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Le petit monde de Cocotine

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11 octobre 2013

Orientation professionnelle

Miss Cocotine sortant de sa douche, la serviette sur les épaules, un bandeau dans les cheveux et les fesses à l'air : Moi,

je veux régner sur la France !

Moi, épatée : Sans blague... Ben, habille-toi déjà !

Miss Cocotine, moins mégalo (quoique) : Ou je veux être la police, les gendarmes

ou pédiacologue !

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9 octobre 2013

Le baratin du mercredi 9 octobre 2013

Hier soir, à 20h40, je ne parlais pas toute seule sur un banc, mais bien calée dans mon canapé. Une soirée pimentée de plus à hésiter entre France 2, Arte ou M6 s'annonçait.

Bizaremment, le destin en a décidé autrement et je me suis soudain retrouvée sur France 5 face à ce titre aguichant :

"Dans la peau d'un chômeur de plus de 50 ans".

Animée du masochisme le plus aigü, j'ai suivi Gilles de Maistre, un journaliste de 52 ans qui, pendant neuf mois (seulement...), a cherché un job sous le pseudo de Gilles Lafon, responsable commercial.

Pour de faux.

Le bienheureux.

Plus les regards hagards et les vies brisées défilaient, plus je revivais mes sept années de lutte et je me disais que si je n'avais pas eu l'idée de venir faire ici mon coming out de demandeur d'emploi de longue durée un certain 28 septembre 2008 à 15h03, j'aurais certainement laissé davantage de plumes sur le chemin.

Job wanted,

84 billets pour vaincre l'humiliation,

l'ignorance ou le déni.

Cependant, si j'ai écrit, j'écris et j'écrirai encore, je me garde bien, en revanche, de parler de cette période à quiconque. La naïveté et l'incrédulité de ceux qui n'ont jamais connu cette descente aux enfers les poussent facilement à penser que j'en rajoute et je finis taxée d'adepte de la victimisation.

Les pauvres.

Un jour, ils pourraient bien tomber de haut, eux aussi.

Difficile, cependant, de vous conseiller ces 52 minutes de vraie vie.

A moins que vous n'ayez moins de 43 ans, l'âge auquel le vilain petit monde du travail français m'a collée cette étiquette de

senior.

Car mieux vaut être préparé à cette mise au rancart, mieux vaut savoir qu'on devra accepter un job qui ne correspond pas du tout à l'expérience acquise, mieux vaut savoir qu'on se retrouvera décalé dans un milieu professionnel étranger à ce qu'on a connu, mieux vaut savoir que le salaire des jours heureux, celui pour lequel on s'est battu et qu'on a largement mérité, sera salement amputé.

Dans le meilleur des cas.

Le mien.

Bon courage aux demandeurs d'emploi qui témoignent dans le reportage et qui cherchent, pour certains, depuis  10 ans, et à tous les autres qui s'en prennent plein la figure dans l'ombre.

21,6% des chômeurs ont plus de 45 ans.

Un tour, pour le fun, sur Service-Public.fr où l'on peut lire "Le départ à la retraite à partir de 62 ans s'applique donc uniquement si vous êtes né à partir du 1er janvier 1955."

Je vous laisse faire la soustraction : 62 - 45 (voire 43) = ?

Merci pour vos petits mots

qui m'ont indéniablement soutenue

pendant ces très longues années

que je ne parviens pas à oublier.

PS : Intéressant aussi, l'entretien qui suit le documentaire entre Carole Gaessler et ses invités : Gilles Mirieu de Labarre, président de "Solidarités nouvelles face au chômage" et le sociologue Serge Guérin.

9 octobre 2013

Mouetthérapie

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7 octobre 2013

Le baratin du lundi 7 octobre 2013

Depuis que je me cramponne au bas de l’échelle de la FPT du double-four, je n’ai plus aucune minute à consacrer à ma déprime récurrente.

Fière de ma victoire sur moi-même après 7 ans d’errance à Pôle Emploi, j’ai fait ma prétentieuse et l’ai flanquée derechef aux oubliettes pour jouir pleinement de ma nouvelle vie de stagiaire.

Mis à part quelques petits loupés dus à des pointes d'extra-lucidité forcément néfastes, je me suis niée et pliée en ignorant les propos gras qui traînaient ça et là. J’ai refoulé les mais-qu’est-ce-que-je-fous-là et les comment-j’ai-pu-tomber-si-bas en tapant, photocopiant et scannant plus vite que mon ombre.

D'efforts en renoncements, j'ai atteint mon but : me faire accepter par le groupe.

Soûlée par un quotidien avilissant et terrassée par l’ennui ambiant, j’ai fini par m'endormir tous les soirs sur le canapé, à l'aise dans ma peau de surdouée

totalement sous douée.

Et ma vie a défilé, merveilleusement affligeante.

Jusqu’au jour où, après nous avoir obligés à empaqueter des dizaines de dossiers et à les déballer au milieu d'un chantier digne de ceux de Valérie Damidot, ma collectivité a inauguré ses nouveaux locaux en grande pompe.

C’était un samedi matin, le ciel était dégagé et mon dos bloqué.

