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Le petit monde de Cocotine

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21 août 2011

Déliquescence

Des jours que je me lamente sur la laideur de mes pieds de tomates jusqu'à ce que, aujourd'hui, j'ai cette idée bizarre de vouloir sublimer leur disgrâce en y pointant mon objectif. Après tout, mitrailler ce qui est beau, c'est vraiment trop facile.

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21 août 2011

Ames lascives

Péter le record des 6 dernières années en prenant le petit déjeuner dans le jardin pour la troisième fois dans l'année et pour fêter ça, se mitonner des pancakes last-minute et les badigeonner de confitures du sud.

C'est bien, la canicule.

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21 août 2011

Canicule sur le bled

Traduisez : il fait 29°, autrement dit, il fait enfin beau. L'occasion inespérée de traîner sur la terrasse jusqu'à 22 heures et de profiter d'un coucher de soleil inhabituel.

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18 août 2011

Clair et net

Lors de cette douce parenthèse, je n'ai pas rencontré que des vieilles pierres, des auberges divines et des paysages époustouflants.

J'ai aussi croisé des êtres humains.

Je sais, je suis une fille étonnante.

De vieux copains, des bouts de famille, des gens que j'aime et que je ne peux pas voir aussi souvent que je le souhaiterais. Et puis d'autres, des petits nouveaux avec qui j'ai senti qu'on pourrait accrocher les wagons si nos chemins ne faisaient pas que se croiser pour quelques jours d'été.

Trop dommage.

Parmi eux, cette prof d'histoire qui nous a enchantés à la table d'hôtes du Mas Lou Abeilhs et qui, en aparté, est venue me dire que ma fille lui faisait penser à la sienne, adoptée en Corée il y a 24 ans.

En aparté.

Car rien ne m'ennuie plus que de me sentir pointée du doigt et obligée de déballer mon histoire d'adoption devant un auditoire avide de détails croustillants.

Heureusement, mis à part ce rustre à qui on a acheté des abricots sur le marché de Souillac et qui nous a lancé votre-fille-elle-est-très-typée et ce père de famille qui s'est approché du banc où l'on écoutait tranquillement du jazz pour nous lâcher elle-vient-d'où et qui, comme je lui jetais le nom de mon bled du 44 en pitance, a cru judicieux de se tourner vers Miss Cocotine pour lui reposer la même question, la plupart des personnes cotoyées cet été nous ont traités comme les autres, ce dont je leur sais gré, car nom d'un chien,

être traitée comme les autres,

c'est vraiment ce que, considérant ce cas précis, je trouve le plus exaltant.

La nouveauté dans tout ça, car nouveauté il y a, c'est que Miss Cocotine commence à affronter la situation seule et à répondre aux curieux sans notre aide. Ce qui signifie que ce qu'on lui a expliqué - après avoir ingurgité des années de psy spéciale adoption -, à savoir que son histoire n'appartenait qu'à elle, qu'elle ne devait pas se sentir obligée de l'étaler sur la place publique à chaque fois qu'un inconnu l'interpellait et qu'elle en parlait seulement si elle le désirait, à qui elle voulait et quand elle le choisissait, a pris racines.

Il s'agit juste de lui apprendre à jauger la situation pour qu'elle souffre le moins possible de ces agressions qui, en montrant sa différence physique du doigt, la ramènent certainement ou, en tout cas, peuvent la ramener, dans son coeur, à son abandon. Ce qui, apparemment, passe complètement au-dessus de tous ceux qui s'accordent tout pouvoir pour l'interroger.

Et, hier soir, après quelques jours de centre de loisirs, elle m'a raconté qu'elle avait eu de petits soucis :

Miss Cocotine, visiblement fatiguée : Y'a une grande de 8 ans, elle me demande tu-viens-d'où, t'es-chinoise, t'as-des-frères-et-soeurs, t'es-la-seule-chinoise, toute la journée, Maman, elle dit ça.

Moi tâtant le terrain : Et alors, tu lui réponds ?

Miss Cocotine avec une diction on ne peut plus parfaite, pour une fois : Ben, oui, je lui ai dit

tu me pompes l'air.

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17 août 2011

The end

Ainsi s'achève mon escapade dans le sud.

Vous êtes soulagés ?

Désolée d'avoir envahi la boite mail de mes abonnés ces derniers jours. J'avais très envie de vous faire partager certaines de mes sensations et de mes émotions. Si cela peut vous donner envie de goûter les mêmes joies, alors, j'en serai ravie.DSC_0289_3

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17 août 2011

Une nuit à l'épicerie

Après une longue route, un dernier petit arrêt pour découvrir une chambre d'hôtes atypique, dégotée grâce à Marie-Dominque Perrin : L'Epicerie de Vénat, située dans l'ancienne épicerie-café-poste de Vénat, à deux pas d'Angoulême.

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17 août 2011

Un pépin coincé dans les dents

Intimement persuadée que certains hommes viennent de Vénus et certaines femmes de Mars, j'ai lâché ma découverte exotique à la page 12, d'autant que malgré les promesses de mon Léon, je voyais bien que j'allais m'engager sur une psychothérapie de couple en solo.

If you see what I mean.

J'ai donc sauté sur ce livre emprunté à la biblio et choisi en raison des multiples avis positifs que j'ai pu rencontrer en me promenant sur le Net.

Pour être franche, j'ai refermé l'ouvrage hier soir avec soulagement en me disant que si je lui accordais une étoile, c'était déjà bien payé. A mes yeux, c'est triste et mortellement ennuyeux.

Cependant, la tendance actuelle et très récente que j'ai à vouloir être définitivement meilleure avec mon prochain - ça me prend parfois mais uniquement quand je tombe sur le Dalaï Lama - me poussera à corriger cette appréciation du mieux que je peux : je suis passée à côté du génie supposé.

