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Le petit monde de Cocotine
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13 juillet 2010

C'est magnifique !

Un rayon de soleil qui tombe sur deux brins d'heuchère cassés net par une Miss Cocotine possédée, c'est comme un instant de bonheur et c'est donc à partager avec vous qui passez me voir et me laissez des mots.

Merci

pour les tranches de rigolade,

les petites confessions,

les encouragements-qui-vont-droit-au-coeur,

les trucs et astuces

et autres échanges frivoles ou profonds.

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12 juillet 2010

Il est temps

C'est complètement échevelée que je suis sortie de cette 27ème semaine de l'an 2010. Pire que tout, je n'ai même pas pu me peindre tous les ongles de pieds.

Pourquoi ?

Eh bien, tout simplement parce qu'à chaque fois que je brandissais mon pinceau gorgé de vernis, celle-qui-me-dit-tout-sur-ce-monde-débile m'annonçait un nouveau rebondissement dans ce sombre roman feuilleton de la-petite-comptable-qui-empêche-tous-les-gros-bonnets-de-dormir, me laissant la langue pendue, les yeux exorbités et les oreilles déployées, dans l'attente insoutenable de l'épisode du lendemain.

Oui, ce duel enragé entre journalistes et politiques, autrement plus palpitant qu'un Peyton Place ou un Drôle de dames, m'a bigrement emmêlé la boite à neurones.

Mais bon sang de bois, qui croire et que croire dans cette débâcle honteuse ? Ce n'était certes pas le moment d'être de l'avis du dernier qui a parlé. Un coup à finir en derviche tourneur. Non, il fallait se montrer forte et se jeter à corps perdu dans la recherche de la vérité. 

Dans un premier temps, j'ai bien été tentée de conclure que, comme disent les mômes, y'a que la vérité qui blesse. Après tout, si 64% des français étaient persuadés que tous les politiques étaient corrompus, ce n'était sûrement pas pour des prunes.

Et puis dans un deuxième temps, je me suis dit que tomber dans le côté monstrueusement désabusé et clamer haut et fort tous-pourris-moi-je-vous-le-dis-c'est-bonnet-blanc-et-blanc-bonnet, c'était quand même un peu court.

En accord avec moi-même et complètement sur le flanc, j'ai alors décidé de m'en remettre à la justice, tout en jouant de ma tapette à mouches pour chasser les doutes horribles qui me collaient aux basques quant à son indépendance réelle.

J'en étais là, seule et égarée dans mes tentatives de compréhension du monde qui nous entoure, quand tout à coup, j'entendis une poignée de joyeux lurons chanter à tue-tête...

"Il est temps, il est l'heure, il est temps de tourner la page, passer partout notre message, il est temps de choisir l'histoire qu'on veut écrire...Liberté, égalité, fraternité..."

Eh bien, vous le croirez ou non, c'était la bande à Martine qui singeait tous-ceux-qui-veulent-changer-le-monde, mais sans avoir le cran - et on peut le regretter amèrement - de nous livrer la choré ad hoc.

Ce souffle de fraîcheur si optimiste qu'il pourrait presque être qualifié d'utopiste, au milieu de ce tableau grisâtre et nauséabond, ça m'a donné un coup de fouet vital.

Et puis, soudainement, je me suis souvenue de ce type qui avait écrit une petite histoire qui débutait comme ça : "La cigale ayant chanté tout l'été se trouva fort dépourvue quand la bise fût venue..."

J'ai refermé mon flacon de Mavala d'un geste rageur tout en émettant quelques hypothèses sur ceux-à-qui-le-crime-pourrait-bien-profiter.

Là dessus, agacée, j'ai quitté l'histoire de l'hexagone pour revenir faire un tour du côté de la mienne tout aussi pathétique, mais malheureusement moins virevoltante.

Pas question de m'endormir sur mes lauriers. Entre un coup de boutonnière et deux rangs de jersey, c'était sûr, il fallait lancer la première bouteille à la mer. Ce qui fût dit fût fait. Mon CV bien mieux repeint que mes ongles de pied s'envola d'un clic vers la mairie de Nantes et quelques jours après, je décrochai mon téléphone pour tâter le terrain. Une dame charmante m'assura qu'elle avait bien reçu ma candidature et quand je me mis à l'asticoter gentiment, elle en vînt à me dévoiler quelques-uns de ses secrets de recrutement.

C'est comme ça que je pris ma première claque en provenance directe de l'administration. Les candidatures internes étaient toujours privilégiées. Je retournai donc à mes pochons l'air ronchon en marmonnant force privé-public-bonnet-blanc-et-blanc-bonnet.

Il est donc temps, il est donc l'heure, pour moi aussi, de tourner la page et de fermer doucement mes volets. 

Bon courage à ceux qui ont l'impression de moisir dans un bureau, ceux qui sardinent entre Charles-de-Gaulle et Nation, ceux qui maudissent leur chef, ceux qui trouvent leur collègue bien trop blonde, ceux qui haïssent leur réveil, bref, à tous ceux qui travaillent plus pour gagner plus. Même si vous n'en êtes pas forcément persuadés tous les matins à 6 heures, vous avez une chance phénoménale.

