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Le petit monde de Cocotine

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16 décembre 2008

Grrrrrrrrrrrrrrr !

Quand j'étais petite, le bon docteur Gaspard rappliquait à la maison dès qu'on avait un pet de travers... et ne repartait jamais sans avoir rédigé deux pages d'ordonnance. Pas un antibiotique qui n'ait traversé mon petit corps ! C'était le temps du rock' n' roll. Les labo étaient heureux et la sécu pimpante...

Aujourd'hui, on a beau avoir 39,5° et pas de voiture, le médecin, il reste dans son cabinet. Et quand on arrive à s'y trainer quand même, on en ressort tout penaud sans aucune prescription.

Tiens, ça me rappelle quelque chose... Londres, 1998. Quand je me pointais chez le GP (General Practitionner) et que j'en repartais en me disant : "Mais c'est quoi, ce bins ? Y sont fous, dans ce pays !"...

Mon toubib, il doit être au top ten de la sécu ! Un sacré bon élément. Ses conseils, c'est "Vous rentrez chez vous, vous vous couchez et vous attendez que les jours passent. Si ça ne va pas mieux, vous me rappelez.". Éventuellement du paracétamol de temps en temps. Tant pis si tu tousses comme une perdue, tant pis si tu craches des trucs bizarres de toutes les couleurs, tant pis si ton nez est un chou-fleur ! On te l'a rabâché : "LES ANTIBIOTIQUES, C'EST PAS AUTOMATIQUE."

Attendre, attendre... J'ai pris un coup de sang hier soir. Après avoir râlé un bon coup devant un M. Cocotine médusé : "Oui, si ça continue comme ça, j'vais aux urgences !", j'ai pris le taureau par les cornes et sécateur au poing, j'ai déboulé dans le jardin pour cueillir du thym. J'ai fait une tisane pour Miss Cocotine qui après avoir fait plein de grimaces, m'a tout vomi dans les plumes. Puis, on est passé à l'inhalateur et à l'homéopathie. La nature va-t-elle se montrer à la hauteur ?

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Edit de ce matin : Alors, les antibiotiques, c'est peut-être pas automatique, mais dans notre cas, c'était nécessaire ! Un nouveau coup de calcaire hier soir m'a fait changé de crèmerie et ce matin, j'ai amené Miss Cocotine chez son nouveau docteur qui lui a fait... devinez quoi... une ordonnance !  La puce avait juste une otite, un début de bronchite, de la sinusite et la gorge pleine de pus...

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14 décembre 2008

Douceurs de l'est

Je les ai découverts quand je travaillais à Londres. Un de nos fournisseurs allemands nous en avait envoyés pour Noël. Les petits gâteaux de Lebkuchen-Schmidt... Eh bien, M. Cocotine en a trouvés jeudi à la Grande Epicerie de Paris et me les a offerts avec du thé Mariage. Un vrai prince charmant ! Faut dire que , pendant que je restais scotchée à la maison à veiller Miss Cocotine qui avait 39° de fièvre, il a filé à Paris pour bosser... Euh... bosser... Tu parles ! Se balader de Fauchon à Hermé en passant par Lenôtre et Dalloyau, c'est pas hyper violent, comme planning !

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13 décembre 2008

Esprit de Noël

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11 décembre 2008

Une parenthèse poétique

Si vous êtes dans le coin, courez à la médiathèque Hermeland à Saint-Herblain pour découvrir Atsuko Ishii. C'est jusqu'au 10 janvier et moi, j'ai trouvé ça sublime.

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7 décembre 2008

Lumière d'hiver

Partir au fin fond de la forêt à la recherche de bouts de nature pour décorer la maison...

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et s'arrêter pour boire un chocolat chaud mitonné par M. Cocotine, c'est top !

Essayez, je vous donne la recette :

Pour faire un VRAI et un BON chocolat chaud pour trois personnes, on prend trois mugs de lait. On verse un mug de lait dans une casserole et on fait chauffer doucement. On retire la casserole du feu (très important) et on ajoute 90 g de bon chocolat (pas de la poudre, du vrai chocolat). On laisse fondre en remuant avec un fouet. On ajoute les deux autres mugs de lait et on remet sur le feu. On remue avec le fouet et on ne fait surtout pas bouillir. Et voilà !


Découvrez Aimee Mann!

 

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7 décembre 2008

Boules et guirlandes...

J'ai toujours été une inconditionnelle de l'Epicea parce qu'IL SENT BON et que l'odeur du sapin qui envahit la maison, c'est magique... Mais cette année, on avait tellement envie de l'avoir là, maintenant, tout de suite,  que j'ai faibli et qu'on a opté pour un Nordman, histoire qu'il ait encore quelques épines le jour de Noël. Et après tout, si on colle son nez dessus, on peut quand même vibrer !

