Suite du périple à l'ouest, mais, cette année, faute de maisons disponibles à Vamos, nous avons logé à Douliana, juste à côté. Et c'était très bien aussi.

L'année dernière, je l'avais vu sur Arte.

Ce passionné d'herbes et d'épices.

Et je m'étais juré de passer le voir un jour.

Thanks to Zeus et surtout à ma ténacité, je l'ai fait en juillet.

De Makrigialos à Vamos, il fallait, de toute façon, traverser une bonne partie de la Crète.

Alors pourquoi ne pas le faire par la Messara et faire une halte à Kousès ?

Un univers magique et un accueil étonnant et charmant (c'est une française qui s'occupe des clients).

Par contre, si vous y allez, évitez à tout prix la taverne d'à côté...

C'est mon regret de l'été.

Trois dernières images pleines de sérénité pour clôturer ce dimanche.

Et si j'avais pu emprisonner les parfums du dictame, de la verveine, du romarin, du fenouil, du thym et de toutes les autres herbes que je n'ai pas su identifier...

Bonne semaine.

En voyage, mon plaisir principal est de découvrir la gastronomie locale.

En Crète, ce n'est ni difficile, ni très onéreux de se faire plaisir.

Pas de micro-ondes et de sous vide là-bas. La plupart du temps, on cuisine ce qu'on a cueilli le matin dans le potager.

Nos deux restaurants préférés dans les environs de Makrigialos :

Dragon's cave

Déjà repérée et sélectionnée en 2010, cette taverne familiale est épatante. Accueil chaleureux, table excellente (agneau fondant) et coucher de soleil à tomber.

et une très belle découverte cette année, grâce au Lonely Planet :

Robinson taverna

Au bord de la mer, un restaurant plein de charme qui a comme spécialité des tourtes cuites au feu de bois. C'est vraiment très bon et l'accueil y est excellent.

En 2010, Koula m'en avait parlé durant son cours de cuisine et l'année dernière, j'ai lu le roman de Victoria Hislop.

Cette année, en préparant mon escapade en Crète, j'avais deux buts : aller chez Botano et

visiter Spinalonga.

Comme le Routard le préconisait, on s'est levés très tôt pour tailler la route vers le nord et on a embarqué à Plaka.

C'était bien vu, l'île était quasi déserte et on a échappé aux centaines de touristes qui n'ont pas tardé à être déversés par les bateaux d'Elounda ou d'Agio Nikolaos.