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Le petit monde de Cocotine

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16 avril 2010

Un petit bout d'ailleurs

Ce lilas est arrivé dans le double four tout petit, en provenance du lopin périgourdin de ma grand-mère. Mais au jardin, patience est maître mot. Ca fait trois ans que je guette une fleur. Eh bien, ça y est. Pas de quoi faire des bouquets dégoulinants mais on tient le bon bout... En tout cas, j'aime l'idée qu'en observant certaines de mes petites pensionnaires, mes pensées s'envolent doucement vers l'endroit d'où elles viennent ou vers la personne qui me les a offertes.

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14 avril 2010

Chronique d'une mort annoncée, épisode number thirty four

Cette aventure rocambolesque touche à sa fin. Lentement mais sûrement, l'homme a veillé sur les finitions : une plinthe par ci, une prise par là et tout est doucement rentré dans l'ordre.

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Le moment est donc venu de vous faire ma Valérie Damidot en vous priant de quitter les lieux sans ambages. Mais je vous préviens. Le before-after avec musique d'ambiance, effets très spéciaux et musique de circonstance ne viendra pas aussi vite qu'à la téloche car trouver un miroir adéquat semble beaucoup plus ardu que d'aller charger des sacs de mortier chez Brico-Dépôt. En quelque sorte, on a fait le plus facile...

14 avril 2010

Back home

Quand la tempête monte et que le double four commence à me sortir par les yeux, je sais qu'il est temps de remonter chez moi. Quatorze mois sans tâter du bitume parisien et je suis prête à faire les 383 km en rampant. Et tout le monde sait à quel point voir Paris avec des yeux de touriste, c'est d'un luxe écœurant.

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12 avril 2010

Potins de couples

Cette semaine number 14 de l'an 2010 m'a collé la peur au ventre.

Complot, enquête de police, contre espionnage, tous les ingrédients réunis pour un nouveau James Bond. Assurément. Il paraît même que c'est Pal qui va remplacer Daniel Craig, qu'il aura à démanteler un réseau de chouans sanguinaires prêts à tout pour garder leurs chambres avec vue et que c'est Mickael Vendetta, ce héros à la verve étourdissante, qui l'aidera à les décimer, laissant l'agent 007 conclure avec Carla dans une scène finale très suggestive et très happy.

Tétanisée par tant de violence, j'ai enfin osé appuyer sur le bouton de celle-qui-me-dit-tout-sur-ce-monde-débile. Lui clouer le bec relevait du vital. Faire le tri dans toutes ces supposées informations devenait infiniment trop ardu. Il fallait que j'accorde un break à mon armée de neurones avant qu'elle ne me dépose un énième préavis de grève, m'imposant un Alzheimer précoce. L'air de rien, pour l'amadouer, j'ai mis Bruni-Biolay de côté et je l'ai bercée de Vivaldi-Holiday. Ca a marché du feu de Dieu. Elle m'a collé une paix royale.

Sauf un petit dissident qui a pris un malin plaisir à venir me répéter inlassablement "Y'a pas de fumée sans feu, y'a pas de fumée sans feu, y'a pas de fumée sans feu."

Mais cette sérénade a stoppé net quand l'homme m'a brutalement ramené à mon parcours terrestre très ordinaire en déchargeant, toujours avec l'aide dévouée du même complice, un réfrigérateur géant. Là, j'ai décidé qu'il était urgent de rebrancher mes connexions pour analyser la situation :

Mais pourquoi diable l'homme me couvrait-il ainsi de cadeaux somptueux, transformant la chaumière en salon des arts ménagers ?

Un doute m'est tombé dessus froidement. Et si c'était juste les ustensiles nécessaires à la mise en pratique du "Manuel scolaire d'économie domestique pour les femmes de 1960" que ma copine Elisabeth m'a envoyé l'autre jour pour plaisanter et qui commence comme ça :

"Faites en sorte que le souper soit prêt. Préparez les choses à l'avance, le soir précédent s'il le faut, afin qu'un délicieux repas l'attende à son retour du travail...."

Trempée de sueur à l'idée qu'il pourrait exiger sous peu que je ne m'habille plus qu'en vintage sixties et que je ne lise que des roman-feuilletons, j'ai sauté dans ma décapotable et je me suis sauvée au cinéma avant que mes prérogatives ne soient réduites à peau de chagrin.

Vous pouvez donc lancer cette rumeur affolante qu'entre l'homme et moi, y'a de l'eau dans le gaz.

Bonne semaine à tous !

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Illustration Gil Elvgren

11 avril 2010

Au tour des tulipes

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11 avril 2010

Réveil du cerisier

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11 avril 2010

Un dimanche de labeur

En avril, c'est le moment où jamais de nettoyer le potager, de jeter quelques poignées de corne torréfiée dans les carrés, de réfléchir sur les douceurs que je vais y planter et de mettre quelques graines en terre. Aujourd'hui, c'était le tour de la coriandre. De quoi se vider la tête.

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11 avril 2010

Pizzamania

Fantômette m'a donné envie de me lancer dans la pizza du samedi soir. Eau, sel, miel, farine, levure (c'est la recette de notre bien-aimé Jamie) et un coup de MAP le vendredi soir. Le lendemain, le tour de main de l'homme sous le regard ébloui de Miss Cocotine et 15 à 20 minutes de four. Bon, c'est sûr, l'Ariston ne vaut pas un clou par rapport au feu de bois mais au moins, c'est bien garni et beaucoup moins cher que la camionnette. J'ai pas des soirées vertigineuses, quand même ?

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11 avril 2010

A contre courant

Samedi, alors que le soleil pétait de mille feux, j'ai décidé de m'enfermer dans le noir... pour voir ce film de Anne le Ny. J'en suis ressortie troublée. On rit mais on réfléchit. Tout à fait ma tasse de thé.

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Son premier film m'était déjà resté gravé. Elle plonge dans les tabous avec délice mais sans tomber dans le méchant mélo. C'est fin et les acteurs sont grandioses.

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9 avril 2010

Le clou du spectacle

L'avantage non négligeable de Plouhinec, c'est sa crêperie bio, Le Clos Marine. On y a campé et dès les premières bouchées, on l'a élue number one de notre top ten. Que des produits de qualité et en plus, ce n'est même pas cher ! Eh oui, ça existe. Il suffit juste de chercher un peu car en matière de crêperie, on peut vraiment dire qu'il y a à boire et à manger ! Tellement facile de viser un maximum de marge en nous prenant pour des ânes...

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