Le premier bouquin de mon été
Début juillet, mon nouveau rhumato m'expliquait, agaçé, que mon généraliste n'aurait jamais dû m'expédier chez l'ostéo en crise aigüe. Davantage de prudence m'aurait évité cette sciatique, qui, contrairement aux dires de ce dernier, n'était pas une évolution normale de ma lombalgie, mais une aggravation. Tout ce beau monde savait pertinnement que j'avais une hernie discale, tout de même.
Déboussolée par une telle révélation et écoeurée par les 208 € déboursés pour des prunes, je jetai mes anti-inflammatoires, mon Idogo, deux bouquins et un maillot dans ma Samsonite et filai à Nantes Atlantique,
pleine d'espoir.
Là-bas, loin du double-four et de ma fucking collectivité, je trouverais bien le moyen de me requinquer.
Peut-être pas au point de devenir aussi parfaite que l'imparfait de Christophe André.
Mais juste de pouvoir rentrer.