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Le petit monde de Cocotine

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10 juin 2012

La vérité... ça m'a saoulée

La bande des cinq est plutôt en forme mais le bling-bling et le fric tout puissant, allez savoir pourquoi, ça m'amuse beaucoup moins qu'il y a douze ou quinze ans. Vraiment pas de quoi s'extasier. Toutes les bonnes réparties sont dans la bande-annonce et parfois même, c'est vraiment lourd.

Et vous, vous l'avez vu, ça vous a plu ?

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9 juin 2012

Done

Vous ne pouvez pas avoir oublié cet épisode si palpitant de ma vie terrestre. Si oui, vous me décevez, c'est évident, mais, comme je suis finalement une brave fille - demandez confirmation à celui-à-qui-dans-un-instant-de-folie-j'ai-dit-oui-le-14-février-1997-à-Thessaloniki -, je choisis de fermer les yeux et vous rappelle que Léon, qui se disait peut-être que l'exercice aurait au moins la vertu de captiver une dizaine de mes neurones excités, m'avait commandé une sorte d'oeuvre d'art, n'ayons pas peur des mots, pour recouvrir le fil noir de sa lanterne magique.

Le serpent multicolore est tombé de mes aiguilles ce matin et voilà le résultat. A celles qui ne peuvent élargir leur palette que du blanc pur au crème clair, je conseille de très vite basculer leur écran en nuances de gris, et pour m'éviter tout procès fumant, je décline toute responsabilité quant aux éventuels malaises cardiaques qui pourraient découler de la découverte de ma version du yarn bombing.

Moi, j'assume total.

Mais qu'est-ce-que je vais faire de ma vie maintenant ? Peut-être prendre les dimensions de la caravane de Léon.

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9 juin 2012

Logique

Hier, la maîtresse nous a remis l'évaluation nationale de Miss Cocotine.

A la question :

Donner le mot qui a le sens contraire de : Il recule,

elle a répondu :

Il reculepa.

Ca lui a rapporté un 0 et franchement, je ne comprends pas pourquoi.

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9 juin 2012

A la fraîche

Tout le monde dort, c'est le moment de faire un tour dans le jardin pour composer un petit bouquet de rien du tout. Je vous l'offre.

Bon week-end !

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8 juin 2012

L'évènement

Avec tous ces bouleversement dans ma petite vie à deux balles, j'en ai presque oublié de fêter dignement ce qui, pour la Cocotine's family, représente

un vrai succès.

Après trois et demi à user les chaises blanche et jaune de la salle d'attente de la-meilleure-orthophoniste-du-double-four chaque mercredi de 16h à 16h30 en survolant les assommantes pages mode des Elle en fin de vie sur le guéridon, j'avais, au moment où la FPT m'avait appelée en renfort, refilé la gestion des rendez-vous à Léon, histoire de lui rappeler que l'autorité parentale était un ensemble de droits et de devoirs qui pouvait aussi être partagé équitablement.

Et je me félicite de lui avoir refilé la patate chaude car il a assumé le tout brillamment et ce, pendant sept mois, jusqu'au jour où celle-qu'on-n'oubliera-jamais-parce-qu'elle-fait-presque-partie-de-la-famille lui a annoncé que Miss Cocotine était désormais dans les clous et que par voie de conséquence, ses parents étaient libérés de la corvée hebdomadaire.

Un vrai soulagement.

Profitons-en à fond car ses dents poussent de manière si suspecte que je sens qu'on pourrait bien remettre le couvert, mais chez l'orthodontiste cette fois. Reste à savoir si les fauteuils seront confortables et sur quels magazines je vais bien pouvoir bailler.

Vous savez quoi ?

En vérité vraie, de tourner cette page, ça m'aurait presque fait chialer. Elle cause tant maintenant que parfois, j'en arrive à lui dire en plaisantant : "Mais tais-toi donc, tu me saoules. Pourquoi j'ai eu cette idée saugrenue de t'amener chez l'orthophoniste, moi ?" Ca la fait rire et elle repart de plus belle dans son roman fleuve.

Un moulin à paroles.

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7 juin 2012

Quel cirque !

A l'heure où j'entreprenais de gravir la montagne pour réussir, un jour peut-être, à copier Guillevic :

J'ai réussi à mettre
Un peu d'ordre en moi-même.

J'ai tendance à me plaire.
(Euclidiennes [triangle isocèle], p.174, Poésie/Gallimard)

- on pouvait toujours y croire - et qu'en creusant à droite, à gauche, je m'apercevais que la psychologue française Jeanne SIAUD-FACCHIN, spécialisée dans l'étude des hurluberlus de mon espèce, avait décidé de faire de moi un zèbre, il fallait bien que je rencontre l'un de ma tribu.

Alors, j'ai attrapé Miss Cocotine sur mon dos et j'ai filé pour aller saluer Marty et sa nouvelle perruque.

Ca m'a décoiffée.

Et vous, vous l'avez vu, ça vous a plu ?

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4 juin 2012

Le baratin du lundi 4 juin 2012

La méthode Scarlett a ses limites. Je le sais pertinnement mais ça ne m'empêche pas la pratiquer à outrance par pure survie mentale. Le souci, c'est qu'à force de tout remettre au lendemain, le jour tant redouté finit par pointer son nez sans que j'y sois le moins du monde préparée.

C'est exactement ce qui m'est arrivé jeudi dernier.

Léon en était alors à son troisième banquet d'adieu, son deuxième pot de on-t'oubliera-jamais, ramenait des cartes géantes remplies de sans-toi-la-vie-ne-sera-plus-jamais-la-même et des cadeaux douteux qui, même s'ils avaient été offerts avec le coeur, iraient probablement échouer sur le Bon Coin dès les blessures de la rupture pansées.

