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Le petit monde de Cocotine

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10 septembre 2012

Vue sur l'église

Une adresse vraiment sympathique qui fera le bonheur des couples comme des grandes familles puisque la chambre la plus spacieuse peut accueilllir jusqu'à cinq personnes. Une grande cuisine et un salon sont à la disposition des hôtes et l'accueil y est naturel et attentionné.

En attendant le jour
3 rue de l'Eglise
56700 Merlevénez

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10 septembre 2012

Sur la ria d'Etel

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7 septembre 2012

Regrets éternels

Pôle Emploi a inventé une méthode fabuleuse et complètement déshumanisée qui s'appelle

la télécandidature

et qui consiste à envoyer sa demande à une machine et recevoir la réponse sur une autre machine.

C'est à ce genre d'exercice bienfaisant pour l'ego que je me suis livrée mardi matin :

Assistant / Assistante comptable (Code métier ROME : M1203)

Type de contrat de travail : CONTRAT A DUREE DETERMINEE DE 4 MOISVOUS FEREZ DE LA SAISIE COMPTABLE SU R SAP R3. COMPTABILITE FOURNISSEURS ET CLIENTS, RELANCE ET DIFFERENTS DO SSIERS GESTION A SUIVRE. SOIT UNE CONNAISSANCE SAP OU ANGLAIS COURANT. RECRUTEMENT IMMEDIAT. CDD EVOUTIF.

Expérience: EXIGEE DE 3 ANS
Lieu de travail : 44
Horaires : 20H HEBDO HORAIRE EVOLUTIF
Salaire indicatif : MENSUEL 1 040 EUROS SUR 12 MOIS
Taille de l'entreprise : 10 A 19 SALARIES

et hier soir, j'avais ce petit SMS de rien du tout qui m'attendait gentiment sur mon portable :
 
Pôle Emploi/ offre 721209A. Regrettons de ne pouvoir donner suite à votre candidature qui ne correspond pas aux critères souhaités par l'entreprise. Merci.
 
avec, heureusement, quelques précisions complémentaires dans mon espace personnel :
 
Réponse : Refusée
 
Motif : Candidature non conforme

Vous avez candidaté le 4 septembre sur l'offre de Assistant / Assistante comptable numéro 721209A. Votre candidature n'a pas été retenue car les informations que vous nous avez communiquées ne correspondent pas aux critères exigés par l'entreprise. Le Pôle emploi étudiera avec attention toute nouvelle candidature que vous enverrez sur d'autres offres.

Et comme la vie d'un demandeur d'emploi ets décidément trop active, ce matin, j'avais quelques nouvelles annonces dans ma boite mail. Emballée par l'une d'elle :

ASSISTANT COMMERCIAL / ASSISTANTE COMMERCIALE  (Code Métier ROME D1401)

SUR SECTEUR GEOGRAPHIQUE DETERMINE, EST CHARGE(E) DE RELATION CLIENT APR ES-VENTE (SUIVI CDES, FACTURATION, E TC.), PRISE EN CHARGE RESOLUTION REC LAMATIONS CLIENTS EN COLLABORATION A VEC EQUIPES AVANT-VENTE (CIAL, DISTR IB, SIEGE). CONNAISSANCE SAP R3 UN + ET PACK OFFICE. PROLONGAT POSSIBLE.

Lieu de travail :    44 - NANTES
Type et Nature du contrat : CONTRAT A DUREE DETERMINEE DE 3 MOIS / CONTRAT DE TRAVAIL
Expérience : EXIGEE DE 3 ANS
Formation : Bac+2 ou équivalent Gestion commerciale Exigé
Connaissances bureautiques : Tableur Utilisation normale Traitement de texte Utilisation normale
Salaire indicatif : MENSUEL 1 810,53 EUROS SUR 12 MOIS CHEQUE REPAS, MUTUELLE
Déplacements : JAMAIS
Horaires : 35H HEBDO HORAIRES VARIABLES
Pour postuler sur cette offre, cliquez sur le lien suivant : ► Postulez à cette offre

j'ai cliqué sur le lien comme une dingue pour finalement tomber sur ce message sans espoir :

La publication de l'offre dont la référence est 911326A a été suspendue (Recrutement en cours).
 
D'un coup, j'ai envie de casser un vase, moi.
 
Non pas que c'était le job de mes rêves, un CDD de 20 heures hebdo pour 1014 € bruts, mais plutôt que c'est la seule annonce potable que j'ai rencontrée ces derniers jours.
 
Allez savoir pourquoi, ça me fait penser aux jolies plaques "Regrets éternels" qui trônent parfois sur les pierres tombales.
 
Peut-être un signe que je dois faire le deuil de ce genre de pratique.
 
Adieu Pôle Emploi,

nous nous sommes tant aimés.

