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Le petit monde de Cocotine

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30 août 2013

Kakopetria et son moulin

Niché au coeur des Troodos (le massif montagneux de Chypre), ce petit village vaut le détour, ne serait-ce que pour manger une truite au Mylos restaurant perché au dernier étage du Mill Hotel. Superbe vue garantie !

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25 août 2013

Trier le bon grain de l'ivraie

Le port de Paphos a beaucoup évolué en 9 ans et malheureusement, une multitude de restaurants s'y livrent une guerre sans merci, haraguant tout ce qui porte bob et APN. Mais si, bravement, on arrive à passer au travers, les bateaux de pêche qui sont amarrés au pied du château ont, eux, gardé beaucoup de charme. C'est à peu près tout ce que j'ai trouvé d'autenthique dans cette ville dévorée par le tourisme, mis à part

la taverne Hondros,

signalée par le Lonely Planet comme étant le plus ancien de Paphos et où l'on s'est régalé de stifado et d'aubergines au four.

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25 août 2013

Du temps des Ptolémées

Armés d'un chapeau et d'une bouteille d'eau, nous avons fait un grand saut dans le passé en visitant

le site archéo de Paphos

et admiré ses incroyables mosaïques datant des IIème et IIIème siècles.

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25 août 2013

Toutes les lumières

Celle, toute douce, du matin, celle, écrasante de midi, et celle du soir, rosée. Rouler encore et toujours, regarder les chardons, lancer des yassas, mettre de la musique grecque à fond, s'aventurer sur les routes les plus improbables, capter tous les sourires, s'arrêter pour parler à un berger, avoir les tongs pleines de poussière, voir du pays, être insatiable, se gorger de lumières, 

et laisser Chypre rentrer dans son coeur.

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25 août 2013

Au coeur de la vie chypriote

Lofou et ses acolytes sont considérés comme étant les plus beaux villages de Chypre. C'est le Lonely qui me l'a dit. Du coup, à peine les valises posées, la Cocotine's family a fait le tour des alentours pour aller vérifier l'info :

Silikou, Doros et Laneia,

c'est vrai, sont très pittoresques et les quelques chypriotes que nous y avons croisés nous ont accueillis avec bienveillance. Et quoi de plus réconfortant que le sourire d'une yaya (mamie en grec) ou quelques phrases échangées avec le patron de la taverne ?

En tout cas, pas de fesses russes en vue.

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25 août 2013

J'ai testé les urgences chypriotes

Miss Cocotine a cette particularité d'avoir la peau qui attire des hordes de moustiques voraces et je ne pars jamais sans mes huiles de géranimum rosat et de lavandula spica.

Mais cette année, ça n'a pas suffit.

Le lendemain de notre arrivée à Lofou, elle avait déjà été attaquée massivement et l'enquêtre que j'ai faite pour retrouver les coupables ne m'a menée qu'à cette conclusion : les specimens du double-four que j'aspire facilement avec mon Black & Decker n'étaient que des petits joueurs, j'avais affaire là à

l'élite du moustique,

quasi invisible et diablement sournois.

A grand renfort de prises toxiques et de moustiquaires de fortune, on a alors tenté de protéger Miss Cocotine. Peine perdue, le troisième jour, la pauvre petite avait encore davantage de piqûres et le quatrième, on en comptait facilement une centaine.

Consulter un médecin devînt, d'un coup d'un seul, la priorité du jour.

Armés de nos jolies

cartes de sécurité sociale européennes,

nous nous sommes donc pointés à l'hôpital de Lemesos et après avoir été bringuebalés de service en service, nous avons échoué aux urgences, là où une quinzaine de personnes attendaient déjà dans un silence éloquent.

Une heure après, rien n'avait bougé.

Une heures plus tard, quelques chypriotes commençaient à montrer des signes d'impatience et les plus agaçés se sont finalement mis à cogner dans la porte verrouillée menant à la salle de soins. De l'autre côté de la cloison, l'une des infirmières a répondu en hurlant.

A ce moment-là, j'ai amèrement regretté de n'avoir pas persévéré dans mon aprentissage du grec et avide de savoir qui allait tuer l'autre, j'ai sollicité mon voisin d'un do-you-speak-English-what's-happening-?.

It's-busy-we-have-to-be-patient,

m'a-t-il refourgué en résumé.

