Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Le petit monde de Cocotine

Newsletter
Archives
17 mai 2012

Récré pour les parents

C'est divin, les après-midis où Miss Cocotine est invitée à un anniversaire. On peut enfin aller au ciné à deux. L'occasion de voir ce film à côté duquel je serais sûrement passée s'il ne m'avait été conseillé. Triskell, merci, Léon et moi, on a adoré. Comme toi, je suis fan de Valérie Benguigui et d'ailleurs, je pense apprendre sa tirade par coeur. J'ai dans l'idée que ça pourrait m'être utile un jour de grand vent.

Et vous, vous l'avez vu, ça vous a plu ?

20057116-1

Publicité
17 mai 2012

Le baratin du 17 mai 2012

Sans doute à cause du bouleversement qui vient d'avoir lieu dans l'hexagone, je n'arrive plus à aligner deux mots depuis dix jours. Ce déversement de normalité après des années d'hyper-activité, ça m'a flanqué un coup au moral et quand j'ai vu notre ancien président prendre le tapis rouge dans le mauvais sens, j'ai presque failli chialer dans mon canapé usé.

La dépression post élections.

Et puis, lorsque j'ai constaté, ébahie, que celui qui descendait les Champs Elysées en C5 hybride était déterminé à mouiller sa chemise, j'ai finalement repris goût à la vie. Après tout, cette touche sobre, c'était pile poil ce dont je rêvais lorsque j'assistais, penaude, aux frasques des Morano-Besson-Lefebvre. La vie de la République était enfin redevenue

normale,

quoi de plus palpitant ? Totalement rassurée quant à la prochaine réussite de mon pays bien-aimé, j'ai replongé le nez dans mes 65 grammes de purée-jambon et-pas-plus-sinon-je-vomis, rapport à la tourista violente que j'ai attrapée dans le Morbihan et qui m'a collée une mine de papier mâché pendant deux jours.

Bercée par la certitude de n'être plus considérée comme un parasite de la société au vu du projet de suivi des demandeurs d'emploi récemment proposé par Pôle Emploi, je suis toutefois partie dans des spéculations sans fin. Après huit mois de bons et loyaux services dans la Fonction Publique Territoriale du double four* et compte-tenu de mes antécédents douteux estampillés très-longue-durée, dans quel clan allais-je être propulsée :

1 - les recasables puisque juste expulsés, gentiment décrits comme "proches du marché du travail et autonomes"",

2 - les moit'-moit', comme dirait Miss Cocotine, qui végètent un peu, mais pas trop, et qui ont donc "besoin d'avoir un appui régulier",

3 - ou les gros losers comme je l'étais il n'y a pas si longtemps et qui, eux, bénéficieront de "l'accompagnement renforcé".

Telle était la question que se posait la fille normale que je pensais être quand tout-à-coup, lundi soir, en passant derrière un Léon du genre fesses-scotchées-au-club-entre-20h-et-20h30 pour aller superviser un brossage de dents qui oscille encore entre douze secondes et douze minutes à huit ans et deux mois malgré un plan de formation bien verrouillé, j'ai capté cette phrase :

"Dès qu'on touche à ce qui est de l'ordre du commercial, c'est-à-dire faire prendre des vessies pour des lanternes - là, vu mon back-ground dans les milieux de la vente, j'ai mis mes oreilles en mode doberman-au-taquet - je me retrouve totalement inhibé, je ne sais pas faire. La relation avec les autres, elle doit être honnête, elle doit être franche, elle doit être profonde, elle doit être intense et dès qu'on est dans un autre registre... alors professionnellement, c'est une catastrophe."

Là, j'ai stoppé net. Ce type était mon clone et il fallait de suite en informer Léon d'un tu-vois-je-pense-exactement-comme-lui suivi d'un c'est-pour-ça-que-je-n'arrive-à-rien censé tout expliqué sur mon mal être récurrent et mes échecs permanents, et m'enquérir du sujet abordé d'un c'est-quoi-ce-truc-? que ledit Léon ponctua d'un

c'est sur les surdoués.

