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Le petit monde de Cocotine

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4 mars 2014

Où est la clé ?

Ce n'est pas la question phare qui m'a attirée de prime abord, ni même les 5 moyens de manger moins de viande, mais plutôt la promesse globale :

Trouver du sens

Retrouver du temps

Sagesses, philo/psycho, écologie, humour, arts, vie numérique, slow life, ça me plaît bien, comme programme !

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4 mars 2014

La série du moment

Quitter Downton Abbey m'a fendu le coeur. Heureusement, grâce à ma copinaute Sylvie que je remercie chaleureusement, j'ai découvert Côté Passions et donc

Call the midwife

Ca se passe après-guerre à Londres dans l'East End, là où j'ai traîné mes guêtres la dernière fois que j'ai passé la Manche. Alors, évidemment, ça ne peut que m'enchanter et Miranda Hart est épatante ! Tous les épisodes sont sur D8.

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2 mars 2014

Noeud gordien

Pour préserver ma santé mentale, j'évite toute réunion de famille depuis des années. Mais s'il fallait en passer par là, ça ressemblerait sûrement à ça.

Un film où les sentiments emmêlés donnent envie de rire et de pleurer. Les acteurs sont tous excellents, Meryl Streep et Julia Roberts sont carrément brillantes.

 "Thank God, we can't tell the future,

we'd never get out of bed."

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2 mars 2014

Action

J'avais aimé "Pour elle" et "A bout portant".  Celui-ci est violent comme tout et truffé d'incohérences mais quand il s'agit de Vincent Lindon et de Gilles Lellouche, je suis complètement dépourvue de sens critique, c'est pitoyable.

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2 mars 2014

S'accrocher

Entre deux coups de vent, deux coups de grisaille, deux coups de grêle, je jette un oeil au fond du jardin en me disant :

Tiens le coup, spring's coming !

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b

c

d

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2 mars 2014

10 ans

Moi : Alors, qu'est-ce-que tu aimerais pour ton anniversaire ?

Miss Cocotine : Ben, j'aimerais bien une montre.

Moi : OK, quelle couleur ?

Miss Cocotine : Rouge, rose et vert, c'est mes couleurs préférées.

Moi : Ca serait bien que ça aille avec tout, non ?

Miss Cocotine, une lueur dans les yeux : Blanc !

Et se ravisant : Non, c'est tâchant.

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7 février 2014

Good morning happiness

Rien de neuf sous la pluie à part ce film démentiel de 2009 que j'ai enfin réussi à voir. Adopté dès les premières images comme

antidote à ma dépression hivernale.

Janvier et février sont dramatiquement longs pour moi qui ne suis pas l'heureuse propriétaire d'un chalet alpin assez luxueux pour que Stéphane Thébaut ait envie de venir y prendre un expresso.

Sans compter que ce matin, GB (Gentil Boss) m' a avoué, tout penaud, que la deuxième journée de formation n'avait pas pu être annulée. Mi avril, j'y repasse et à coup sûr, j'y trépasse.

Pray for me.

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6 février 2014

Le baratin du jeudi 6 février 2014

Ce matin, quand j'ai émergé à 6h43, après le quatrième chant d'oiseau frelaté, je ne me doutais pas que j'aurais une journée aussi trépidante.

Evidemment, je savais depuis des mois que GB (Gentil Boss) avait décidé, dans un élan de générosité, d'inscrire une dizaine de personnes à une formation de

rédaction de courriers

de deux jours, et qu'il m'avait arbitrairement incluse dans le lot, tout en me rassurant d'un je-sais-que-vous-n'en-avez-pas-besoin qui m'avait laissée perplexe.

Dans son esprit règne la politique du c'est-tout-le-monde-ou-personne.

Soit.

Il suffisait de filer un gnon à mon amour-propre et d'oublier les millions de lettres commerciales concoctées pour mes différents patrons bien ou mal-aimés depuis le 1er octobre 1981, date historique de mon entrée fracassante sur le marché du travail français.

Après tout, si par chance, l'animateur avait du peps, je pourrais peut-être survivre à l'épreuve.

C'est donc pleine d'espoir qu'à 8h29 ce matin, j'ai attrapé un bloc, un stylo et ma 1/2 Cristaline pour rejoindre mes collègues et faire connaissance avec notre nouveau gourou.

La chute a été rude.

A 8h57, ma voisine de droite m'encourageait d'un il-est-un-peu-mou-du-genou-non-? et mon voisin de gauche gribouillait frénétiquement son Conquérant.

Face à moi, le formateur qui n'avait manifestement rien préparer, pédalait dans la vase.

Au bout de 2 heures, on en était encore à définir nos supposés besoins et plus l'affaire pataugeait, plus je voyais GB qui fulminait.

