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Le petit monde de Cocotine

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15 février 2013

Un rayon de soleil sur le lopin #1

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14 février 2013

et des étoiles...

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14 février 2013

Des fleurs...

Une guirlande Les colocataires que j'ai achetée chez Mes habits chéris, ça met de la couleur et donc du bonheur dans lamaison.

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14 février 2013

Le baratin du mercredi 13 févrer 2013

Depuis que vous m'avez interdit d'acheter le bouquin d'Hallyday, j'erre comme une âme en peine. Même pas droit à ses révélations croustillantes de cour d'école pour égayer mon quotidien plan-plan dans la FPT, vous êtes trop dures avec moi.

A croire que vous n'avez pas la moindre compassion pour la brebis égarée que je suis. Franchement, si je pouvais vous dévoiler les secrets bien étalés de ma collectivité, vous compriendriez que j'en vienne à considérer la misanthropie comme seule issue.

Mais n'en déduisez pas trop vite que mon ennui résulte du fait que je passe mes journées à me faire les ongles. Là où je suis,

tout le monde travaille dur

et c'est bien cette volonté affichée de faire tourner la structure comme une entreprise qui m'a séduite lors de mes entretiens d'embauche.

D'ailleurs, mon propos n'est certainement pas de cracher dans la soupe en jetant l'opprobre sur tous les fonctionnaires de France et de Navarre. Mes petites histoires à deux balles ne sont pas destinées à verser dans un manichéisme bas de gamme, mais plutôt à rire de tout et de rien, et surtout de la nature humaine.

Vous le savez, j'ai déboulé dans les murs avec un passif lourd. Sept années d'humiliation à Pôle Emploi, ça pousse à voir les choses sous un angle neuf et pour tout vous dire, pendant quelques mois, j'aurais volontiers baisé les pieds de la direction tellement je baignais dans l'euphorie d'avoir enfin une feuille de paie à la fin du mois.

Mais toutes les bonnes choses ayant une fin, je me suis vite rendue compte que certains de mes GC (Gentils Collègues) ne consommaient pas les mêmes champignons hallucinogènes que moi et qu'ils traînaient un chapelet de frustrations et de rancoeurs à faire peur. Et depuis parfois plus de dix ans.

Un peu abattue par ma découverte, j'ai fini par reculer de dix pas pour mieux observer les dommages collatéraux de la sacro-sainte sécurité de l'emploi dans le public, et j'ai décidé de manger toute seule, à l'abri des médisances diverses et variées. 

Pour respirer.

Depuis, j'en suis là, à me demander comment éviter que tel ou telle ne vienne pourrir mes journées de bureau en vociférant, jurant, pestant à tout bout de champ et en campant sur ses positions comme un enfant de huit ans. Ce qui demeure un mystère à mes yeux, c'est qu'ils préférent végéter là en plombant l'ambiance plutôt que d'aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte.

Le manque de courage probablement. Et j'avoue que, dans mes délires les moins avouables, j'en enverrais bien quelques-uns en stage commando à Pôle Emploi, histoire de leur démontrer qu'ils ne sont pas non plus les plus malheureux de l'hexagone.

Faire fi de la mauvaise volonté qui court parfois dans les couloirs n'est pas forcément inné chez moi qui ne rêve que d'évoluer au milieu d'adultes responsables et solidaires recherchant l'efficacité. Oui, je sais, je suis monstrueusement naïve.

Enfin, grâce à Zeus, au milieu de ce marasme, M6 est venu, hier soir, me sauver la vie. Ca s'est passé à 21h24 quand, las de chercher un programme qui nous fasse vibrer, Léon et moi sommes partis replayer à fond sur Orange. Une chance incroyable nous a menés direct vers une émission au titre prometteur :

j'ai décidé d'être heureux

Pile poil ce dont j'avais besoin. Six personnes déprimées comme vous et moi, sont, en huit semaines et quatre émissions, métamorphosées par trois coachs spécialisés dans la culture du bonheur.

Quand je pense qu'ils ont tourné ça à Nantes, la ville où, paraît-il, il fait si bon vivre, et qu'ils n'ont même pas pensé à m'appeler !

En tout cas, vous me connaissez, j'ai bu ça comme du petit lait.

Un clic sur le titre et grâce à la magie de la rediffusion, vous allez enfin pouvoir, vous aussi, hurler "je suis heureux" à tout-va. Enfin, seulement si vous acceptez de pratiquer les exercices proposés. Il faut bien mouiller un peu sa chemise.

Mon passage favori : l'un des professionnels de la bonne humeur, une sorte de dieu du sport au sourire resplendissant, demande aux candidats de percer une pomme de terre avec une paille et Stéphane Plazza, le huitième volontaire caché, est également mis à l'épreuve.

Le but : leur démontrer ce qu'est le lâcher-prise.

A 22h37, je suis montée me coucher totalement conquise par cette démonstration foudroyante.

Ni une ni deux, demain matin, je débarque au boulot avec douze kilos de patates et un lot de pailles volé à Miss Cocotine. Ca en calmera peut-être certains,

de défoncer de la bintje.

Me voilà heureuse d'un coup.

13 février 2013

I love Théodore, Paul et Gabriel


Chasing the sea

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12 février 2013

Un Lanvin sinon rien

Je ne vais pas vous parler de sacs à main chics et futiles, mais de l'acteur que je suis fidèlement depuis "Une semaine de vacances". Dire que ça fait deux fois qu'il vient présenter l'un de ses films en avant-première à deux pas de mon bled paumé, et que je n'ai toujours pas pu aller le voir en chair et en os. J'en chialerais.

