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Le petit monde de Cocotine

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15 septembre 2011

Blanc comme neige ?

Ca ne vous étonnera pas, j'aime beaucoup Jean-Pierre Bacri. Dans ce film, j'ai également découvert Vincent Rottiers, très bon, mais Sylvie Testud, en Columbo à bonnet et mitaines tricotés main tricotés coeur, ne m'a pas vraiment convaincue. Plutôt pour la relation bizarre des deux hommes que pour l'intrigue, pas ultra captivante.

Et vous, vous l'avez vu, ça vous a plu ?

AL

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15 septembre 2011

Le Canard m'aide à vivre

Vous avez lu Télé 7 jours ?

Pas moi, mais je sais que ce soir, à 20h35 pile poil, je m'affale dans mon tas de plumes à l'accoudoir rapé avec un plateau chips-reste-de-tarte-aux-prunes à faire blêmir le nutritionniste le plus tolérant.

J'ai rendez-vous avec David.

J'en vois déjà au fond de la classe qui délient leurs langues de vipères en conluant trop rapidement que mon Léon a des cornes qui ne passent plus les portes. Sérieusement, elles se méprennent. Si c'était le cas, mon menu serait nettement moins ignoble : 60-grammes-de-poisson-vapeur-un-fagot-de-haricots-et-rentre-ton-ventre-ma-vieille-il-te regarde.

David ne sera pas sur mon canapé usé mais dans ma télé.

Et pas seul.

C'est le moment où jamais pour tout bon français qui se respecte de se faire une opinion sur le candidat qui sera le plus susceptible de remplacer celui-qui-n'aurait-pas-dû-faire-ce-qu'il-a-fait, qui lui-même était pressenti pour écraser lamentablement mon-PDPA-bien-aimé, le pauvre.

Ca va saigner.

Et moi, je vais me délecter. Qui pourrait bien reprendre le flambeau de celui-qui-va-bientôt-essayer-de-nous-endormir-avec-du-carnet-rose-mais-sans-en-avoir-l'air pour moraliser le capitalisme, promesse faite et somme toute moyennement tenue.

A ce propos, cette semaine, c'est Panique ta mère qui m'a le plus plu dans le Canard. La chute est irrésistible. Vous pourrez, si vous avez de bons yeux, le lire sur le site du Canard Enchaîné mais je vous conseille plutôt de courir au kiosque.

Et accessoirement, faites comme la-jolie-petite-dame-vue-chez-Thomas-dimanche-soir, dépêchez-vous d'acheter de l'or. Car sans le savoir davantage que ce-gentil-monsieur-vu-au-même-endroit, si vous avez une assurance-vie, vous figurez sûrement parmi les créanciers de la Grèce et de l'Italie.

Ce Thomas, il m'a ouvert les yeux.

Et depuis que je sais tout ça, j'ai compris que ce n'était pas demain la veille que j'allais m'acheter un nouveau divan, moi. Mon Léon aussi sûrement, qui me réclame de crocheter des cache-misère à flanquer sur le repose-bras honteux alors qu'il s'est méchamment gaussé de ma galette de tabouret il y a peu de temps.

Un tantinet audacieux, mon Léon.

Franchement, sans tous ces hommes qui viennent éclairer ma vie, qu'est-ce-que je deviendrais ?

15 septembre 2011

Déroger aux règles

Pour votre participation active à mes discussions à deux balles, une branche de mon lagerstroemia à la tombée du jour et un grand

merci !

Je profite de cette occasion pour vous prier de m'excuser - oui, on ne s'excuse pas, on prie l'autre de vous excuser, si vous l'avez oublié, allez voir le film dont je viens de vous parler - pour ces monstrueuses föttes d'aurtografe que je fais parfois. Il m'arrive de me relire et de les débusquer, heureusement. Ceci dit, il doit bien en rester quelques-unes, bien planquées, les sournoises.

C'est, pour moi, une joie de vous répondre. Un moment, j'avais juré que je ne le ferais plus que dans les com'. Finalement, je préfère customiser la relation et faire selon la fantaisie du jour.

Aucune règle n'est la bonne, ça devient vraiment l'anarchie ici.

