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Le petit monde de Cocotine

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12 novembre 2011

Un bon duo

Ce film et son succès déclenchent quelques débats animés par ci par là, mais en ce qui me concerne, je me suis laissée porter et j'ai adoré. A mes yeux, c'est une vraie bonne comédie à ne pas rater.

 Et vous, vous l'avez vu, ça vous a plu ?

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11 novembre 2011

Le baratin du 11 novembre 2011

Depuis que j'ai fait de l'idée révolutionnaire "Travailler plus pour gagner le salaire minimum interprofessionnel de croissance" mon leitmotiv, ma bande de neurones dévergondés est enfin rentrée dans le rang.

Le travail c'est la santé,
tous les lobes sont bridés.

Pourtant, hier soir, gorgés d'informations hétéroclites et parfois insolites, certains fort-à-bras se sont groupés en une espèce de syndicat et m'ont toqué dans la boite :

La FPT, c'est moins drôle
que les actualités.

Et de gémir sur leur journée de labeur, prétendant qu'ils n'ont jamais une seconde de paix pour écouter les grands de l'hexagone disserter sur la faillitte de la France et crachant sur les tâches ménagères, pourtant si saines pour le corps et l'esprit, qui leur sont imposées :

Avant et après le bureau,
nettoyer, balayer, astiquer,
y'a maldone.

Moi qui m'étais dit en douce que de les remettre au turbin, ça leur redonnerait une certaine vitalité, je déchantai. Ils étaient aussi mous que des français vus par des chinois et ne manquaient aucune occasion de faire des pauses. Seuls deux-trois dégénérés un peu trop péroxydés bavardaient constamment :

Trop cool, on va avoir de la thune,
acide hyaluronique ou venin de serpent ?

J'en avais la migraine de les entendre bavasser sur la nouvelle prospérité de la Cocotine's family alors que l'Europe était en train de s'écrouler dans la pauvreté sous les regards salaces de quelques banques d'affaire.

En même temps, traîner ses guêtres à Pôle Emploi pendant des années, ça fripe le moral et la peau. Ils avaient raison, fallait agir. J'ai chargé mon équipe de laborieux de trouver le produit le plus performant. 60 millions de consommateurs sous le bras, ils m'ont vite convaincue que les grandes marques pouvaient aller se rhabiller et en deux temps trois mouvements, ils m'ont télécommandée au Carrefour Market du bled où j'ai acheté un pot d'antirides noté 14/20 à 5,01 €.

Mercredi donc, à 20h43 précisément, j'ai lancé ma grande campagne de rajeunissement en prévenant mon Léon pour éviter tout risque d'accident cardiaque :

Regarde-moi bien, dans un mois,
j'aurai dix ans de moins.

Puis j'ai claqué le baigneur des six neurones qui viennent toujours plomber mes illusions et qui m'ont forcé à éplucher la liste indécente et totalement brumeuse d'ingrédients qui composent ladite crème (Drinette, si tu me lis, ne t'évanouis pas).

Mais contenter le neurone cagole n'a fait qu'exaspérer ma troupe de mangeurs de nouvelles fraîches. Alors, je les ai collés sur écran pour un temps et quand ils ont rappliqué au rapport, j'ai appris que mon-PDPA-bien-aimé et ses acolytes ruinaient mes impôts en coaching et en sondages (94 M à 133 M € de 2006 à 2010, soit + 41%) et que d'ailleurs, le téléspectateur avait eu droit cette semaine à un-Maritie-et-Gilbert-Carpentier spécial Nous-deux-c'est-pour-la-life, que le 1er ministre avait finalement réussi à prononcer les mots faillite et sacrifices, le tout pour adapter le budget à la croissance comme-dit-notre-JPP-national et qu'en conclusion, j'allais devoir leur refiler une partie de mon salaire misérable pour combler le déficit qu'ils avaient eux-mêmes creuser.

J'en étais à déglutir tout en écoutant pieusement Bruno Gaccio citer Einstein:

Il ne faut pas compter
sur ceux qui ont créé les problèmes
pour les résoudre

quand soudain, j'ai senti que mon petit bataillon de neurones sarcastiques se mettait à renverser les autres pour hurler en coeur :

La seule bonne nouvelle,
c'est le gel du salaire
de ton-PDPA-bien-aimé
et du gouvernement.

