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Le petit monde de Cocotine

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26 mai 2011

She's back

Mardi matin, en me baladant à Nantes, je suis tombée nez à nez avec un mur coloré qui semblait être tout droit tombé du ciel. C'est sûr, il se trame quelque chose ici... Un premier clic sur l'affiche pour en savoir plus et un second sur la carte postale pour voir le mur et le décrypter.

Nantes

Carte_postale

CP

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23 mai 2011

Regarder pousser les fleurs

De Kahn à Cannes, je ne veux garder que le sourire de Jean Dujardin comme souvenir de ces sept derniers jours et végéter en attendant que la chance vienne toquer à ma porte.

Quoi ?

Ca ne va pas marcher, vous croyez ?

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22 mai 2011

Enfoncer le clou

Je ne pouvais pas rater ça. Une brochette d'acteurs plus vrais que nature, des dialogues dignes des Tontons Flingueurs et une histoire d'amour qui part en vrille, ça m'a ravie. En même temps, je connaissais déjà la fin. Pour celui qui aurait encore quelques illusions sur les préoccupations et les motivations des supposés grands de l'hexagone, il y a de quoi déchirer sa carte d'électeur en sortant. En tout cas, ça ne laisse aucun doute sur ce qui peut bien se tramer actuellement dans les hautes sphères, si parfois on était passé à côté d'une réalité qui, ces derniers jours, a dépassé la fiction.

Et vous, vous l'avez vu, ça vous a plu ?

La_conque_te

21 mai 2011

Pause Panama

Mon Léon, armé de ses jaunes d'oeufs et de son thé Matcha nous a fabriqué de la glace pour un heureux 4 heures où polissonne comme pas deux, je n'ai pas manqué de le charrier sur son Panama ramené de London. Qui aime bien châtie bien, non ?

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21 mai 2011

Mort d'un bureau - épisode number 1

Mercredi, alors que, les yeux bouffis et la démarche vacillante, j'émergeais d'une sieste après avoir passé ma nuit à boulanger, mon Léon, en pleine RTT et resplendissant donc de fraîcheur, a décrété que c'était le moment ou jamais d'aller acheter de la peinture à l'autre bout de Nantes. Une heure et demie de trajet pour péter le budget chez Delrue, autant vous dire que l'exercice m'a fracassé l'humeur.

Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, il a ensuite soigneusement planché sur un planning drastique à respecter impérativement. Trop engourdie par mes pérégrinations, ses maniaqueries me sont totalement passées au-dessus sans que je mesure vraiment les risques que j'encourrais à afficher une telle mauvaise volonté. Un coup à finir enterrée dans le jardin. Allez savoir, avec la mode qui vient d'être récemment lancée à Nantes.

Comme suite logique à ces proclamations, l'ouverture du chantier a eu lieu ce matin à 9 heures, alors que, tuée par mes-5-gouttes-du-soir, je nageais, bienheureuse, en plein rêve matinal.

Le bureau vit ses dernières heures, c'est officiel.

Tant mieux, je ne pouvais plus le blairer. Jaune vif depuis l'achat de la bicoque et sans aucun placard, il y régnait un souk que j'avais renoncé à regarder en face et que jamais, ô grand jamais, je n'oserais étaler aux yeux du monde. L'image qui vous sera servie pour illustrer le before sera donc honteusement trafiquée et ne reflètera en aucun cas la terrible réalité.

Côté main-d'oeuvre, Miss Cocotine ayant désormais l'âge de raison, ses parents peuvent l'exploiter sans vergogne, ce qui lui permet de jouer à l'apprentie peintre sans même se faire remonter les bretelles pour tâches rebelles.

Par contre, je préviens les accro du genre, mon Léon n'ayant plus une seule vieille charentaise à se mettre sous la dent, il fait maintenant dans la Birk' marine de jardin. Nettement moins affriolant, don't you think so ?

Heureusement que pour mettre du piment dans tout ça, j'ai Aznavour qui chante : "Emmenez-moi au bout de la terre..."

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20 mai 2011

Mon idole

Bien au chaud depuis des semaines dans ma vie onirique de boulangère chevronnée, j'avoue que j'ai beaucoup de mal à abandonner l'idée, saugrenue j'en conviens, de passer le reste de ma vie au fournil.

Alors, ce matin, j'ai téléphoné à mon idole, Franck Dépériers, MOF et heureux patron de La Petite Boulangerie de Saint-Félix à Nantes avec qui j'avais déjà eu quelques échanges. A 11h, il m'a très gentiment fait visiter son labo et m'a parlé de son parcours.

Lui, aucun doute, il aime le pain.

Et à l'écouter parler de son travail, j'avais sûrement des étoiles plein les yeux. C'est un boulanger passionné et heureux sont ceux qui peuvent y faire un saut chaque matin pour remplir leur cabas de merveilles. La qualité de ses ingrédients, les méthodes employées, la propreté des lieux et l'implication de ses collaborateurs font de lui quelqu'un de rare, surtout par les temps qui courent.