Vous pouvez toujours me balancer des boskoop pourries, je resterai de marbre et continuerai à vous aimer quand même.

Sans titre

Et vous, vous l'avez lu, ça vous a plu ?

17 août 2011

La mésaventure des vacances

Pour pimenter notre tout petit séjour cévennol, Miss Cocotine s'est fait attaquer par une guêpe qui s'est défoulée sur sa main droite.

3 piqûres

C'était un samedi soir au fin fond du Gard et sur le coup, j'ai naïvement cru que la bouteille de vinaigre Amora du voisin serait à coup sûr l'antidote idéale à la mésaventure.

Mais la pauvre pitchounette était bien chamboulée et le lendemain matin, sa main avait tellement enflé qu'elle avait pris l'allure douteuse d'un gant Mapa rempli d'eau. Un peu inquiète, j'ai gentiment écouté les conseils des uns et des autres et à 13h00, n'y tenant plus et préférant m'adresser au Bon Dieu qu'à ses Saints, j'ai composé le 15, histoire d'avoir le point de vue avisé d'un véritable homme de sciences.

Selon lui, l'affaire allait bien traîner 3 ou 4 jours. La main devait, autant que faire se peut, rester en l'air, et dans le but de faire circuler le sang, il fallait la masser doucement à partir du bout des doigts. Toutefois, si de la fièvre apparaissait ou que le bras commence à prendre la même allure, il serait alors judicieux de consulter d'urgence.

Rassurée, je mis tout en oeuvre pour appliquer les consignes à la lettre et aidée par mon Léon, passais ma journée à caliner et apaiser Miss Cocotine, qui, de son côté, ne voyait aucune amélioration venir mais n'en demeurait pas moins brave.

Lundi matin, rien n'avait évolué dans le sens espéré. Le bras semblait lui aussi un peu gonflé et le tout avait tourné au violacé des plus suspects. Moi qui m'étais juré de profiter à fond de mon dernier petit déjeuner dans les Cévennes, j'ai commencé ma journée par soudoyer la secrétaire du médecin le plus proche pour qu'elle accepte de nous glisser entre deux patients. Puis, une tartine et un yaourt rapidement avalés, les bagages jetés pêle-mêle dans le coffre et les dents brossées mais-pas-trois-minutes, la famille a dû quitté le slieux précipitamment, le gyrophare en action.

L'occasion inespérée de flinguer deux heures de congés payés en moisissant d'ennui dans la salle d'attente d'un généraliste jusque-là totalement inconnu. La main de Miss Cocotine se retrouva finalement emberlificotée dans une bande, elle-même copieusement aspergée d'alcool à 70° pendant qu'un antihistaminique était prescrit.

Ravie d'avoir évité l'amputation, je dégainai ma Carte Vitale avec le sourire pendant que la petite sortait du cabinet médical fière comme Artaban, son bras bien en évidence.

D'arrosages en cuillères à soupe, sa main a doucement retrouvé son état originel mais le souvenir du bandage, lui, sera probablement impérissable.

A la question mais-docteur-qu'est-ce-qu'on-aurait-dû-faire-parce-que-le-vinaigre-ça-n'a-rien-fait, le toubib nous a expliqué qu'à part la chaleur qui détruisait les molécules du poison, à ses yeux, il n'y avait rien de très convaincaint.

Et la chaleur, où on la trouve ?

Au bout d'une cigarette ou d'un allume-cigare.

Comme deux ronds de flan, on en est restés.

NB : Attention, il ne s'agit pas de cramer le bébé à coup de mégo, ni d'attaquer l'ado au chalumeau, ainsi que FD en a eu l'idée un instant. C'est la chaleur dégagée qui va tuer les molécules mais pas question d'approcher sa source à moins de 5 mm ou 1 cm de la peau. Je sentais que ça méritait un éclaircissement, histoire de ne pas être à l'origine de scènes de torture sur mineurs.

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17 août 2011

La cerise sur le gâteau

J'avais gardé un souvenir éblouissant de

la table d'hôtes du Mas Lou Abeilhs

et à nouveau, les petits plats si bien mitonnés de Clotilde et Julien m'ont emballée. De la créativité et un savoir-faire épatants qui font que le résultat est bien supérieur à ce qu'on peut trouver dans certains restaurants. Sans contexte, il y a de l'amour dans tout ça ! Et moi, c'est ce qui me plaît.

Deux belles soirées donc à discuter et à partager avec les autres hôtes autour d'une immense et très jolie table qui, d'ailleurs, s'il avait fait meilleur, aurait été dressée dehors face aux montagnes cévenoles.

Un pur bonheur, je vous assure.

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17 août 2011

Au coeur des Cévennes

C'est en 2003 que le hasard nous a conduit dans cette fabuleuse chambre d'hôtes située à Saint-Germain-de-Calberte dans les Cévennes. C'est un endroit qui se mérite et la route sinueuse qui y mène est longue. En cul de sac, au bout d'un chemin de terre, on découvre cette maison cévenole plantée au mileu de nulle part et faisant face à un décor splendide.

Le temps nous a malheureusement joué des tours et la vue était un peu plombée mais la qualité de l'accueil de Julien et Clotilde et les soirées charmantes passées en leur compagnie ont suffi à nous donner envie d'y revenir encore et encore. Depuis nos deux premiers passages, point de changement, si ce n'est un joli bassin naturel qui permet de se baigner par temps chaud.

Pour qui aime la nature par dessus tout, c'est un endroit de rêve qui ne peut que séduire.

Mas Lou Abeilhs
Julien & Clotilde Bonnal
48370 Saint Germain de Calberte

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