Une heure supplémentaire et la salle était proche de l'émeute, tout le monde mettant son grain de sel dans l'histoire, y compris les policiers en poste dans le bureau flanqué au sein des urgences.

Au bout de trois heures et demie d'attente, l'ambiance était devenue surréaliste, Léon était proche de l'hypoglycémie et Miss Cocotine m'avait déjà assommée de 357 Maman-ça-me-gratte.

Comme j'avais remarqué que de vraies urgences arrivaient régulièrement sur brancard par une autre porte et que je sentais qu'on n'était pas sorti de l'auberge, j'ai décidé de sauver la famille.

On a levé le camp.

Après avoir erré dans Lemesos à la recherche d'une pharmacie ouverte à 14h30, on a fini, fourbus, au kebab du coin, histoire de garder le pater familias en vie. Une fois son estomac rempli et son taux de sucre ragaillardi, je me suis repenchée sur le cas épineux de l'allergie probable de ma fille et c'est là que la providence nous a menés chez un pharmacien qui nous a expédiés à la polyclinique.

En deux temps trois mouvements, Miss Cocotine a bénéficié d'un accueil VIP et une pédiatre l'a examinée de la tête aux pieds puis imbibée de cortisone.

On frôlait l'happy end quand la doctoresse s'est mise à m'expliquer que la nuit qui venait serait déterminante :

"Je souhaite la garder en observation cette nuit. Elle peut avoir la gorge qui gonfle et s'étouffer. On ne sait pas avec une allergie. Si vous la gardez, vous devez vous relayer et la veiller toute la nuit pour voir comment ça évolue. Si elle a de la fièvre, il faut l'amener d'urgence à l'hôpital, vous aurez 20 minutes, pas plus. Et comme vous êtes à Lofou..."

Le sourcil gauche en l'air,  j'ai tout de suite analysé l'information. Lofou-Lemesos, c'était 30 minutes et Léon ne maîtrisait pas encore la conduite à gauche, surtout en pleine nuit. Ca sentait le roussi.

Pour m'achever, elle a ajouté :

"I have to tell you."

Là, j'ai regardé Léon qui, pas angoissé pour un sou, m'a crédité d'un mais-non-ça-va-aller auquel j'ai répondu d'un oeil foudroyant. Sa fille était potentiellement mourante et ça ne le bouleversait pas plus que ça. Remettant à plus tard l'intention de lui règler son compte, j'ai filé à l'accueil pour m'enquérir du coût d'une nuit à la clinique et essayé, sans espoir, de leur refiler ma carte toute neuve. Evidemment, ça n'a pas marché.

J'ai payé la consultation, salué le service en promettant de rappeler deux heures après pour donner des news, filé acheter les médicaments et remballé ma gamine à pois pour lui prodiguer les soins préconisés, là-haut sur ma colline bien-aimée.

En fin de soirée, le médicament ayant fait son effet, Miss Cocotine avait cessé de se gratter et recommencé à faire les 400 coups. J'ai téléphoné, comme promis, au médecin qui m'a rassurée. Ca ne m'a pas empêchée tout de même de me lever toute la nuit pour vérifier son état.

Léon, lui, a dormi comme un plomb.

Au petit matin, les cernes creusés, je l'ai interpellé d'un eh-ça-t'a-pas-trop-ému-les-recommandations-du-toubib-? et sans l'ombre de la moindre gêne, il m'a rétorqué ben-je-me-suis-levé-aussi-ben-si-!. Je lui ai lancé un sans-blague et j'ai soupiré en me disant Zeus-seul-sait-si-c'est-vrai.

Le temps de se remettre de ces émotions et les vacances ont vraiment commencé.

25 août 2013

Aphrodite en string

Lieu mythique de Chypre puisque, selon la légende, Aphrodite aurait surgi de l'écume à cet endroit,

Petra tout romiou

est une très belle plage - même si elle malheureusement bordée par une route nationale - où on se doit d'aller faire trempette quand on débarque à Chypre. C'est exactement ce que Léon et moi avions fait en toute quiétude en 2004 et l'excursion nous avait laissé un souvenir inoubliable.

Mais les temps changent et cette année, l'expérience s'est avérée moins fun puisque des cars de toutes les couleurs viennent régulièrement y déverser leurs lots de touristes, menaçant ainsi la tranquillité du voyageur solitaire et avide de calme.