Comment vous dire ?

Le dommage collatéral de la carrière de Léon que je représente depuis bientôt deux décennies maintenant a d'abord applaudi bravement puis, exténuée par le trio infernal qui dirige de manière si malsaine le service où je crame d'ennui depuis 7 mois que j'en ai l'envie de vendre des informations à Zoé Sheppard pour le tome deux, j'ai fini par repenser à cette publicité de Chanel où les filles ouvraient les fenêtres les unes après les autres pour hurler

égoïste !

Là, au lieu d'aller me coller sous la couette comme me l'avait sagement conseillé Zoé, je me suis jetée à corps perdu dans l'élaboration d'un plan de vengeance du genre divorce-express-via-Internet et inscription-immédiate-sur-tous-les-sites-de-rencontres-existants. Et portée par ma-colère-mauvaise-conseillère - je la fais direct au cas où quelque altruiste aurait la volonté de me l'envoyer dans les dents - j'ai attrapé ma plus belle encre rose pour lister les côtés positifs que la prochaine disparition de Léon allaient entraîner dans ma vie :

- plus de poils dans la baignoire,
- une lanterne plus chic,
- des nuits paisibles sans ronflements terrifiants,
- les pleins pouvoirs sur la télécommande,
- et 4 kilos en moins.

D'un coup, d'un seul, ça m'a détendue et convaincue que, moi aussi, j'allais vivre pleinement

ma vie d'égocentrique. 

Et c'est à ce moment béni que les FACH ou Ferventes Admiratrices de la Charentaise Hyperactive (Chouchenn étant l'activiste la plus dangereuse du mouvement) ont débarqué avec trompettes et banderoles pour défendre la bonne foi de Léon-le-champion qui, clamaient-elles, partait en croisade pour le bien de la Cocotine's family et non pour se faire flatter le plumage, comme j'avais l'outrecuidance de le seriner.

L'affront a mobilisé ma bande de neurones frétillants et de pour en Contres, ils en sont venus à tourner comme des lions en cage. Un carnage. Finalement, tout à coup, le moins dégénéré des rescapés s'est redressé pour lancer une idée :

Faut travailler sur un projet !

Le petit malin n'avait pas tort. C'était le moment ou jamais de mobiliser mon énergie débordante pour crocheter 2 mètres par 3 de couverture en granny squares, user mes chaussures de courses neuves depuis 4 ans en faisant le tour du bled chaque soir et ouvrir enfin un tag "je vieillis bien" sur mon blog, peinturlurer ma cabane bringuebalante en rose bonbon ou commencer à yarn-bomber la caravane pas glop de Léon.

Vous le croirez ou non, mais juste à l'instant où mon ciel commençait à s'éclaircir, j'ai eu cette chance insolente de tomber sur Laurence Ferrari qui, comme un signe du destin, levait le camp en s'écriant :

Allez Yallah !

Ni une, ni deux, j'ai repris la formule à mon compte et remotivé mon troupeau de cellules frelatées. A l'heure où la simplicité était érigée en leitmotiv, il fallait arrêter de se compliquer l'existence et vivre l'instant présent.

Ca a duré ce que ça a duré.

A 6h35 ce matin, Léon se faisait la malle en lonesome cow-boy, et à 6h46, j'étais planquée au chaud dans le lit de Miss Cocotine qui, loin de pleurnicher comme sa mère, prit le taureau par les cornes et s'exclama joyeusement :

Mouchoirs à volonté !

Le carpe diem avait comme-qui-dirait pris du plomb dans l'aile.

3 juin 2012

Une belle fête des mères

Oublier demain et cultiver le carpe diem. C'est exactement ce que j'ai fait en cette journée de bonheur où Léon s'est démené pour me faire plaisir et où ma fille, les yeux brillants, m'a offert des tas de petits mots d'amour et la traditionnelle coquille Saint-Jacques remplie de coquillages figés dans le platre et saupoudrés de poussière d'or. Une tuerie.

Et vous, c'était bien ?

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3 juin 2012

Où est mon lipstick ?

Allez savoir quelle mouche m'a piquée, hier soir, j'ai eu envie de regarder ce film. Le titre peut-être ? Quoi qu'il en soit, c'était assez drôle et j'ai complètement craqué sur Gaspard Proust que j'ai trouvé très drôle. Si je me laissais aller à faire ma teigne - ce qui n'est pourtant pas mon genre, vous le savez -, je dirais que c'est un cadeau d'adieu rêvé pour Léon.

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3 juin 2012

Se mettre à la place des autres

Triskell, qui lit beaucoup plus sur La ligne 13 que moi, dans mon bled du double-four, m'avait mis l'eau à la bouche avec le n°5 de ses compagnons de voyage.

Vous savez quoi ?

Même sans l'odeur du métro, ça m'a fait le même effet.

Un chef-d'oeuvre.

Et c'est ce passage qui, à mes yeux, résume tout :

Atticus, le père de famille, avocat, discute avec sa petite fille nommée Scout.

"Il se leva et marcha jusqu'au bout de la véranda. Après avoir examiné la glycine, il revint nonchalamment vers moi.

- D'abord, Scout, un petit truc pour que tout se passe mieux entre les autres, quels qu'ils soient, et toi : tu ne comprendras jamais aucune personne tant que tu n'envisageras pas la situation de son point de vue...

- Pardon ?

- ... tant que tu ne te glisseras pas dans sa peau et que tu n'essaieras de te mettre à sa place."

Merci Triskell !

Et vous, vous l'avez lu, ça vous a plu ?

Sans titre

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