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Le petit monde de Cocotine
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28 février 2011

Volée de claques

4h47. Le réveil d'Alain Duhamel n'a pas encore sonné que je suis déjà sur le qui-vive, un Ceylan à la main et deux crèpes dans le ventre, étourdie par cette question redondante :

Ma toute petite vie s'est-elle trouvée bouleversée par les sept jours écoulés ?

Au regard de ce monde enflammé, le sujet paraît ridicule, égocentrique voire pesant. Mais compte-tenu du fait que du ridicule, de l'égocentrique et du pesant, on en croise à chaque seconde, dans l'hexagone et même ailleurs, pourquoi mes aventures quotidiennes et la rage de vivre qui les accompagne seraient-elles plus illégitimes qu'autre chose ?

Et puis ma carrière douteuse de baratineuse, c'est tout ce qui me reste. Alors ce n'est pas le moment de flancher et de claquer mes volets virtuels sur un coup de tête. Vous aurez la lourde tâche de me supporter jusqu'à ce que je remporte le jackpot au Loto, que je braque la BDF ou que je signe un CDI.

Et ça, c'est pas gagné.

D'ailleurs, je sors de cette 8ème semaine de l'an 2011 aussi dynamique qu'un vieillard asthénique.

Remarquez, je ne suis pas la seule.

Moi qui m'émeus régulièrement du sort réservé aux femmes, je dois dire que l'éviction de MAM m'a soufflée. Que va-t-elle devenir ? Passer de MAE à FAF, ce n'est pas une sinécure. A son âge, c'est la descente aux enfers et le déclassement assurés. Un peu comme ce couple du 16ème croisé sur Arte mardi soir dans Classes moyennes : la peur du déclassement qui reluquait les beaux rôtis bien ficelés du joli boucher et finissait par chasser la promo à Casino.

Ou moi.

Pourtant, mon destin a bien failli basculer.

Figurez-vous que l'une des 221 communes de Loire-Atlantique s'est trouvée émue par ma candidature et m'a convoquée mardi dernier pour une conversation à bâtons rompus avec un jury composé de trois femmes charmantes.

J'en suis sortie assez contente de ma prestation mais sur mes gardes, vu le nombre de concurrentes croisées.

Rien d'extravagant pourtant. Juste un mi-temps payé avec un lance-pierre mais pour une déclassée qui n'a vu que deux feuilles de paie en cinq ans, un bon morceau de beurre à flanquer dans la pâtée d'épinards.

Vendredi après-midi, un peu fièvreuse,  j'ai décroché mon téléphone, prête à prendre une nouvelle claque.

Je l'ai prise.

Le jury avait beaucoup apprécié notre échange mais m'avait finalement collé en deuxième position. J'étais tellement brillante qu'à coup sûr, je trouverais très vite un autre poste.

Sans blague.

Vous savez quoi ?

Poulidor se ferait bien une petite semaine à Djerba la Douce avec une copine. Paraît qu'ils soldent à tour de bras. Je vais passer un coup de fil à MAM.

Bonne semaine à tous !

PS : Au fait, la coccinnelle, j'en trop envie de l'écrabouiller.

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24 février 2011

Porte-bonheur ?

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24 février 2011

Et pourquoi ?

A la radio, ça parle de haschich.

Miss Cocotine essayant de comprendre la vie de ce monde : Des pois chiches...

... puis se tournant vers moi pour démêler le noeud : Des pois chiches, Maman, pourquoi y va en prison ?

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24 février 2011

Trouver un sens à ma vie

A court d'idées pour transformer mon quotidien plan-plan en aventure des mille et une nuits, j'ai fini par m'en remettre au Bon Coin. Quelques vieilleries à rajeunir, quoi de mieux pour ajouter un peu de piment à ma bloody life ?

Quoi ?

On fait ce qu'on peut.

D'ailleurs, ça n'était pas si bête, car mercredi dernier, j'y ai rencontré un buffet années 50 qui n'attendait que moi pour être réincarné en objet-tendance-que-tout-le-monde-ou-presque-s'arrache. Ni une ni deux, j'ai mis l'homme et ses deux bras musclés sur le coup.

Et comme sa propriétaire ne voulait plus de la table et des chaises coordonnées, j'ai hérité de la salle à manger complète. N'ayant ni garage, ni débarras géant, le tout trône donc au milieu du salon depuis trois jours. Ce qui motive les troupes pour ne pas laisser l'affaire moisir dans un coin poussiéreux.