Qu'à cela ne tienne, à toute expérience son côté drôle et formateur : Miss Cocotine sait désormais ce qu'est un string puisque, certainement pour rendre hommage à la déesse, deux pétroleuses russes se sont mitraillées dans les poses les plus suggestives à trois rangées de galets de notre serviette.

Mais n'en cherchez pas de traces au-dessous, je préfère vous épargner ce spectacle étonnant, voire détonnant, et privilégier la beauté naturelle du lieu. Et si, comme moi, c'est juste ça que vous cherchez, allez-y le matin très tôt, au coucher du soleil ou mieux, hors saison.

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24 août 2013

Cachés

Parce que je n'ai aucun goût pour les stations balnéaires conçues sur le mode un-restaurant-une-discothèque-un-magasin-à-touristes et que les plages aux transats payants rangés en rangs d'oignons me font cauchemarder, j'ai, une fois encore, fui les cotes bétonnées pour aller me cacher au coeur d'un superbe village chypriote situé sur le chemin des Troodos et nommé

Lofou,

et croyez-moi, le bonheur était au rendez-vous. Il faut dire qu'au hasard de mes recherches, j'ai eu la chance insensée de tomber sur ce petit paradis de vielles pierres pétri de calme, de gentillesse et de simplicité :

Apokryfo,

Et apokryfo, il paraît que ça veut dire "caché"...

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18 août 2013

Mes trois histoires de l'été 2013

Lucky me, j'ai fait de bons choix cette année, et je me suis régalée. Le premier livre, je l'ai pioché chez Katell et thanks to Zeus je ne l'ai pas regretté. Imaginez, ç'aurait été ballot de ne pas me demander où j'avais bien pu planquer mes rêves de jeunesse, moi aussi !

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Le deuxième, j'ai eu envie de le lire en voyant Foenkinos chez Busnel. Honte à moi, je n'avais rien encore lu de cet auteur. Son héros traînant un mal de dos insupportable m'a tout de suite attirée, vu que, depuis des années que je fréquente kiné-rhumato-acupuncteur-ostéo dans l'espoir d'une journée de répit, j'en suis à me demander s'il ne faudrait pas finalement confier mon lot d'osselets à l'exorciste le plus en vogue. A défaut de me remettre les vertèbres en place, cette lecture m'a très souvent fait éclater de rire et ça, c'est pain béni.

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Et le troisième m'a été conseillé l'année dernière à Vamos par Koula, ma chef crétoise préférée, lors de son cours inoubliable. Je l'ai dévoré, il m'a remuée et je ne peux donc que vous le conseiller.

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17 août 2013

J'ouvre la taverne

Pas si paresseuse que ça, j'étais à 8h43 chez Leclerc ce matin, et à 10h13, aux fourneaux, en train de mitonner une sorte de vegetarian moussaka à se damner.

Je ferais mieux de passer un concours de cuisine grecque, moi, au lieu de me frotter aux finances, budgets et intervention économique des collectivités territoriales de ce beau pays.

Rien que d'y songer, j'en 'ai la tête qui tourne. A tous les coups, c'est une baisse vertigineuse de mon taux d'huile d'olive dans le sang.

Je file déjeuner en plein soleil.

Kali orexi !

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The recipe pour JLP et tous les gourmands

A faire la veille, c'est meilleur

Je découpe quatre ou cinq courgettes vertes et/ou jaunes en fines rondelles que je fais mijoter dans une sauteuse avec de l'huile d'olive, salt and pepper pendant environ 15 mn.

Pendant ce temps, j'attrape un grand saladier et j'y mélange :

  • un paquet et demi de bonne feta écrasée à la fourchette,
  • trois cuillérées de crème fraîche,
  • quatre ou cinq tomates rapées à la rape à gros trous (on jette la peau),
  • une boite de tomates pelées coupées en petits morceaux,
  • du persil, de l'aneth (la coriandre, c'est très bien aussi) et une gousse d'ail,
  • sel (pas trop) et poivre.

Quand mes courgettes sont tendres, je les égoutte et je les incorpore à ce mélange.

Je n'ai plus, ensuite, qu'à verser le tout dans mes petits plats à gratin et à signer d'un trait d'huile d'olive.

Le four est préchauffé à 180°, cuisson 20 mn à la même température ou 170° (à surveiller, tout dépend du matériel, évidemment).

Régalez-vous !

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