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7 décembre 2008

Stagiaire libérée !

Yes, c'est fini ! Ce foutu stage est bouclé. Trois semaines interminables.

Arrivée pleine de bonne volonté et dans l'espoir de partager,  j'ai vite compris que mon "statut" de stagiaire me donnait juste droit au port d'une cape d'invisibilité...

La demi-heure royalement accordée pour déjeuner m'a permis pendant deux jours de mesurer à quel point mes super collègues n'avaient, elles, aucune intention de jouer l'ouverture. Lassée d'être totalement ignorée et l'ego en berne, j'ai décidé de ne plus remettre les pieds à la cantoche et de manger dans les bois alentours, un tête-à-tête avec des arbres même nus me paraissant toujours plus excitant que de me colleter des tronches en biais. Et vous le croirez ou non, jai tenu le coup jusqu'au bout.

Malgré tout, au fil des jours et des besoins en photocopies, saisie bête et méchante et même agrafage (!), certaines ont réussi à mémoriser mon prénom et ma tutrice s'est même subitement intéressée à moi le 3ème jour en me lancant un : "Mais kes ta comme niveau d'études ?"... Là, je l'ai regardée en me demandant si c'était bien à cette fille que j'avais déjà envoyé mon CV quatre fois et puis, j'ai répondu docilement. Ce qui m'a valu un retour hilarant : "Ah ouais, t'as quand même des bagages !". Ben oui, ma chérie,  j'ai beau être stagiaire, je n'en ai pas moins un cerveau.

La communication étant ainsi établie, il s'agissait de jouer serré et de veiller à maintenir le lien pour cohabiter en bonne intelligence pendant ces trois semaines. Et j'ai tellement bien manœuvré que j'ai même obtenu quelques confidences qui m'ont finalement permis de comprendre pourquoi l'ambiance était aussi glauque dans les couloirs.

Comme un refrain connu... Rachat par un groupe financier et changement de direction plutôt mal digérée. Le coeur du problème était là. Et quand un type a déboulé dans le bureau sans frapper, sans dire bonjour pour interroger brutalement ma collègue écarlate et tremblante et repartir aussi sec sans dire ni merci ni au revoir,  j'ai réalisée que C'ETAIT LUI, le monstre qui terrorisait tout le monde.

Hyper décevant d'ailleurs. Même pas balèze ! Tout petit et insignifiant. Si seulement on m'avait livré une baguette magique avec la cape d'invisibilité, je l'aurais illico transformé en quelque chose d'horriblement humiliant...

La vie en entreprise est décidément toujours aussi captivante.

Bref, vendredi soir, je les ai tous quittés sans aucun état d'âme et rentrée à la maison,  j'ai fait un bon gros cake pour fêter ça !

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4 décembre 2008

Complètement séduite...

MON livre de l'année même si ce n'est pas son dernier (que j'ai d'ailleurs mis illico sur ma liste au Père Noël...).  J'ai découvert Jean-Paul Dubois et je suis tombée sous le charme. Vision parfois amère mais si vraie de ces cinquante dernières années. Souvent caustique. On rit et on pleure. Ma tasse de thé !

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Un passage qui résonne tellement en moi actuellement...

"Ce qu'Anna appelait le monde réel était l'univers des affaires, un globe suffisant et mature régi par des gens avisés, responsables, embauchant à la petite cuillère, licenciant à grands seaux, transformant habilement le travail en une denrée aussi rare que le cobalt et dressant des générations entières à l'humiliant exercice de la génuflexion."

4 décembre 2008

Ultra simple

et ultra bon ! Ma version de la mousse de betteraves...

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Les ingrédients :

- 2 betteraves
- 2 cuillères à soupe de crème fraîche
- du lait (moi, je prends du lait de soja mais peu importe)
- le jus d'une orange
- un petit morceau de gingembre frais rapé

On met tout dans le mixer et on appuie sur le bouton. Puis, on verse dans de jolis verres et on ajoute du persil.

Allez-y ! C'est délicieux !

4 décembre 2008

Touche finale

Il était temps... Dimanche, j'ai peaufiné mon calendrier de l'Avent et en cachette, on a rempli les petits sacs de mille douceurs dégotées par M. Cocotine...

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Puis on les a suspendus avec des pinces à linge... et voilà le résultat...

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Quatre soirs déjà que les yeux de Miss Cocotine brillent de plaisir en rentrant de l'école...

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