Assieds-toi bien
Tout arrive, j'ai enfin terminé le coussin qui végétait depuis des mois dans mon sac à crochet. Un coup à ce que Fab en fasse une syncope mais que voulez-vous, j'aime mettre
des touches de couleurs
dans mon quotidien.
La galette périmée
Certes, depuis que j'ai une vie sociale épatante et lucrative, à savoir un job dans la FPT du double-four, je suis une femme épanouie, mais le revers de la médaille, c'est que je suis obligée de me plier sous la couette bien plus tôt que je ne le souhaiterais.
Et qu'il m'arrive même, ne le répétez pas, de sombrer dans mon tas de plumes sans même avoir eu le temps de voir mon crochet chuter, emportant avec lui ma dernière kitscherie.
Je sais, c'est pas glorieux.
Pourtant, je lutte,
et malgré ces baisses de régime intempestives, j'ai tout de même réussi à terminer cette nouvelle galette de tabouret qui, vous l'imaginez bien, était initialement destinée à briller le jour de Noël.
En même temps, pourquoi s'en faire, je n'étais pas là.
Des couleurs dans ma vie
Une envie soudaine, j'ai repris le crochet. Et bride après bride, tout ça s'est terminé par un petit coussin.
Après tout,
quoi de plus sain,
comme activité d'automne ?
A part écouter en boucle le dernier album de Berry évidemment. Mais ça booste moins que le twist, je vous préviens.
Un peu de piment dans la cuisine
L'année dernière, j'avais tricoté trois carrés en coton (Paris de Drops) pour la cuisine et là, j'ai eu envie d'en faire un au crochet. Pour cela, je me suis basée sur un modèle de manique de Drops auquel j'ai ajouté des rangs de brides.
Ca vous plaît ?
2 morceaux de beurre dans les épinards ?
Toujours bloquée sur le thème n°94 des Serial Crocheteuses, j'ai décidé de venir présenter mes excuses en public pour avoir autant déçu ce groupe de crocheteuses furieuses qui m'a pourtant si gentiment accueillie en juillet.
J'assume mon bonnet
de serial crocheteuse radoteuse.
En même temps, on ne peut pas briller partout,
à Pôle Emploi
et dans les salons d'Isabelle Kessedjian, qui va d'ailleurs voir son CA bondir car j'ai la ferme intention de claquer un bout de mes 900 € de contractuelle dans un cabas que je pourrai piquer à Miss Cocotine et si j'arrive à me lâcher total, j'achétterai, j'achaiterè, geachèterrais, j'achèterai - trop longtemps que je ne l'ai pas conjugué, celui-là - une trousse destinée à ranger mes stylos roses d'ersatz-de-fonctionnaire-à-DLC-30-avril-2012.
Pour le plus grand bonheur de Fab dont j'attends toujours la réponse concernant l'exportation au Québec de galettes de tabourets plus kétaines les unes que les autres, je vous présente donc
mon modèle automne 2011.
C'est pas tout ça mais si ce partenariat à but entièrement lucratif tombe à l'eau, il va falloir que je cherche un deuxième SMIC dans un bar de nuit pour avoir un salaire décent, moi.
Alors, Fab, une mallette de Pious en retro-commission, ça te va ?
Yarn bombing in the double four
En passant par hasard par Haute-Goulaine, je suis tombée sur une colonie d'arbres enchantés, de poubelles poétiques et de réverbères magiques. Du yarn bombing, j'en avais déjà vu à la téloche mais en vrai, jamais. C'est fabuleux. Du coup, une maille endroit, une maille envers, je suis prête à recouvrir tous les arbres du jardin et peut-être même la maison. Vous croyez que mon Léon va adhérer au concept ?
Au sens propre comme au sens figuré
Je fais du boudin.
Pour éviter ce petit souffle glacial qui s'invite sous la porte du jardin, j'ai crocheté des rangs et des rangs de brides et mélangé mes pelotes de Drops Karisma, achetées, comme d'habitude, chez Kalidou. Je suis peut-être d'une humeur de dogue mais je reste une fille fidèle.
Bon week-end à tous !
In process comme-on-dit
Comme j'ai constaté que mes dernières babioles au crochet vous avaient subjugué, j'ai fait le plein de pelotes multicolores et c'est reparti pour un tour. Vous n'en avez peut-être pas conscience mais l'un de mes buts, dans la vie, c'est de vous faire plaisir et Fab, pour t'épater, je vais tenter le kétaine suprême.
Au fait, ma participation au serial crocheteuses, c'est comme le boulot, une fois par an !
La barre trop haut
Si par hasard vous avez suivi mes tentatives d'insertion dans le groupe des serial crocheteuses début juillet, vous devez nager depuis dans une amère déception. Comme je vous comprends.
Je ne suis pas du tout à la hauteur.
Bien trop novice pour me lancer dans la fabrication d'escargots ou de super héros, je suis restée figée sur le défi n°94 et je n'en finis plus de décliner le thème "Sur quoi pose-t-on nos fesses ?". Ainsi, dès mon retour au bled et dans le but de ne pas mourir d'ennui tout de suite entre un plan lessive et une escapade chez Leclerc, j'ai réattaqué d'urgence la crochet-thérapie. Ce soir, je viens de terminer une galette de tabouret qui a tellement réjoui mon Léon qu'il en a hurlé :
Alors, ça, c'est vraiment kitsch !
En même temps, s'il me fout à la porte avec mes granny, ce sera peut-être l'occasion rêvée de quitter le bled pour une nouvelle vie très loin du double four. Et si je relookais une caravane pure seventies ?
D'un coup, mon avenir s'éclaire.
Un clin d'oeil en passant aux serial crocheteuses...