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15 septembre 2011

10/10

Après le jargon limité des Stroumpfs, je ne m'attendais pas à une telle explosion de vocabulaire. On s'insulte à tour de bras, certes, mais avec panache. Du coup, je me suis bien amusée. Excusez une telle trivialité de bon matin mais je n'ai pas pu m'empêcher de penser à ma-Bri-bien-aimée lorsque l'un des gamins a explosé d'un très poétique :

Les avis, c'est comme les trous de balle,

chacun le sien.

Et Miss Cocotine a bien retenu que le père de François 1er, c'était François 0.

Et vous, vous l'avez vu, ça vous a plu ?

LG

14 septembre 2011

Pour des prunes

Aujourd'hui, motivée par mes deux kilos à perdre, j'ai décidé de faire une tarte aux prunes.

Quoi ?

Pour Miss Cocotine, pas pour moi.

A peine l'avais-je sortie du four que j'en découpai une part pour qu'elle y goûte. La sentence ne s'est pas fait attendre :

Ca me fait vomir, j'aime pas l'amer.

Effectivement, mes prunes ne sont pas aussi sucrées qu'elles auraient dû l'être.

Autrement dit, la tarte, c'est pour moi.

Jolie manoeuvre, non ?

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14 septembre 2011

Jalousée

A défaut de convocation en entretien, j'ai reçu ce matin dans ma boite à lettres un véritable trésor que je vais m'empresser de cacher dans un coin secret. En examinant le tout avec minutie, Miss Cocotine a délcaré :

T'es vachement gâtée !

Autrement dit, méfiance, ce masking tape luxueux pourrait bien finir en pansements pour Nournours et ce magnifique bloc en escadrille de quadrimoteurs. Le Rooibos, lui, ne finira pas en poudre de perlimpinpin, il est déjà consommé.  

Merci Linda !      

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13 septembre 2011

Classer mes idées

Vous connaissez mon goût un peu bizarre pour certaines affiches de propagande chinoise des années 50 et 60, en aucun cas motivé par une passion dévorante pour le Grand Timonier. Même si mes élucubrations pourraient faire penser à certains lecteurs qui passeraient en coup de vent que je suis une gauchiste de la pire espèce, je suis certainement bien plus centriste que maoiste.

Ce penchant n'a donc pas grand chose à voir avec l'idéologie véhiculée par ces dessins et ce ne sont que les images d'enfants, de femmes ou de familles, tous plus radieux les uns que les autres, qui me plaisent pour leurs couleurs pétantes et leur fraîcheur utopique. Et évidemment, j'y vois avant tout le sourire de ma fille.

Une sorte de monde parallèle gai et illusoire qui ne peut que me faire du bien.

Pssst, Doudette, le masking tape, ça a l'air de bien tenir...

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13 septembre 2011

La saison 7

Les Desperate housewives reviennent ce soir. Ma Bri, c'est le moment où jamais de te planter devant ton écran à 20h45 !

DH

12 septembre 2011

Le baratin du lundi 12 septembre 2011

Mon Léon m'avait sériné toute la semaine : Ce week-end, je m'occupe du trou. La journée de samedi étant destinée à manger des crêpes à Vannes, j'avais donc placé tous mes espoirs dans celle de dimanche.

Dimanche matin, rien.

A 14h, pas davantage.

Deux heures plus tard, mon Léon, pas angoissé pour un sou par sa mission dominicale, déballa son vieux Monopoly et se mit à jouer. Ca s'annoncait périlleux.

Après avoir passé trois heures à enseigner tous ses ficelles à Miss Cocotine qui, si le système n'était pas en train de s'écrouler lamentablement emportant avec lui mes trois sous d'économie, aurait pu s'engager brillamment dans la finance, mon Léon a décidé, à 19h07, de s'attaquer au placo. Ravie par cette initiative tardive mais néanmoins prometteuse, je me mis aux fourneaux comme toute bonne MAF qui se respecte.

Après quelques allers et venues entre la boite à outils et le lieu du crime, il finit par déambuler nonchallament dans le salon si bien qu'inquiète, je m'enquis de l'avancée des travaux de rebouchage d'un Alors, t'en es où ? auquel il répondit un peu gêné :

Ben, j'ai pas de plâtre.

