Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Le petit monde de Cocotine

Newsletter
Archives
30 juin 2013

Tout passe, tout lasse, tout casse

Le temps qui défile, le couple qui s'étiole, les enfants qui dévorent, le quotidien qui pompe. Le thème ressemblait tellement à ma miserable life que j'ai bien failli choisir un autre film, histoire de ne pas me mettre la rate au court-bouillon. Et puis, quand j'ai découvert que l'histoire se déroulait en Grèce, je n'ai plus hésité une seconde. Finalement, j'ai bien fait. Ca a le goût d'un Woody Allen et les acteurs sont parfaits.

Et vous, vous l'avez vu, ça vous a plu ?

21012323_20130613143708915

Publicité
23 juin 2013

L'impression d'être vivante

Vieillir, tourner la page, accepter d'être mise dans la case ridée-multiactivités par une société mal embouchée et un entourage conformiste.

Ou se rebiffer.

Pour se sentir encore vivante.

Comme les hésitations et les interrogations de cette femme ont résonné en moi. A-quoi-je-sers-?, sempiternelle question qui revient à chaque anniversaire, à chaque étape de la vie, à chaque coup dur.

Une ode à Fanny Ardant dont la beauté, le raffinement et le mystère me touchent depuis Les Dames de la Côte.

Et vous, vous l'avez vu, ça vous a plu ?

a

23 juin 2013

Sombre comme du charbon de bois

Je ne vous ferai pas le pitch. A quoi ça servirait ? Il y en a déjà pléthore sur le Net et je n'ai aucun goût pour la surenchère.

Ca démarre un jour de barbecue, cette pratique étrange qui appartient désormais au passé dans nos contrées noyées.

Du chapelet de portraits qui suit, je sors sans m'être vraiment attachée à l'un ou l'autre. Acidité, violence, amertume, décadence, je fais volontiers face, mais allez savoir pourquoi, la mayonnaise n'a pas pris.

Nos sociétés occidentales sont terriblement dévoyées et les australiens ne sont pas tous des surfeurs bien dorés et mega cool ?

Quelle déception.

Et vous, vous l'avez lu, ça vous a plu ?

La gifle

20 juin 2013

Au coeur de la forêt

Une sacrée fête des pères à grimper, sauter, glisser d'arbre en arbre. Voilà ce que j'avais concocté cette année pour que Léon et Miss Cocotine soient heureux. Quant à moi, je suis restée au sol, à chasser les images et à observer les quelques fleurs du domaine.

Escal'arbres

Défi Nature - Frossay (44)

Une très belle journée. Y aller dès 11h (on peut pique-niquer sur place) pour éviter l'affluence des fins d'après-midi. Pas trop de monde, en tout cas, ce dimanche, et ça c'était plutôt bien, surtout pour une première fois.

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

20 juin 2013

I love Françoise Hardy

Publicité
15 juin 2013

Du soleil dans les toiles

A défaut d'avoir du soleil, je me suis offert ses toiles. Trois ans que j'en rêvais, les anciennes étaient toutes délavées et mon compte en banque usé.

Maintenant, j'attends le soleil de pied ferme. Dans la même tenue que la semaine dernière certes, mais je jure que si ses rayons deviennent plus ardants - sait-on jamais -, je me lancerai dans un effeuillage.

En attendant cet épisode torride, je compense dangereusement en me goinfrant de cerises.

Comme Gaspard Proust aime à le répéter, j'ai envie de vous dire :

Alors, elle est pas belle, la vie ?

a

b

c

d

e

14 juin 2013

Le baratin du vendredi 14 juin 2013

De cette semaine remplie de gloire et d'espoir, je sors complètement enivrée.

Jugez plutôt.

En une poignée de jours, j'ai appris avec surprise :

- que le fait d'avoir démarré ma vie trépidante de bureaucrate en 1981 dans le secteur privé me vaut aujourd'hui l'honneur de me voir attribuer une reprise de carrière dans le public de

6 ans 5 mois et 23 jours,

- et que d'ici 1 an, 6 mois et 7 jours, je serai propulsée à l'échelon supérieur de ma catégorie et donc créditée d'un point d'indice, ce qui m'apportera

4,63 € bruts de plus par mois.

Ma bonne fortune me donnerait presque le tournis.

