J'ai fait mon calendrier de l'Avent !
Pas de grosse innovation par rapport aux deux années passées, à part le croquet et le ruban vichy à la place de la ficelle !
A l'intérieur, du chocolat, des pruneaux, des bonbons... Miss Cocotine en saute déjà de joie !
Un joli cadeau de M. Cocotine.
Du Grand Jasmin Mu Dan.
Un thé vert au jasmin chinois dont les longs bourgeons argentés ont été cousus à la main avec une fleur d'amarante.
Poétique.
Au Palais des Thés.
Juste pour vous prévenir ! Je suis passée voir Mme Arc en Ciel la semaine dernière et hop, j'ai attrapé un rhume... qui s'est transformé en mal de gorge... qui est descendu sur les bronches...
Et Mme Arc en ciel qui jure ses grands dieux qu'elle n'y est pour rien ! Ca alors, c'est fort de fruits (kiwis, oranges, clémentines qu'elle m'a conseillés de manger...) !
Homéo, citrons chauds (beurk !), gargarismes, inhalations... Rien n'y fait. Je tousse toujours ! J'ai bien une vieille boite de Pulmoll...
... pour Maurice Béjart. J'avais vu son Boléro en 1980 à Paris. Merveilleux souvenir.
Dans le dernier Elle à table,
un article sur Dalloyau...
Oui, et alors ?
Et alors, Dalloyau, c'est là que M. Cocotine travaillait quand je l'ai rencontré en 1992 !
Eh oui, M. Cocotine est pâtissier (là, je vais faire une audience de folie !!!).
A cette époque, il jonglait avec les choux dès 3 heures du matin pour bâtir de fabuleuses pièces montées et travaillait le sucre tel un souffleur de verre pour en faire des roses et des scoubidous...
Le dernier MCI, comme beaucoup d'entre vous l'ont déjà dit, ne m'a pas spécialement emballée. Du coup, j'attendais avec impatience le Country Living de décembre et c'est encore une fois ma cup of tea !
Quand je pense qu'en ce moment même, je devrais être en train de fouiner au Marché Saint-Pierre, j'ai le moral qui descend illico dans les chaussettes...
Je ne t'ai pas vu depuis août 2006, Paris ! Et je commence sérieusement à avoir le mal du pays... (Oui, je sais, vous me direz qu'il y a des milliers de parisiens qui voudraient habiter là où j'habite, surtout par temps de grève... Ben oui, mais ici, y'a pas le Marché Saint-Pierre... et rien n'est jamais ni tout blanc, ni tout noir...)
En 95, sacs à dos, M. Cocotine et moi, nous sommes partis à la découverte de la Nouvelle-Angleterre pendant un mois.
De Boston à New York, nous avons fait 6000 km à travers 5 états.
Il me reste de tout ça des souvenirs superbes et très présents encore aujourd'hui. Parmi eux, la visite d'un village Shaker, le Hancock Shaker Village dans le Massachussett.
Vous savez certainement que les Shakers étaient appelés ainsi en raison de leurs séances de transe. C'est en fait un groupe dissident des Quakers qui a quitté l'Angleterre à la fin du 18ème siècle pour s'établir en Amérique.
Ils croyaient en l'égalité hommes-femmes mais pas à leur mélange... puisqu'ils pratiquaient le célibat et vivaient séparés. Ils étaient pacifistes et mettaient tous leurs biens en commun. Entre 1778 et 1836, 19 communautés s'établirent à l'est des Etats-Unis. Contrairement à la majorité des groupes utopiques nés à cette époque là-bas, les Shakers prospérèrent et leur mouvement perdura pendant 220 ans.
"Put your hands to work and your hearts to God and a blessing will attend you" était leur devise.
Je me souviens de ces bâtiments fabuleux, de la paix qui y régnait, de l'extraordinaire lumière qui illuminait les différentes pièces, de cette symétrie incroyable, de ces meubles, de tous ces objets simples, pratiques et beaux que tout le monde connait aujourd'hui et qui ont, depuis, inspiré bien des designers.
La recherche de l'efficacité, de la simplicité dans l'accomplissement des tâches quotidiennes les amenèrent à inventer des objets étonnants et extrêmement intelligents.
Si la machine à remonter le temps existait, je me paierais un voyage dans une des communautés Shaker en plein 19ème... et j'irais trainer soit du côté de l'atelier couture, soit du côté de la cuisine !