A ceux qui cherchent éperdument le boulot qui les mènera cahin-caha au minimum vieillesse, je dis : "Tomorrow is always another day."

Et aux gâtés du monde qui ont le culot monstre de péter le cochon pour tailler la route par temps de crise, je dis : "Vous avez raison."

Bon été à tous !

11 juillet 2010

Elsiemania

Dans un coupon de tissu Robert le Héros que je gardais comme un relique, j'ai taillé un Elsie en deux coups de cuillères à pot. Avec un jupon blanc au-dessous, ça fait une nouvelle petite tenue d'été pour Miss Cocotine. 

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9 juillet 2010

Good girl

Je vous l'ai déjà dit, j'ai gardé mon âme d'enfant, et pour moi, la nouvelle année pointe toujours son nez à la rentrée des classes.

Pour fêter la fin de ces longs mois de 2009-2010 passés à rechercher un emploi de gestionnaire commerciale dans le double four et ce changement d'aiguillage motivé par une envie étonnante de travailler pour mon prochain plutôt que pour un vilain patron qui ne manquera pas de me licencier dès son premier caprice, j'ai pris la décision de me qualifier de GOOD GIRL (malgré mon 10/20 peu clinquant en bureautique...) et de m'offrir un cadeau pour l'occasion.

Rien d'extravagant. La rue Crébillon ne fait pas partie de mes lieux d'errance favoris et je ne suis pas une collectionneuse invétérée de talons trop hauts, de montres m'as-tu-vu ou de sacs-qui-valent-un-SMIC. Et puis franchement, traîner la rue par cette chaleur, il ne faut pas craindre de finir en flaque d'eau.

Mon bonbon anglais, je l'ai trouvé au frais, dans le noir et entourée de fauteuils vides. Un très joli moment bourré d'émotions qui poussent à sortir son mouchoir. J'AI ADORE !

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9 juillet 2010

Une maille à l'endroit, une maille à l'envers

Un joli petit manuel qui donne envie d'aligner les rangs... L'hiver va être busy !

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8 juillet 2010

Dîner de cons

Chacun et chacune d'entre nous a son nigaud, sa prétentieuse, son lourd, sa malpolie, son pédant, sa blonde, son vilain, sa snob, son tordu, sa fatigante, son geignard, sa névrosée, son tyrannique, sa ridicule, son égoïste, sa mégère, son machiavélique, sa fainéante, j'en passe et des meilleurs.

Et chacun et chacune d'entre nous est à son tour, le nigaud, la prétentieuse, le lourd, la malpolie, le pédant, la blonde, le vilain, la snob, le tordu, la fatigante, le geignard, la névrosée, le tyrannique, la ridicule, l'égoïste, la mégère, le machiavélique, la fainéante, j'en passe et des meilleurs, d'un ou d'une autre.

Des heures, je pourrais vous faire l'article sur ceux auxquels je trouve du génie, de la finesse, de la classe, de l'humour, de la perspicacité, de l'humanisme, de la clairvoyance, du bon sens, de la force, de la compassion, de la générosité, de la profondeur...

...mais ne comptez pas sur moi pour que je vous donne les noms de mes cons préférés.

Non, pas question. C'est une affaire infiniment personnelle et j'ai bien trop de pudeur pour afficher, comme ça, ce qui mijote aux tréfonds de mon âme.

C'est en passant chez le libraire ces jours-ci que l'idée épouvantable mais néanmoins jouissive de voir mon-stock-de-cons-préférés réduit à néant m'a soudainement assaillie. La faute à Carl Aderhold et à son titre aguicheur et ô combien prometteur :

"Mort aux cons".

J'ai tout l'été pour examiner en détail la stratégie du héros...

et accessoirement, de me plonger dans les deux autres livres que j'ai choisis :

La vie d'une autre de Frédérique Deghelt

  Le Mec de la tombe d'à côté de Katarina Mazetti

Innocent d'Harlan Coben, c'est pour l'homme.

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8 juillet 2010

Sac de fille

Pour une petite touche perso sur un sac à dos de grande distrib', deux gri-gris fabriqués en deux temps, trois mouvements.

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8 juillet 2010

Temps de pochons

Ma MAC travaille en heures sup en ce moment. Encore deux petits sacs, l'un pour les produits solaires, l'autre pour le pique-nique, le tout monstrueusement girly... Ca se voit que les filles sont en majorité ici, non ?

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8 juillet 2010

Et un autre rien que pour moi

Les soirées ballon rond de l'homme commencent à me courir sur le haricot. Rien de plus efficace pour tuer l'amour ! Enfin, je ne dois pas être la seule et heureusement, c'est bientôt la fin. Hier soir, je me suis à nouveau retrouvée reléguée dans le bureau et du coup, j'ai fait du découpage, du collage et du trouillotage.

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7 juillet 2010

Un cahier rien que pour elle

Je garde toutes sortes de papiers, de cartons, de ficelles, de raphia et de rubans au cas où. Ne trouvant rien à mon goût dans les magasins, j'ai décidé de plonger dans mon stock de récup' pour fabriquer un cahier d'été à Miss Cocotine. Pour la reliure, je suis partie farfouiller chez Hélio Nantes où j'ai dégoté des anneaux brisés qui font très bien l'affaire.

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