Concluant d'un ben-voilà-c'est-ça-mon-problème désabusé, j'ai grimpé mon escalier en me demandant ce que mes parents avaient bien pu coller dans le cocktail pour en arriver à me créditer d'un QI détecté par trois fois comme étant bien au-dessus de la moyenne, découverte à ce point glamour qu'elle m'a valu d'être ensuite regardée comme un alien rose à pois rouges avec LED intégrés par les découvreurs en question.

Et c'est mardi que cette histoire à deux balles est revenue sur le tapis. Mon toubib, à qui je venais juste demander du Tiorfan, s'est mis à tout me déballer sur l'une de ses patientes qui, à la suite d'un harcèlement personnel suivi d'un professionnel, a sombré dans la dépression pendant dix ans, et qui a remonté la pente brillamment après avoir découvert que son malaise venait du fait qu'elle avait un QI élevé. Et de conclure que, du coup, elle avait repris ses études et qu'elle était en passe de devenir juge.

A la pensée du bureau minable dans lequel je crève à petit feu depuis des mois, cette histoire, si positive soit-elle, m'a plombée, et je m'en suis voulu de n'avoir jamais eu, moi aussi, ce déclic insensé.

Le soir venu, sans conviction et pour alimenter la conversation, j'ai tout exposé à Léon, qui, saisissant à pleines mains la perche qui lui était lancée, m'a rétorqué :

Bon, alors, quand est-ce que

tu reprends tes études ?

Agacée par cette bouse ayant atterri sur mes plantes-bandes déjà bien crados, j'ai décidé de bouder, et toute seule dans mon coin, je suis partie en quête d'informations sur ces 2% de la population qui semblaient plutôt se débattre que d'exploiter pleinement ce cerveau conçu bizaremment.

J'ai alors découvert que ma zone frontale et ma zone pariétale avaient apparemment des problèmes de liaisons trop rapides et la gentille voix off de ce reportage diffusé lundi dernier sur France 2 m'a confirmé qu'un QI élevé n'était pas gage de réussite. Il était d'ailleurs annoncé qu'un tiers de cette population triomphait à l'école, un tiers naviguait dans la moyenne et l'autre était en échec.

Mais c'est bien plus la fin du reportage qui a perturbé ma bande de neurones dégingandés, car il était expliqué que certains gros QI souhaiteraient que leur handicap soient aujourd'hui reconnu.

Là, j'ai pris peur. Moi qui crèvais d'envie d'être hype, j'allais ainsi peut-être être tamponnée :

anormale

au moment même où le fait d'être normal devenait supra-hyper-mega tendance.

C'était vraiment trop injuste. Alors, j'ai continué mon enquête et au fond des archives de RTL, je suis tombée sur un témoignage rassurant : une fille qui en avait bavé toute sa vie en raison d'un cerveau au fonctionnement aussi insolite que le mien, et qui avait enfin trouvé sa voie en patinant des meubles.

Mon avenir s'est soudain illuminé. Après tout, patiner étant un art dans lequel j'excellais après des années de recherche d'emploi effrénée, j'allais enfin pouvoir annoncer à la terre entière, et surtout à Léon, que j'entreprenais une énième reconversion.

Le tout étant de ne pas tomber dans le cirage.

Bon week-end avec ou sans pont,

et merci mille fois

de m'accepter malgré mes tares.

17 mai 2012

Plein les yeux

Grimper sur le tumulus Saint-Michel à Carnac et regarder la mer au loin, redescendre au milieu des herbes folles et observer la nature, juste là.

a

b

c

d

e

17 mai 2012

En paix sous les genêts

La Maison de Flore est plantée dans un hameau magnifique appelé Cloucarnac et de ce hameau, j'aime emprunter le chemin qui mène aux alignements et me retrouver dans cet endroit exceptionnel. Le poète breton Eugène Guillevic, né à Carnac, en a fait sa demeure éternelle. Il a bien fait, non ?

a

b

c

d

e

14 mai 2012

Le potager de Flore

Flore a désormais un petit potager qui m'a rappelé que mes trois carrés en perdition nécessitaient une intervention quasi immédiate. C'est au programme du week-end prochain, si tant est qu'il ne se remette pas à tomber des cordes.