C'est quoi, un ami ?

Sempiternelle question dont Lanvin semble tellement avoir fait le tour dans la vraie vie qu'il répéte à chaque interview qu'il n'a aucun ami, juste des connaissances.

Ca paraît étonnant, mais chat échaudé craint l'eau froide, non ?

A trop chercher l'intégrité, la sincérité, la fidélité, dans un monde où les relations on-prend-on-presse-on-jette sont légion, ne risque-t-on pas d'aller doucement vers la même conclusion que lui ?

Et peut-être même de finir seul sur une plage déserte comme Alceste sans sa bicyclette.

Après tout, la nature, c'est bien plus beau que certaines amitiés frelatées.

Le souci, c'est que je n'ai pas de vieux Tonton susceptible de me refiler sa baraque à l'île de Ré. C'est ballot, ça, parce que je suis à deux doigts d'adhérer au concept, moi.

Et vous, vous l'avez vu, ça vous a plu ?

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7 février 2013

Le baratin du jeudi 7 février 2013

Trois mois bientôt que je me dévoue corps et âme pour la FPT du double-four tout en jouant à la famille mono-parentale quatre, cinq, six ou sept jours par semaine, selon le planning courant d'air de Léon-le-garçon.

J'ai pris dix ans dans les dents.

Côté boulot, mes GC (Gentils Collègues) ont perdu de leur panache le jour où, à 12h38, l'un d'entre eux a cru bon de me refourguer quelques petites anecdotes bien croustillantes sur la vie cachée de la collectivité. Tant et si bien que j'ai failli m'étouffer avec mes tortellini con prosciutto e formaggio.

C'en était cuit de ma période de félicité. Il fallait se rendre à l'évidence : tout le monde il n'était pas si beau que ça, tout le monde il n'était pas si gentil que ça.

Moi qui, ces derniers temps, avais fait mille efforts pour croire que l'humain était fondamentalement bon, j'en étais réduite à devoir me méfier de mon prochain et à jauger les uns et les autres pour les classer dans les cases ami potentiel/ ennemi probable.

Là-dessus, et sans aucune relation de cause à effet, mon GB (Gentil Boss) m'a convoquée pour m'expliquer que le public n'étant pas le privé, il fallait que je ralentisse la cadence de mes envies et que je fasse preuve de patience.

Autant dire que le bon zèbre que je suis s'est mis à gamberger, à douter, à extrapoler, puis il a décidé que, vu que son grand âge l'avait écarté du marché de l'emploi, il n'avait pas d'autre choix que de freiner des quatre sabots en regardant ses GC évoluer. Ou pas.

C'est comme ça que, les jours défilant lentement, le mot "ennui" est revenu s'abattre sur mes neurones trop frétillants.

Là, j'ai senti qu'il fallait adopter des mesures sévères afin que quelques leaders mal embouchés n'aillent pas entraîner les plus naïfs sur un chemin trop glissant. En aparté, mon conseil de sages a mis en place un anti bootcamp et chaque rebelle a été formaté pour accepter de faire en trois heures ce qu'il faisait auparavant en une demi-heure. Et pour neutraliser toute tentative de putsch, il a été décidé d'envoyer le groupe plancher sur les tests de Mensa.

Depuis, plus d'orage sous le chapeau.

Mais j'ai mal au ventre.

Fichtre, d'où cela peut-il bien venir ?

Du côté famille ? Pourtant, je dois être l'une des seules au monde à pouvoir me vanter d'avoir un mari qui m'a lâchée pour aller vivre chez une femme qui affiche vingt-cinq ans de plus au compteur.

Car figurez-vous qu'après avoir envisagé mille solutions, Léon s'est trouvé une petite garçonnière chez une charmante septuagénaire du forty-one. Remarquez, l'avantage - en dehors des boites de chocolat, bien sûr -, c'est que, quand il rentre au bercail, il doit me trouver resplendissante de jeunesse.

Tout est une question de repères dans la vie.

Et si je claquais 16,90 € dans le bouquin d'Hallyday, vous croyez que ça me détendrait ?

6 février 2013

Compenser et pas qu'à moitié

Depuis que Léon a quitté le domicile conjugal, il me couvre de cadeaux - enfin, j'en rajoute un peu pour faire beau -, et quand ça vient de chez Patrick Roger, j'en serais presque à trouver quelques avantages à cette vie à deux balles. Le tout, c'est qu'il s'abstienne de me ramener un maillot de bain avant que je n'aie entrepris mon régime pré-essayage.

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3 février 2013

Un homme d'exception

Après avoir jeté Miss Cocotine dans les bras de sa baby-sitter bien-aimée qui, d'un je-kiffe-le-Cluedo, nous a totalement rassurés sur la manière dont elle allait occuper la petite, Léon et moi sommes partis bras dessus bras dessous au cinoche. Et franchement, on ne s'est pas trompés sur le choix du film.  C'était époustouflant, de plonger ainsi aux côtés de Lincoln en pleine guerre de Sécession. Daniel Day-Lewis est prodigieux. A voir d'urgence.

Et vous, vous l'avez vu, ça vous a plu ?

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3 février 2013

Un de plus !

Toujours enthousiasmée par les enquêtes de Thomas Pitt, je viens de finir le 7ème de la série.

Et vous, vous l'avez lu, ça vous a plu ?

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