Et ils se sont enfuis en ricanant bêtement tout en répétant en boucle "Avec +172% d'augmentation en 2007", laissant leurs congénères dans un état proche de la grande dépression. Dépités, ces derniers ont fini par m'annoncer solennellement :

Etant donné la gravité de la situation,
on accepte
la prochaine mission

virtuelle ou réelle vers Mars.

Ainsi va ce monde débile et n'oubliez surtout pas d'être heureux envers et contre tout et tous. Bon week-end !

7 novembre 2011

Le fameux goûter d'automne

Lancer des invitations en masse, j'aime ça, mais quand il s'agit de caser tout le monde dans les quelques mètres carrés de la bicoque, c'est là que l'affaire se corse.

Même pas peur.

La table du jardin associée à celle du quotidien, le tout planqué sous la-grande nappe-de-Mémé, il n'y avait plus qu'à réquisitionner toutes les chaises existantes et le tour était joué. Après tout, rien de mieux pour dégager de la chaleur que d'être quatorze à table.

Côté déco à deux balles :

- des feuilles ramassées juste avant et collées au mur avec du masking tape,
- des étiquettes amusantes pour décorer les bouteilles de jus de fruits et de limonade,
- les noms des invités accrochés aux tasses,
- ceux des enfants écrits par Miss Cocotine et masking tapés sur les verres,
- du tulle et du papier peint sur les buffets,
- des sachets remplis de bonbons et fermés par une image vintage collée sur du carton et accrochée avec du raphia,
- assiettes cartons grande distrib', verres et tasses suédois, argenterie de Mémé,
- des têtes d'hortensia dans des vieux pots à confiture,
- des boites anciennes pour présenter les bonbons,
- et une guirlande évidemment.

Côté gourmandises à deux balles :

- une tarte aux pommes et une normande avec the famous pâte brisée,
- deux cakes bananes-chocolat, dont un en forme de coeur,
- des litchis avec une pointe de confiture d'orange et un demi raisin sec,
- de la panna cotta vanille avec segments d'orange et perles de chocolat,
- et des macarons évidemment.

Et au fait, si vous voulez garder vos amis, oubliez les bananes enrobées de chocolat que j'avais testées LA. Ca nous a tellement retourné le coeur à Miss Cocotine et à moi qu'on a décidé de les enlever de la carte. C'est lourd comme un sketch de Bigard.

Je vous passe la main,

le week-end prochain, je ne fais rien.

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5 novembre 2011

Ma pâte brisée

Pendant des années, j'ai été lâche. Par pure fainéantise, j'ai acheté des dizaines de rouleaux de pâte industrielle plus ou moins réussie. Un comble quand on a un pâtissier surdoué sous la main.

Il fallait bien qu'à un moment ou un autre, je revienne sur le droit chemin. Des recettes merveilleuses et audacieuses, le Net en regorge. La mienne n'a rien d'exceptionnelle mais si je vous dis que c'est mon Léon qui en est à l'origine, ça devrait suffire à vous rassurer.

Ma recette à deux balles dûment approuvée par un-pâtissier-qui-n'est-jamais-passé-à-la-téloche-sauf-en-Grèce-mais-qui-n'en-est-pas-moins-talentueux :

Au niveau matériel, je ne suis pas là pour faire étalage de mon patrimoine insensé mais je précise que j'ai un robot Kitchen Aid.

La veille ou trois heures avant de faire la pâte :

J'attrape le bol dudit robot que je pose sur ma balance et j'y verse :

   - 300 g de farine
   - 6 g de sel (je prends du gros sel de Guérande ou de Noirmoutier que je pile dans mon mortier mais chacun ses tares)
   - 4 g de sucre
   - 150 g de beurre doux coupé en petits morçeaux

Je recouvre d'un torchon et j'oublie tout pour la nuit ou pour trois heures.

Le délai passé, le beurre a ramolli car tel était le challenge, faire ramollir le beurre.