DSC_0110_2

DSC_0111_2

DSC_0112_2

Publicité
13 mai 2012

One more time

La Maison de Flore à Carnac, je ne vous en ai jamais parlé, je crois ? Quelle sotte je suis. D'autant qu'à chaque fois, c'est encore mieux. Pensez à réserver à l'avance.

a

b

c

d

13 mai 2012

Coups de soleil à Carnac

a

b

c

d

10 mai 2012

Absolution pour la bande des quatre

Moi qui comptais vous impressionner avec mes têtes de mort, j'en ai été pour mes frais.

Même pas peur,

vous êtes de vrai(e)s pirates. Et franchement, après cette journée passée à traîner ma carcasse déglinguée de mon nouveau bureau de 12 m2 pour 5 à mon ancien bureau plombé par les décibels, tout en me reposant mille fois cette question absurde mais-pourquoi-je-suis-toujours-THE-lanterne-rouge (rapport à ma recherche d'emploi qui s'enlise, avec un clin d'oeil à sd),

j'ai bu vos mots comme du petit lait.

Qui a dit le-rouge-ça-fait-chambre-d'ado ? Christelle, tu connais Léon ?

Quoiqu'il en soit, après un dépouillement minutieux, j'ai obtenu :

16 blancs vs 4 rouges

et une balle au centre avec Christophe qui veille gentiment sur l'état de mon couple en me conseillant de dévisser et visser les globes deux fois par jour, sans toutefois désigner celui qui sera responsable de cette tâche ménagère supplémentaire.

Je tiens à rassurer Multiwave et Eternalia sur le rendu réel du globe rouge : le jaune orangée de l'ampoule n'existe pas dans la vraie vie.

Heureusement.

Car depuis dimanche, contrainte et forcée, je passe toutes mes soirées

dans cette ambiance de lupanar

avec, dans la série Léon-pète-un-plomb, des tirades du genre j'adore-on-se-croirait-dans-un-bateau qui me font lever le sourcil gauche et me laissent à penser que seule une psychanalyse costaud pourrait sauver ce garçon des eaux.

Comme au fond, je suis une brave fille, je le laisse voguer mais j'ai le coeur au bord des lèvres, et dès qu'il aura le dos tourné, j'accosterai et rejoindrai la majorité.

Pour votre participation active, je vous offre un iris en pleurs et je ferme les yeux sur les quatre traîtresses qui ont soutenu Léon. De toute façon, le masking tape tête de mort, c'était du bluff pour épater la galerie et surtout ma copinaute Linda qui, je parie, n'en a même pas.

Merci.

DSC_1510_2

8 mai 2012

Eclairez ma lanterne

En traînant au M.I.N. de Nantes dimanche dernier, Léon a craqué pour une lanterne provenant d'un cargo japonais. Surtout, ne me demandez pas pourquoi. Toujours est-il qu'il a bricolé son trésor pour en faire une sorte de baladeuse qui est désormais accrochée à la bibliothèque et qu'il m'a embauchée (génial, un job d'été) pour yarn-bomber le gros fil noir.

Jusque-là,

rien de clivant.

(J'en frétille d'aise de l'avoir placé, ce clivant que j'ai entendu à toutes les sauces pendant la campagne.)

Sauf que le vendeur nous ayant gentiment offert deux globes, un rouge, l'autre blanc,

voilà qu'une nouvelle problématique

(J'en frétille d'aise de l'avoir placé, ce problématique que j'ai entendu à toutes les sauces pendant la campagne.)

est apparue au sein du couple que je forme ou déforme avec Léon.

Je compte donc sur votre aide précieuse pour trancher :

Votez rouge ou blanc.

Et pour ne pas vous influencer, je ne vous dirai pas qui préfère quoi. Sachez juste que ceux qui donneront des points à Léon auront un centimètre de masking tape tête-de-mort collé sur leur pseudo. Bon courage. Et merci.

DSC_0012_2

DSC_0017_2

8 mai 2012

Mai sans soleil

Rouler dans la grisaille jusqu'à La Bernerie en Retz, manger une crêpe à la foire aux plantes, marcher un peu sur le bord de mer, errer dans les ruelles aux volets clos, puis descendre jusqu'au port ostréicole du Collet, désertique, pour finalement se demander ce qu'on fait là et rentrer. A coup sûr, quand il fait soleil, ça doit être beau.

a

b

c

d

e

f

g

Publicité
Publicité