The best is yet to come
Déjà 10 jours que je le sais sans pour autant y croire tout à fait.
Après des années à être rejetée, à végéter, à m'anémier, j'ai enfin trouvé chaussure à mon pied. Et j'ai même été bien embarrassée car public et privé ont tous deux voulu m'adopter. Autrement dit, soudainement et sans explication plausible,
la roue a tourné.
Après une décennie de disette, voilà que Bouddha s'est gaussé de moi en me larguant devant un choix draconien à faire. Certes, je me suis fait des cheveux et mon estomac n'est qu'une boule de noeuds, mais pour être honnête, cet épisode surprenant de ma vie terrestre ne m'a pas déplu. Me voir ainsi métamorphosée ainsi en un objet de désir par le destin m'a plus reboostée qu'une semaine de boot camp survivor au Club Med de Pompadour.
Mais premier arrivé, premier servi, j'ai choisi de m'enrôler dans une collectivité du double-four dont le discours m'a séduite, d'une part pour valoriser ce concours que je brandis à bout de bras depuis plus de deux ans, mais aussi pour assurer ma future vie de ménagère de plus de 50 ans.
Des 140 CV reçus fin août, 12 ont émergés pour un premier entretien. Puis 6 ont été éliminés et j'ai fait partie des rescapées convoquées au jury. Deux jours après, le téléphone sonnait.
J'étais élue.
Mon pacte avec Pôle Emploi est donc en passe d'être brisé et je m'apprête à cotiser sagement pour les 28 années qu'il me reste à tirer.
Je souhaite évidemment la même chance à tous ceux qui essaient éperdument de se recaser sur le marché de l'emploi et en particulier à Eternalia avec qui j'ai échangé pendant plusieurs mois. A en croire les derniers bilans de santé de l'hexagone, les temps risquent d'être encore durs pour bon nombre de français.
Ce 80ème post classé sous le tag "job wanted" va donc mettre un point final à cette série rocambolesque que certains d'entre vous ont suivi avec passion et compassion. J'en chialerais presque.
Merci pour votre soutien
qui m'a été vital par temps houleux.
Longtemps, je me suis dit que le jour où je pourrais enfin annoncer cette bonne nouvelle, le temps serait venu de lâcher mon blog à deux balles mais d'un coup, j'ai un doute affreux. Je suis déjà complètement dévastée par la mort de Mike*, ce n'est peut-être pas le moment d'enterrer aussi ma vie virtuelle.
Anyway, tomorrow is another day. Que le champagne coule à flots. C'est moi qui régale !
* Mike, voyons, Mike ! Le Mike de Susan qui vient d'être odieusement abattu sous mes yeux (dans la dernière saison des Desperate housewives pour ceux qui habitent Jupiter).