Pas question de péter le Ruinart pour autant. Je reste concentrée sur mon objectif : attaquer la face nord de la grille indiciaire pour en voir le sommet avant mes 114 ans.

Et bûcher sur le concours de septembre, seule bouée pour éviter de végéter dix ans sans l'ombre d'une augmentation décente.

Le souci, c'est que ma vie a pris une telle tournure que me regarder le nombril est devenu mission impossible ; j'ai déjà du mal à m'épiler une jambe le jeudi et l'autre le vendredi.

Autrement dit, je n'en rame pas une.

Mon tout-en-un Foucher me suit dans tous mes déplacements intérieurs et extérieurs mais quand j'ai deux minutes pour l'ouvrir, je me mets à bailler lamentablement.

Hier soir encore, alors que j'essayais de faire rentrer l'imparfait des trois groupes et la division à étages dans les disquettes de Miss Cocotine, j'ai tenté de me plonger en même temps dans le M14.

Un fiasco.

A tel point que je doute de ma zébritude. Si je ne suis pas capable d'ingurgiter toutes les données nécessaires pour pondre la note de synthèse qui fera la différence, c'est que les tests qui m'ont désignée comme faisant partie de ce groupe étrange et minoritaire devaient être avariés.

La sagesse me pousse donc vers cette conclusion :

Pour une carrière à la Johnny, il faudra attendre une prochaine vie.

13 juin 2013

Une belle soirée télé

En cherchant de quoi me distraire hier soir, je suis tombée sur cet excellent reportage en replay :

Mon docteur indien

La complémentarité qui peut exister entre l'allopathie et la médecine ayurvédique à travers le périple d'une femme touchée par le cancer et son désir de faire se rencontrer un grand cancérologue français, le professeur Tursz, et les médecins indiens qui l'ont amenée vers la guérison.

Ca m'a beaucoup intéressée. Si vous l'avez manqué, c'est à voir en cliquant sur le titre.

DSC_0047

9 juin 2013

Rayon-Nantes

Je déteste parler du temps qu'il fait. A quoi bon ? Les nuages, la pluie, le vent font partie de la longue liste des phénomènes qui ne dépendent pas de moi. J'ai déjà du mal à contrôler tout ce sur quoi je suis censée avoir une influence.

Ceci dit, depuis 8 longues années que je suis rivée dans mon bled du double-four, et alors même que Léon s'est envolé vers d'autres cieux peut-être encore moins cléments, j'ai eu bien des occasions de maudire Epictète.

Comme aujourd'hui par exemple.

Quand je pense que vendredi, alors que mes collègues du cru finissaient par se plaindre de la chaleur soi-disant étouffante, moi, je nageais dans une bienheureuse moiteur. J'en aurais presque ôté mon tee-shirt au profit d'un petit haut à bretelles affriolant.

Une folie.

Mais hier matin, cette parenthèse enchantée était terminée et j'ai fini mon triste week-end devant Nadal-Ferrer en jogging-sweat-chaussettes.

Et je préfère vous cacher l'état pitoyable de Léon qui, dans la même tenue seyante, s'était mis à regarder le match bien avant moi en remplaçant le son de la téloche par le dernier album de Vanessa Paradis.

C'est dire si

la grisaille nous fait sombrer.

Alors, ce soir, tout ce que je peux vous refiler comme espoir, c'est un rayon de la semaine dernière.

DSC_0005_2

9 juin 2013

Programme de survie

L'été a duré trois jours. C'était bien, et l'avantage, c'est que mes transats n'ont pas pris une ride.

En ces premiers jours d'automne, j'ai donc repris mon activité favorite : m'enfermer dans des salles obscures pour vivre par procuration.

J'ai vu un film, puis deux, et comme jamais deux sans trois....

Mon premier, c'est ce chef d'oeuvre dont tout le monde a tant parlé et que j'ai tardé à voir au cinéma. Dommage.

Mon second, c'est un dessin animé un peu trop manichéen à mon goût. Les beaux sont bons et les laids, méchants, c'est lassant, mais le graphisme est époustouflant.

20492868

Mon troisième, c'est un bijou, tout ce que j'aime. Subtil et violent, avec des acteurs sublimes, du plus petit au plus grand.

c

Et vous, vous les avez vus, ils vous ont plu ?

Publicité
Publicité