L'affaire prenait décidément un vilain tour.

Mais ce ne fût pas le seul désagrément de ma journée car aucun clone de Chabal n'ayant frappé à ma porte, je traversai mon dimanche le plus mollement possible, bercée par deux questions existentielles : combien-je-vais-commander-de-pelotes-de-laine et comment-je-vais-faire-de-jolies-étiquettes-pour-mes-classeurs-neufs.

Autant vous dire qu'à 20h45, quand je me suis jetée dans mon fauteuil club rapé pour écouter pieusement Thomas, le remplaçant de Guy,

je pétais la forme

Et comment vous dire ?

Mon excitation est allée crescendo jusqu'à l'apparition de ce tableau démontrant clairement que c'était les classes moyennes qui déboursaient le plus de taxes. Et pour m'achever, l'économiste Thomas Pikéty, présenté comme l'un des meilleurs connaisseurs du système fiscal français, affirma alors clairement que les français étaient inégaux devant l'impôt.

Et les exemples qui suivaient étaient là pour enfoncer le clou.

Au moment où j'attendais sagement mon solde à payer, je devais me rendre à l'évidence : j'étais vraiment une pauvre gourde. Comment j'en arrivais à devoir de l'argent à ma trésorerie quand ceux qui étaient censés lui apporter 9000 € à 12000€ s'arrangeaient pour en être exemptés.

Ca méritait réflexion.

C'est là que la voix off a éclairé ma lanterne. Comme ce gros contribuable, il fallait simplement disposer de 150000 € pour investir dans l'immobilier locatif et bénéficier ainsi des lois Scellier ou Girardin.

De la vraie niche fiscale,

pas de la gnognotte comme les 25% accordés en 2009 pour le changement de la chaudière défectueuse et dangereuse que m'avaient refourguée les anciens propriétaires ou les malheureux 15% auxquels je pourrai prétendre si je change mes quatre Vélux, soit un crédit d'impôts de 70€.

Mais par quel tour de passe-passe je pourrais bien me procurer les 150000€ nécessaires ? La question restait entière.

Après la douce intervention de notre Ministre du Budget, je ressemblais à un taureau prêt à en découdre avec le nain multicolore qui agite un chiffon rouge sous ses nazeaux fumants. Pour une fille éprise de justice comme moi, c'en était trop. A 22h45, j'étais prête à chausser mes baskets pour un semi-marathon au fin fond des marais.

C'est là que mon Léon, sentant que j'allais peut-être finir par le mordre jusqu'au sang, a saisi la télé commande et m'a emmenée revivre le 11 septembre 2001 en direct des tours 1 et 2.

Ca a produit l'effet escompté.

Sans demander mon reste, je suis partie faire le tour du cadran.

Bonne semaine à tous !

11 septembre 2011

Une crêperie top

Manger est l'un de mes passe-temps favoris, vous l'avez compris. D'ailleurs, la dernière balance sur laquelle j'ai grimpé m'ayant annoncé froidement deux kilos supplémentaires, je cherche un coach sportif intraitable, un sosie de Chabal qui me ferait trembler comme une feuille et renouer vite fait avec le concept bouge-ton-corps-tu-vas-secréter-de-l'endorphine.

En attendant ce sauveur, je continue à profiter de la vie à ma façon et hier, j'ai découvert une crêperie absolument épatante, dans le village de Saint-Avé, à côté de Vannes :

La Métairie de Kérozer
Allée de Kérozer
56890 Saint-Avé
02 97 61 88 45

Nadine et Denis Olivard y travaillent dans le respect de la tradition. Les produits sont choisis avec soin, les fournisseurs cités avec une carte de cidres et poiré étonnante et très intéressante, l'accueil parfait et la déco authentique. Un détail qui vaut son pesant d'or : on peut y boire le même cidre qu'à L'Elysée. Et têter la même bouteille que mon PDPA-bien-aimé, c'est un privilège qui m'arrive rarement. Désopilant.

Sans titre

Photo empruntée sur le site de La Métairie de Kérozer

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