Je pèse 40 g d'eau et je sors un oeuf du réfrigérateur.

Je pose le bol sur son support et avec le batteur plat, je touille en vitesse 1 jusqu'à temps que ça prenne la consistance d'un sable grossier.

Là, j'ajoute l'eau et l'oeuf entier et je fais à nouveau tourner mais peu de temps. Dès que les ingrédients sont mélangés, je forme une boule aussi belle que celle qui se pavane sur la photo ci-dessous et je la laisse reposer au réfrigérateur dans un film, minimum 3 heures.

Avec cette quantité qui peut être congelée, je fais deux quiches sur des moules de 30 cm.

Ca ne me prend que quelques minutes et à chaque fois que je mange une tarte, je me félicite d'avoir eu ce courage inouï de mettre la main à la pâte.

A votre tour d'être heureux !

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5 novembre 2011

Le baratin du samedi 5 novembre 2011

En deux jours, j'en ai appris plus sur la FPT qu'en deux ans à tenter de démasquer quelle réalité pouvait bien se planquer derrière les langues de bois interviewées et à m'arracher les cheveux en constatant qu'avoir réussi ce concours n'était finalement pas la panacée.

Tout ce que je vois et ce que j'entends me fait progresser dans la compréhension d'un monde qui m'était jusque là complètement étranger.

Elevée par un bouffeur de fonctionnaires, formatée par plus de vingt ans dans le secteur privé et persuadée que je n'aurais pu m'épanouir totalement que dans la création d'un commerce, me retrouver aujourd'hui à disséquer les us et coutumes d'une collectivité relève de la gageure et il m'arrive assez régulièrement de pester contre ce

coquin de sort.

Sauf que travailler pour un service public n'est au fond pas plus crétin que de satisfaire des intérêts personnels, sacerdoce qui mène parfois à se retrouver subitement dans la queue de Pôle Emploi avec sa jolie petite attestation sous le bras, après avoir été utilisé, voire encensé pendant des années.

J'ai maintenant un pied dans le Saint des Saints et même si ma situation me paraît parfois ubuesque,

je suis très heureuse de retravailler.

Et ce n'est pas le secteur privé qui m'a offert ce privilège, mais bien le public. Alors devoir de réserve, secret professionnel, discrétion sont désormais les maîtres mots et je ne sors plus sans raser les murs en me répétant en boucle

motus et bouche cousue.

A moins d'un rebondissement spectaculaire, la rubrique "job wanted" va donc végéter jusqu'au printemps.

Hier soir, sur le site de Pôle Emploi,
à droite de la question
"Avez-vous travaillé ?",
j'ai enfin pu coché la case "Oui"

Le reste n'a finalement que peu d'importance et vu la grande sagesse que mon destin m'a obligé à développer ces dernières années, je ferai avec les impératifs liés à ma nouvelle vie affolante d'agent-triple-Z.

Un immense merci à ceux et celles
qui ont pris position
en laissant un com' ici
et à celles qui m'ont tendu la main
en me refilant des pistes.

Bon courage à ceux et celles
qui cherchent désespérément un job,
avec une pensée particulière
pour les trop-ci et pas-assez-ça.

ET BON WEEK-END !

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2 novembre 2011

Le baratin du mercredi 2 novembre 2011

Ce matin, pour mon dernier jour de liberté désespérée,

j'ai décidé d'être heureuse.

Quoi ?

Il suffit de le vouloir, vous ne le saviez pas ?

Evidemment, une telle décision ne pouvait qu'être accompagnée de mesures drastiques et extrêmement impopulaires. Dès potron-minet, j'ai convoqué mon peuple de neurones et les ai mis au parfum :

Pas question de referendum,

ça flanquerait un coup fatal à mon-PDPA-bien-aimé qui ne mérite pas un tel sort, lui qui a si bravement déserté le domicile conjugal pour partir à la rescousse du système. Et sans même réclamer le paiement de ses heures de nuit, en plus.

Et à l'instar de celle qui est certainement la plus jeune de mes copinautes, Petite Terrienne, j'ai ajouté avec grandiloquence :

A bas les grincheux !