Cet entretien informel et tellement réjouissant m'a conforté dans ma vision des choses. Sans aucun doute, c'est auprès de quelqu'un comme lui qu'il faut apprendre ce métier qui est si dur que sans amour ni fantaisie, on tombe certainement vite dans une routine pénible et peu satisfaisante.

Mais l'excellence ne court pas les rues.

Et je sais donc que les possibilités qui s'offrent à moi sont très restreintes. A défaut de pouvoir aller vers les meilleures écoles de Paris (EBP et Ferrandi) et surtout l'INBP de Rouen qui m'a été conseillée entre toutes, pour des raisons évidentes de distance, de coût et même de délai d'attente, je n'ai pas d'autre solution que de postuler au CIFAM de Sainte-Luce pour préparer un CAP de boulanger en alternance. Il m'appartient donc de trouver un maître d'apprentissage qui m'accepte dans son fournil et c'est bien là que l'affaire se corse.

Pour avoir pris conseil auprès de boulangers qui aiment leur métier, j'ai rapidement compris que seule une infime partie d'entre eux serait susceptible de m'apporter ce que je cherche. A Nantes, le tour est vite fait et aucun ne loge près de mon satané bled. En plus, même si la formation est gratuite pour l'employeur car prise en charge par la région, peu de professionnels sont convaincus par le rythme imposé par la Chambre des Métiers qui est de 15 jours de travail par mois (et 15 jours à l'école). Ca peut se comprendre.

En second lieu, j'ai cherché à savoir si effectivement, c'était un métier en tension. Il se trouve qu'entre Pôle Emploi et les artisans que j'ai rencontrés, le son de cloche n'est pas du tout le même. Les meilleurs n'ont jamais de mal à recruter et je n'ai pas du tout l'intention d'aterrir dans la grande distribution ou chez un mauvais boulanger pour m'y ennuyer à crever.

Quant à reprendre une boulangerie ou en créer une, je sais, par expérience, qu'il vaut mieux avoir un compte bien garni pour affronter les banquiers, l'investissement, dans ce métier, étant en effet, extrèmement lourd.

Pour faire passer cette synthèse qui n'est évidemment pas à la hauteur de mes rêves les plus fous, devinez ce que j'ai fait ?

Je suis ressortie de La Petite Boulangerie avec deux pains au chocolat, un pain pistache-chocolat et un croissant...

et Miss Cocotine n'a eu qu'un pain au chocolat à 4 heures.

Quoi ?

Faut bien que je compense.

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19 mai 2011

MAF non reconnue

Moi, hier soir, sortant de chez le kiné : Tu sais, je ne vais pas pouvoir continuer la boulangerie. C'est trop dur, comme métier, j'ai mal partout.

Miss Cocotine déçue : Oh si, si, continue à faire plein de pains, Maman !

Moi interloquée et sur la mauvaise voie : Mais j'en ferai toujours à la maison.

Miss Cocotine, complétement insensible à ma fatigue : Non, j'aime bien aller au périscolaire, s'il-te-plaît, Mamounette !

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19 mai 2011

La chute

Ce matin, je me demande vraiment comment j'ai bien pu faire une chose pareille.

Une chose pareille ?

Travailler en boulangerie pendant cinq nuits.

Hagarde et désemparée, j'évite soigneusement tout miroir en me gavant des restes de Pâques.

J'ai pris 10 ans.

Aucun doute, il faut regarder la vérité en face et accepter l'idée que

je serai mitronnette dans une autre vie.

A moins que je ne me transforme soudainement en Hulk, je ne vois pas comment je pourrais assumer un job aussi dur de 3h30 à 12h six jours sur sept comme le fait brillamment mon ex collègue. Et puis sérieusement, Fun Radio qui hurle à 6 heures du matin, pour une fille comme moi qui ne supporte que France Inter, c'est une sorte de supplice auquel je ne suis pas sure de pouvoir survivre.

Pourtant, j'aurais bien voulu persévérer.

Histoire de me prouver que je suis vivante et que je vaux encore quelque chose.

A cette heure, même mes meilleurs avocats ne savent plus quel aiguillage me conseiller.

Je suis condamnée.

Condamnée à errer de ce bled maudit au Pôle Emploi de Cheviré.

Mon Rikers Island à moi.

Cloîtrée dans ma cellule, j'ose à peine envisager les solutions qui s'offrent désormais à moi :

Faire plouplouf dans la superbe liste de métiers en tension : débosseleuse, plombière, carreleuse ou chaudronnière ?

Me résigner et revenir vers la FPT et ses incohérences de recrutement ?

Investir dans un porte-jarretelles flambant neuf et débarquer dans le bureau du maire pour me constituer enfin un vrai réseau influent ?

Mettre la moitié du salaire de mon Léon dans la Française des Jeux en espérant gagner plus que 3,80 € ?

Ou me laisser mourir d'une overdose de chocolat et soulager ainsi la liste des demandeurs d'emploi ?