4 septembre 2012

L'affaire est dans le sac

Ce matin, Miss Cocotine, bien trop occupée à se peigner dans le bon sens, n'a pas touché à la radio. L'occasion, pour moi, de renouer avec mes bien-aimés Patrick Cohen et Thomas Legrand. L'école, c'est reparti pour un tour et avec un soupçon de morale laïque. C'est toujours bon à prendre.

Bonne rentrée à tous.

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4 septembre 2012

Surdouée, tu parles !

Deuxième tentative de compréhension de mon fonctionnement insolite avec ce livre que j'ai, comme celui de Jeanne Siaud-Facchin, lu en vacances.

Le fossé qui existe entre la façon dont sont perçus les "surdoués" et ce qu'ils vivent en réalité me pousse à penser que j'ai pris un risque en faisant mon coming out ici et que mes propos pourraient être mal interprétés.

Inutile de me demander de donner le résultat de 45 859 X 234 529 en moins de trois secondes,

je ne suis pas Rain Man,

et je ne me sens en aucun cas "supérieure" aux autres. Ca me paraît tellement évident que je trouve assez ridicule d'avoir à le préciser.

Peut-être que certaines mauvaises langues trouveront que je coupe les cheveux en quatre, ce qui est souvent reproché aux zèbres comme moi, mais, en fait, je cherche juste à m'améliorer et à comprendre pourquoi, par exemple, j'ai tant souffert de l'attitude des autres lors de mon dernier contrat de travail temporaire ou comment je pourrais porter un regard moins douloureux sur ces sept longues années de recherche d'emploi.

Bien plus que des histoires à deux balles de QI, ce sont plutôt mon hypersensibilité, mon hyperémotivité et mon hyperréactivité qui font que je ne vois pas cette existence de la même manière que la majorité des gens.

En en parlant ici, je n'ai rien à perdre mais plutôt tout à gagner.

En réalité, comme l'une d'entre vous l'a très justement perçu l'autre jour, je ne viens raconter ici que de petits morceaux de ma vie que parfois, j'enjolive un peu pour essayer de détendre l'atmosphère. Mais je n'ai jamais vu aucun intérêt à me construire un personnage et à me pavaner dans le paraître. La sincérité est l'ingrédient essentiel de ma démarche et mon but est de partager mes ressentis, mes découvertes et mes interrogations avec d'autres car à mon sens,

c'est ainsi que naissent

les belles rencontres.

Comme celle que j'ai faite, d'ailleurs, avec l'auteur de ce livre dont la générosité et l'aide m'ont été précieuses.

Ce que j'ai toujours su de moi sans jamais vraiment le creuser parce que, dans les années 70, ce qu'on appelle à tort le "surdon" n'était pas détecté et suivi comme il l'est aujourd'hui, a resurgi dans ma vie récemment et j'y vois là l'occasion de corriger certains points de ma personnalité et laisser libre cours à d'autres, bien plus positifs.

Autrement dit, comme l'écrit Cécile Bost en introduction, j'essaie de faire la paix avec moi-même et de m'ouvrir de nouvelles fenêtres.

Et vous, vous l'avez lu, ça vous a plu ?

Sans titre

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3 septembre 2012

Au pied du mur

Un matin de juillet, ivre de soleil et probablement influencée par ma lecture du moment, j'ai juré à la montagne crétoise qui me faisait face que, foi de Cocotine, à la rentrée,

plus rien ne serait jamais

comme avant.

J'allais, moi aussi, me gaver de quand-on-veut-on-peut, de c'est-toi-qui-choisis-ta-vie et de suis-ton-instinct-et-fais-toi-plaisir.

Gonflée à bloc, j'ai décidé dans la seconde qui a suivi de flanquer mon concours d'adjoint administratif de 1ère classe

au feu,

et de vivre sereinement, loin de toute collectivité territoriale française. Après tout, j'avais suivi ce chemin à reculons, manipulée par deux-trois personnes qui trouvaient qu'au point où j'en étais, il n'y avait plus que ça à tenter.

Ca m'a fait un bien fou.

Sauf qu'une fois rentrée dans mes pénates du double-four*, et passée la période le-corps-au-bled-la-tête-en-Crète, l'ambiance torride je-suis-ce-que-j'ai-décidé-d'être a pris du plomb dans l'aile.

Le poste et l'écran, tenus à distance pendant vingt bonnes journées, histoire de m'éviter un retour trop violent, se sont donnés le mot pour me plomber la boite à neurones d'un le-seuil-des-3-millions-de-chômeurs-a-été-dépassé.

Pour autant, ça ne servait à rien de s'appesantir sur son sort. Alors ce matin, à J-1 de la rentrée, j'ai décidé que l'heure était grave et qu'il fallait se remuer le popotin.

J'ai dépoussiéré mon tas de 23 centimètres de recherches d'emploi infructueuses et j'ai patiemment classé le contenu de mon dossier ANPE-Assedic-Pôle-Emploi, ouvert en 2005, à mon arrivée à Nantes.