Toute à ma joie de participer à ce happening incontournable, j'arborais le moins sincère des sourires quand, devant d’autres participants, l’un de mes collègues a cru bon de m’interpeller d’un :

« Y’a un élu qui cherche les toilettes ! Tu veux pas y aller ? Il a besoin de quelqu’un pour lui tenir ! »

Et c'est là qu'elle est revenue me frapper en pleine figure.

Ma dépression existentielle.

En un quart de seconde, mon humeur a viré et mes neurones, jusque-là savamment maîtrisés, se sont déchaînés.

Depuis ce jour d’exception, je suis aussi blue que Jasmine.

Cerise sur le gâteau, le semaine suivante, alors que je branchais une prise électrique, l’un de ses acolytes, 26 ans et toutes ses dents, a fait irruption dans mon espace en m’apostrophant d’un :

« T’es déjà sous le bureau à cette heure-ci ?! »

Dés-intégrée par tant de stupidité, je suis entrée dans une période illimitée de misanthropie et j'erre désormais dans les couloirs en évitant de chercher un sens à ma vie.

La passer à s'auto-censurer au milieu d'énergumènes qui ne maîtrisent pas le présent du subjonctif , c'était déjà consternant, mais là, c'est devenu accablant.

Pourvu que je ne finisse pas sur un banc à parler toute seule.

29 septembre 2013

Déclassée

De la dépendance à la déchéance, c'est plutôt sombre. Cate Blanchett y est fantastique. Ma gourmandise du jour.

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28 septembre 2013

Tourner la page

Depuis que je cours du matin au soir, j'ai délaissé la déco de ma bicoque à deux balles. Mais en ces premières journées d'automne, j'ai une envie furieuse de faire le tri et de passer à autre chose. Ma première cible, le canapé troué qui me fait pitié, ma deuxième, le lustre et les appliques à pampilles que je ne peux plus voir en peinture et ma troisième, l'armoire de ma chambre qui me donne des cauchemars. En attendant de mettre mes plans diaboliques à exécution, je bave sur le catalogue automne-hiver de

Bloomingville

1Photo Bloomingville

je me perds sur le site de

Tsé & Tsé associés

3b66efa5aaf14cc44f6c7fd2e6cf59ef7f7a1f49Photo Tsé & Tsé associés

et je me noie dans la gamme de

Linum

Linum-HT13_0011Photo Linum

C'est bon de rêver, non ?

28 septembre 2013

Un dernier chouïa de réchauffé

28 septembre 2013

Encore du réchauffé

Puis le soleil est apparu timidement lorsqu'on est monté sur le toit de l'Ecole d'Architecture et là, très belle surprise avec cette superbe vue sur la ville.

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28 septembre 2013

Du réchauffé

Pour X et Y raisons, Nantes n'est pas une ville qui me fait vibrer, mais comme rien n'est jamais tout noir ou tout blanc, j'en aime bien certains coins tout de même. Fin août, à l'occasion du Voyage à Nantes, j'ai embarqué la Cocotine's family dans une petite virée sur l'île de Nantes. Ca a commencé dans la grisaille.

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28 septembre 2013

J'aime mon ciné

La seule incartade que j'ai commis ces dernières semaines, c'est de continuer à utiliser ma carte UGC. Et du coup, je viens ici, ce matin, vous livrer mes impressions à deux balles sur les derniers films que j'ai choisis.

Tout frais, j'ai emméné Miss Cocotine le voir hier soir, histoire qu'elle soit consciente, cette petite, qu'ailleurs, l'école est perçue comme un luxe. Les vrais héros de notre temps, ces gamins. Tous ces sourires, une leçon. Comme ils disent sur l'affiche : c'est extraordinaire.

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Gros pétage de plomb pour cette restauratrice qui vit avec sa mère. On la comprend, mais pour échouer dans un bar country perdu en pleine Bretagne profonde, faut vraiment que ce soit intense. Plus les kilomètres défilent, plus sa coiffure part en vrille et plus elle fume. Mais l'esssentiel, c'est que, bien loin de son point de départ, elle trouve son happy end.

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Survoler un bout de l'histoire des Etats-Unis aux côtés de Forest Withaker, j'ai adoré, en fait. Et Oprah Winfreh n'est pas mal non plus. Mon coup de coeur de ces derniers jours.

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Le sujet n'est pas des plus joyeux : le personnel embauché en contrat temporaire dans les centrales nucléaires, celui qui descend le plus au coeur. Mais comme j'aime bien Tahar Rahim et que je raffole d'Olivier Gourmet, c'est passé. A réserver pour le jour où vous vous sentez fort comme un roc.

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Celui-ci, je l'avais repéré mais raté au ciné. C'est un polar très bien ficelé et du coup, je l'ai propulsé en haut de mon top ten 2013. Je ne vous en dirai pas plus à part "Ne passez pas à côté.".

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Léon n'a pas forcément les mêmes goûts que moi. C'est étrange, mais à la longue, je m'y suis faite. Un soir de liberté, il a voulu m'embarquer voir ce polar qui ne me disait pas grand chose. J'ai suivi en râlant un peu et au final, à part la fin, j'ai trouvé l'ensemble assez divertissant.

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Benoît Poelvoorde, comment dire ? Je l'aime plus que de raison. Et puis, se trouver une place sur la terre, depuis que je suis en âge de raisonner, c'est une question qui me hante. Alors, forcément, cette histoire m'a remuée.

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