Sous le chapeau, personne n'a moufté. Heureusement. Le moindre indigné aurait été directement se faire voir chez grecs.

L'heure était grave. Il n'était plus question d'accepter que quelques petits malins se droguant au Canard Enchaîné pervertissent les autres avec un effet boule de neige garanti et des mouvements de rébellion aussi violents que ceux que j'avais connus ces dernières années et menant inévitablement à des orgies de crêpes, des excès de pancakes ou pire, un suicide par overdose de chips.

Pour éviter une telle dégénérescence, j'ai opté pour une vraie politique d'austérité :

- Privés du gang Patrick(Cohen)-Nicolas(Domenach)-Yves(Calvi)-Pascale(Clark)
- Obligés d'ingurgiter deux chapitres des trois best-sellers suivants tous les soirs au coucher :

Le bonheur en 90 leçons
Etre heureux pour les nuls
Rester béat envers et contre soi

- Et sommés de se concentrer sur la nouvelle mission que la FPT a confié au tout jeune agent triple Z dans la peau duquel je vais devoir me fondre dès demain 8h30 en espérant que dans une décennie, Standard and Poor's daigne enfin m'attribuer la note suprême.

Sans doute accablés par la sévérité du régime imposé, aucun de mes petits soldats n'a osé émettre la moindre réclamation.

Et pour les reformater sans plus attendre,  j'ai attrapé celle-qui-me-disait-tout-sur-ce-monde-débile et je leur ai collé du Rires-et-chansons-avec-spots-de-pub-débilitants plein la cellule, histoire de tester le proverbe

Heureux les simples d'esprit

Attendez, j'ai mal à la tête tout à coup. Ca castagne, ça vrille, ça piaffe sous le bonnet.

Ca sent la feta.

Ils contestent, ils revendiquent, ils hurlent :

Pas Pascale Clark,

pas Pascale Clark,

pas Pascale Clark !

Qu'est-ce que je fais ?

J'intime l'ordre aux six neurones boute-en-train qui me servent de Compagnie Rigolote de Sécurité d'aller chatouiller les meneurs et de les emmener boire une bière dans laquelle je verserai discrètement quelques gouttes de somnifère ?

En même temps, pour leur faire avaler toutes les étapes du plan de rigueur que je leur mijote, mieux vaut que je fasse semblant de lâcher un peu de lest dans un premier temps. Et puis la vie sans Pascale Clark, ils ont raison, les bougres, ça manquerait singulièrement de saveur, non ?

Bon sang,

viser la félicité,

c'est la céphalée assurée.

Bonne journée à tous !

1 novembre 2011

Long comme un jour sans pain

Une épopée insensée, c'est sûr, mais qui n'a déclenché en moi aucune tempête émotionnelle. C'est un comble tout de même, d'autant que c'est inspiré d'une histoire vraie. Peut-être que l'écran était trop petit ou que je n'étais pas disposée, hier soir à 22h12, à traverser le désert sans gourde ? Déçue car j'y croyais dur comme fer en louant mon DVD.

Et vous, vous l'avez vu, ça vous a plu ?

CL

31 octobre 2011

Dring, dring

Pour éviter que les vilaines petites créatures qui sonnent à la porte ne me fassent une terrible farce, j'ai préparé des petits sachets de munitions.

Pitié, pas de tricks...

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31 octobre 2011

Trick or treat

Certains trouvent ça ringard, affligeant ou commercial mais qu'est-ce-qui ne l'est pas dans ce monde parfaitement débile ? Moi, ça me rappelle simplement les citrouilles sculptées qui brillaient derrière les vitres des maisons de mon quartier londonnien et les enfants qui rigolaient en frappant aux portes. J'aimerais pouvoir vivre ça au moins une fois aux Etats-Unis et participer à un atelier de pumpkin carving. A défaut de traverser l'Atlantique, je prends du plaisir à décorer la maison avec des images vintage.

Et puis, aujourd'hui, c'est décidé,

  je fais la nique à tous mes démons !

31 octobre 2011

Des fanions aux couleurs de l'automne

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