener à la bonne gare

Tendresse, subtilité, élégance, voilà un film épicé que j'ai adoré.

Jusqu'ici, je vivais paisiblement sans soupçonner l'existence des Dabbawallahs, mais après la projection, je me suis penchée avec gourmandise sur les explications du réalisateur Ritesh Batra :

Les «Dabbawallahs» rassemblent environ 5000 livreurs de Lunchbox. C’est un métier qui se transmet de père en fils. Tous les matins, les Dabbawallahs amènent les plats chauds préparés par les épouses sur le lieu de travail de leurs maris, puis ils retournent les boîtes vides l’après-midi. Depuis 120 ans, ils ont permis à la population de Bombay de consommer des plats faits maison au bureau. Ils se déplacent avec aisance à travers le réseau ferroviaire surchargé et les rues chaotiques de la ville. Les Dabbawallahs sont illettrés et emploient un système de codage complexe de couleurs et de symboles pour réussir à livrer les Lunchboxes dans ce labyrinthe qu’est Bombay. L’Université d’Harvard a étudié leur système de livraison et conclu que seulement une Lunchbox sur un million n’était pas livrée à la bonne adresse. THE LUNCHBOX est le récit de cette exception.

Voilà, si vous voulez vivre un moment de bonheur intense, vous connaissez la recette.

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3 juin 2014

L'argent ne fait pas le bonheur ?

Je vous avais déjà livré mon commentaire à deux balles sur le livre en 2013. Dans cette adaptation, j'ai bien aimé le jeu de Mathilde Seigner et les seconds rôles m'ont amusée. Quant à savoir s'il vaut mieux vendre du fil à Arras en plaisantant plutôt que de vivre dans une villa avec vue sur mer en tirant la tronche, je donne ma langue au chas.

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3 juin 2014

Amis pour la vie

A vrai dire, rien de transcendant dans l'histoire de cette bande de copains bizarrement assortis. La bande-annonce m'a fait mordre à l'hameçon mais, finalement, j'ai été un peu déçue car j'ai moins ri que je l'avais imaginé.

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