Armé de photocopies que la dévolue aux ressources inhumaines lui avait fournies, l'animateur a infligé au groupe la correction des courriers bourrés de fautes d'orthographe et de syntaxe des petits camarades présents.

Ca permet de règler quelques comptes mais pas forcément de progresser.

Pour résumer son propos, il nous a conseillé d'insuffler

un pragmatisme à l'anglo-saxonne

dans des courriers partant chez des élus qui, eux, n'ont rien de pragmatique, ni d'anglo-saxon, et adorent mariner dans le procédurier.

Ca m'a scotché le sourcil gauche en l'air mais why not ? Après tout, c'est peut-être ça dont ils auraient besoin.

Visiblement à court d'idées, il a enchaîné d'un mais-qu'est-ce-qu'on-va-faire-maintenant et GB lui a flanqué un pertinent je-sais-pas-c'est-vous-qui-animez dans les gencives.

Le hors-sujet s'est alors imposé et le temps passant, mes accolytes se sont tassés lentement mais sûrement sur leur chaise.

A 16h46, l'animateur, visiblement las, a abdiqué d'un ben-on-va-peut-être-s'arrêter.

Silence et coups d'oeil étonnés.

Sentant le vent tourner, il s'est ravisé et, sans filet, a lancé à la ronde : Est-ce-que ce qu'on a fait aujourd'hui correspond à vos attentes ?

Là, j'ai cru que GB allait clamser d'un coup.

A 16h59, tout le monde s'enfuyait, le visage défait.

Et à 17h28, je recevais un SMS de mon-responsable-bien-aimé m'informant que la deuxième journée de formation avait été annulée.

GB avait craqué, c'était à parier.

Autant vous dire que ce soir, il était vital que je me trouve un nouveau motto :

Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir.

4 février 2014

Aller voir ailleurs

Oser partir.

Pour réfléchir et renaître.

Lucie, elle, elle le fait.

Et elle a bien raison.

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3 février 2014

Le baratin du lundi 3 février 2014

Pendant de longs mois, je me suis interdit de penser, et surtout d’écrire, que ce boulot pour lequel je m’étais battue pendant de si longues et sombres années me pompait franchement l’air.

Comment aurais-je pu me permettre cette audace quand autant de seniors frappaient à la porte de Pôle Emploi chaque matin ? Lucky me, malgré ma date de péremption avérée, j’étais enfin passée du bon côté de la barrière. Je n'allais tout de même pas, en plus, venir pleurnicher sur mon blog à deux balles.

Surtout que le gros risque, c'était d'y rencontrer de prétendues bonnes âmes toujours prêtes à distribuer du «Y’a pas de sots métiers ! ».

De quoi plonger encore plus profond.

Parce que le problème n’est pas là.

Il est dans ma tête.

Je ne suis pas fabriquée pour supporter des systèmes débilitants toute la journée,  passer d’une

tâche « à la con »

à l'autre et démêler des histoires de récré.

Je n’y trouve pas de sens.

Et Zeus sait que quand un pauvre zèbre ne trouve aucun sel dans ses journées, il peut vite s'emmêler les rayures.

Contrairement à certains de mes collègues qui sont tombés dedans quand ils étaient petits, Papa et Maman en étant de fervents adeptes, je n’ai jamais eu envie de travailler dans la Fonction Publique.

J’y suis par dépit.

Parce que son fonctionnement est bien souvent aberrant. Non pas à cause des agents qui y travaillent et qui le font, en grande partie, avec conviction et dévotion, mais à cause de ceux qui y font la pluie et le beau temps en freinant souvent des quatre fers, et qui, malencontreusement, parfois, confondent intérêts personnels et intérêts collectifs. Et ce ne sont certainement pas les reportages croustillants de Zone Interdite, hier soir, qui auraient pu me remonter le moral.

Comme une mouche scotchée au serpentin d'une masure, je me sens fichue.

A quoi je sers ?

A rien, je ne suis qu’un pantin.

Un moment, pourtant, j’étais persuadée qu’il existait des postes intéressants dans la FPT et que je pourrais, éventuellement, y avoir accès, mais depuis que je me suis ratatinée au concours et que je suis donc certaine de végéter dans ma catégorie pendant encore au moins deux ans, comme-qui-dirait, j’ai perdu la foi.

Alors que faire ?

Continuer à vivre par procuration en regardant des séries, claquer 30 € pour avoir l’illusion de me faire plaisir et m’enfiler ½ comprimé d’Alprazolam de temps à autre ou

partir définitivement avec Mars One ?

Si Bill Nighy ne vient pas m'enlever d'ici 2024, je grimpe dans le vaisseau. De gratte-papier, je passe à pionnier, et s'il faut en crever, au moins, ce sera avec panache.

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