J'ai ensuite fabriqué un magnifique tableau Excel dans lequel j'ai flanqué mes 31 candidatures refusées par la FPT en deux ans et de fil en aiguille, j'ai découvert que, sur la dernière liste d'aptitude éditée par le Centre de Gestion du 44, j'avais encore 43 vieux amis qui cherchaient un poste.

Puis, inévitablement, en regardant tout ce fatras, je suis tombée dans un bilan à la Carrie Bradshaw sauf qu'elle, elle comptabilise ses amoureux et ses paires de chaussures, pas les claques des employeurs qu'elle a pris en pleine poire.

Des années que j'écris à des recruteurs qui me balancent dans le mauvais tas. Mon CV, refait 1267 fois, ma lettre remaniée aussi souvent, ne sont pas à remettre en cause puisque le tout a été validé par des experts en la matière.

Alors ?

Que me fait-on payer ? Le fait que j'ai suivi mon mari et péniblement refait surface après chaque déménagement ? Le fait que j'ai élevé ma petite fille pendant quelque temps, partant du principe que si j'avais été la chercher à 10000 kilomètres, ce n'était pas pour m'en débarrasser chez la première assistante maternelle venue (impossible à assumer, de toute façon, avec un seul salaire, et la crèche m'a gentiment envoyé paître sous prétexte que je n'avais pas de travail. La bonne blague.) ?

Ou mon âge ?

Ce qui me défrise, c'est bien que je n'ai aucune réponse à ces questions car même si je les pose poliment, la langue de bois pratiquée par le milieu du recrutement, tant dans le privé que dans le public, a pour conséquence que jamais, je ne saurai la vérité.

Au moment où l'état pitoyable du pays exige que tout le monde travaille plus longtemps, comment vais-je parvenir à combler les

17 ans

qu'il me reste à cotiser avant de pouvoir enfin m'enfermer dans un village de vieux totalement sécurisé et goûter à une retraite paisible et dorée ?

Mystère et boule de gomme.

3 septembre 2012

Les trois vies d'une étagère

Pourquoi acheter du neuf alors qu'on a du vieux sous la main ? Dénichées dans un dépôt-vente de Bordeaux dans l'une de mes vies antérieures, ces deux étagères assez basiques mais solides avaient été, dans un élan d'enthousiasme que je ne m'explique pas aujourd'hui, peinturlurées en bleu.

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En juin 2011, lors du relooking du bureau, elles avaient été désavouées et reléguées à l'atelier, mais sans pour autant changer de couleur.

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Depuis quelques mois, je cherchais une idée pour rétablir un semblant d'ordre dans la chambre de Miss Cocotine et j'en étais arrivée à me dire qu'il fallait racheter des casiers chez Fly. Heureusement, soudainement, j'ai eu une lueur et regardé d'un nouvel oeil l'étagère qui avait été démontée et qui traînait misérablement devant sa petite soeur. La solution était là. Léon l'a poncée et je l'ai repeinte en blanc dans la foulée, contente de m'être livrée à cet exercice si tendance qui limite la surconsommation et sans dépenser un seul centime, en plus, puisqu'il nous restait un fond de peinture de travaux précédents.

Je vais mieux, moi, d'un coup.

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2 septembre 2012

L'atelier et l'Arbre aux hérons

Etonnant de surplomber l'atelier où toutes ces créatures étranges sont fabriquées et de grimper ensuite dans la branche prototype de l'Arbre aux Hérons, troisième et dernière réalisation de ce projet incroyable, qui, contrairement au Carrousel, me fascine complètement. Et pourtant, j'ai le vertige.

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2 septembre 2012

Le Carrousel des mondes marins

Le 13 août, on est partis voir ce fameux Carrousel dont tout le monde parle et qui représente la seconde phase des Machines de lîle. 35 minutes de queue quand même, mais pour voir les yeux de Miss Cocotine briller, on décrocherait volontiers la lune. C'est impressionnant et amusant mais je devais avoir ma part d'enfant en sommeil ce jour-là, ou plutôt la tête encore en Crète, parce que ça ne m'a fait ni chaud ni froid. Et c'est terrible vu les 8 millions d'euros dépensés.

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2 septembre 2012

A ne pas voir

Attirée par le casting, j'ai fléchi quand Léon a choisi ce polar français. Car il n'y a pas que Vincent Lindon, Yvan Attal, Jean-Pierre Darroussin, Gérard Lanvin et George Clooney dans ma vie, il y a aussi Jacques Gamblin et Lambert Wilson.

C'est épuisant d'être un coeur d'artichaud.

Le souci, c'est que, même avec ces deux bons acteurs, la sauce ne prend pas du tout. Ni au début, trop gore pour moi, ni au milieu, truffé d'invraissemblances, ni à la fin, trop attendue. Il faut dire que dès le départ, on connait l'assassin. Ca tue un peu le suspens.

Et vous, vous l'avez vu, ça vous a plu ?

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