De quoi hésiter.

Trop embrouillée pour analyser froidement mon cas désespéré, je me vois contrainte de vous annoncer ma démission du poste de chercheuse-d'emploi-de-trop-longue-durée.

Passez-moi la combinaison carcérale

et confisquez-moi les lacets.

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17 mai 2011

Le baratin du mardi 17 juin 2011

Avant d'entrer dans la fosse aux lions, j'avais sagement pris conseil auprès de mon-toubib-préféré : "Je vais passer 5 nuits dans une boulangerie, je fais quoi ?". Sûr de lui, il m'avait rétorqué : "Si vous travaillez, vous arrêtez.", misant apparemment tout sur le dicton  "Le travail, c'est la santé."

Disciplinée, j'ai donc cessé d'avaler mes-5-gouttes-magiques, persuadée qu'effectivement, ce n'était pas le moment de dormir comme un plomb quand mon-innommable-réveil-Nature-et-Découverte se mettrait à cuicuiter à 3 heures du matin.

Oui, mais voilà. Cette interruption de traitement m'a certes permis de décaniller pour multiplier les pains sans encombre mais elle m'a, en revanche, déclenché des hallucinations terrifiantes et des troubles de perception déconcertants.

Jugez vous-mêmes.

Dimanche matin, alors qu'à 7h23, j'ouvrais mon Mac pour vous faire part de mes états d'âme, je suis tombée sur une page Orange qui annoncait l'arrestation de celui-qui-devait-bientôt-rentrer-au-pays-pour-nous-sauver. Mon coeur s'est mis à palpiter, mes yeux sont sortis de la tête et mes jambes ont flageolé. Consciente que mon sevrage pouvait occasionner des périodes d'égarement, j'ai filé sur le site du Monde, puis sur celui de Libération et enfin sur Rue 89. Partout, c'était le même refrain. Il était question d'une sombre affaire de moeurs que, prude comme je suis, je n'oserai jamais vous dévoiler ici.

Immédiatement, j'ai ingurgité 1 litre et demi de tisane d'aubépine pour me calmer.

Mais dans les heures qui ont suivi, mon malaise s'est amplifié. Chez Bruce, chez Yves ou chez David, tout le monde ne parlait plus que de lui. Je divaguais, le voyant sortir d'un commissariat de Harlem, menotté et encadré de cinq policiers, le tout bombardé par les flashes du monde entier. La presse internationale s'en pourléchait les babines et sortait des titres plus pervers les uns que les autres.

Pour tenter de sortir de cette fièvre galopante, je me suis jetée dans une baignoire d'eau bien fraîche. Sans succès. J'ai ensuite vu défiler tous les grands de l'hexagone, certains franchement pâlichons, d'autres dissimulant leur jubilation. Tout s'emmêlait dans mon imagination et les mots les plus violents s'entrechoquaient : complot, carrière brisée, justice, griffures, chaud lapin, séisme, présomption d'innocence, victime, séducteur, défense, ADN, 70 ans de prison.

Là, j'ai décidé de me coller un sac de glaçons sur le crâne. Ca ne pouvait plus durer. A coup sûr, mon Léon allait me faire interner et me coller sous tutelle.

Mais rien ne m'a apaisée et mon delirium tremens s'est accentué. Je me suis retrouvée en plein tribunal pénal avec une juge américaine qui l'interrogeait et qui décidait de l'enfermer dans une prison dangereuse et surpeuplée flanquée sur une île, pendant que ses deux avocats remballaient leur caution d'un million.

Là, j'ai commencé à douter.

Et si c'était vrai ?

Ce serait monstrueux.

Et si c'était faux ?

Ce serait crapuleux.

Transpirant à grosses gouttes et incapable de croire pareilles horreurs, j'ai fini à genoux pour implorer le ciel de larguer Jack Bauer, Derrick, le commissaire Moulin, the mentalist et Maigret afin de connaître enfin la vérité.

Ce matin, après une nuit bourrée de cauchemars épouvantables où la-fille-de essayait d'égorger mon PDPA-bien-aimé sur le toit de l'Elysée et où vêtue d'une combinaison orange, je jetais dans une urne un bulletin estampillé UMP, mon état s'était fortement aggravé.

Et là, au lieu des héros sus-nommés, c'est Papy Pale et Mamy Marisa que j'ai vu débouler.

Vous ne devinerez jamais ce qu'ils m'ont annoncé.

Un bébé à l'Elysée.

Exténuée, je me suis couchée en attendant les infirmiers.

Vous ne pensez pas que je devrais vite fait bien fait reprendre mes-5-gouttes-du-soir ?

17 mai 2011

Un tour à Paris

Pour profiter pleinement de mon jour de congé et me récompenser de ces quatre nuits de bénévolat, je me suis offert une balade magique dans les rues de Paris. Depuis, je suis sur un nuage et bon sang de bois, ça fait un bien fou.

Et vous, vous l'avez vu, ça vous a plu ?

MInuit_a__Paris

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