Ce matin, missionnée par l'homme bouillonnant, j'ai sauté dans ma décapotable pour renouer avec Brico Dépôt et revenir triomphante avec des disques abrasifs pour la ponceuse gentiment prêtée par son collègue.

Le week-end s'annonce diablement chaud.

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22 février 2011

Divorce cinglant

Agacée par ce monde si paradoxal, je réfléchis de plus en plus à ma manière de consommer. Depuis quelques années, j'ai profondément modifié certaines habitudes et je me concentre de plus en plus sur les sociétés qui ont un comportement correct et n'essaient pas de nous refourguer du faux développement durable à tout va.

Je n'ai pas énormément de certitudes et je n'ai aucunement l'intention de donner des leçons à qui que ce soit mais la plus belle punition que nous, consommateurs, pouvons infliger aux fabricants qui le méritent,

C'EST DE NE PLUS ACHETER LEURS PRODUITS.

Et d'ailleurs, après avoir cogité toute la nuit, j'ai pris la sage décision de mettre fin à des années de mariage avec Téfal. Même si ma fameuse crêpière ne m'a pas ruinée, je refuse de me laisser manipuler de cette façon.

Acheter à petit prix et jeter sans arrêt, où est l'intérêt ?

Vous et votre poêle, ça se passe comment ?

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21 février 2011

Made to break

C'est nauséeuse et chancelante que j'ai lâché cette 7ème semaine de l'an 2011.

De l'obsolescence programmée décortiquée par Arte dans Prêt à Jeter (à revoir ICI) au périple essoufflant auquel Guy Lagache m'a conviée dans Capital Terre mercredi soir (à revoir ICI), mes neurones se sont baladés, avides de démanteler les systèmes de génie qui font avancer ce monde si palpitant.

Ou reculer.

Relativement désorientée, j'ai fini par craindre qu'à l'instar des dinosaures, l'homme ne disparaisse assez rapidement de la surface de la Terre, victime de ses choix cupides et inconsidérés.

Littéralement épuisée par ces tentatives de réflexion, je revins à mes considérations quotidiennes et décidai d'envoyer une prod' de pancakes. Imaginez la déception. Le revêtement de ma crêpière Téfal, achetée l'an dernier pour une bouchée de pain, s'est soudainement déchiré en cinq points, me laissant comme deux ronds de flan, la spatule figée et la prunelle effarée.

Irritée, je me souvins que l'emballage bariolé m'avait pourtant juré un "antiadhésif haute résistance" et une qualité "New Resist".  Or, cette foutue poêle qui ne m'avait servi que trois ou quatre fois, était désormais bonne à jeter. Un coût de revient unitaire de la crêpe plutôt excessif et une hérésie pour l'environnement.

C'était évident.  J'étais à mon tour frappée de plein fouet par "l'obsolescence programmée".

Ni une ni deux, je lançais un SOS à Téfal qui, allez savoir pourquoi, ne daigna pas me répondre.

Penaude et désemparée, je quittai ma peau de consommatrice arnaquée pour réintégrer celle de chercheuse-de-job-au-long-cours. De site en site, je tombai tout-à-coup nez-à-nez avec l'offre de mes rêves et m'embarquai derechef dans un quart d'heure d'illusions grotesques, m'imaginant enfin casée et heureuse d'être considérée comme une chose non périmée.

Cinq jours plus tard, personne ne m'ayant réclamée, j'étais définitivement calmée.

Aussi désintégrée que ma poêle, j'étais à deux doigt de me faire hara-kiri avec son manche, prouvant ainsi à quel point j'étais, moi aussi, "made to break", quand tout-à-coup, j'entendis un murmure.

Dolce Francia,

Etait-ce une sorte d'hymne de campagne que l'amoureuse-qui-n'est-plus-de-gauche offrait à mon-PDPA-bien-aimé ?

Que tout ça était romantique et attendrissant. Un peu de douceur dans un plan de communication et de manipulation grossier dont le dessein ne faisait aucun doute, ça tombait vraiment à pic.

A observer les combats fielleux, les regards haineux et les carnages odieux qui fleurissaient ça et là dans le monde politique, j'en étais presque arrivée à désirer que certains soient sacrifiés, comme ma poêle et moi, sur l'autel de "l'obsolescence programmée".

Bonne semaine à tous !

PS : La chanson que j'ai choisie est celle du film Azur et Asmar qui est un pur bonheur.

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19 février 2011

Coup de sang

Cette semaine, l'homme m'avait dit : "Achète de la paille de fer !" Docile, je m'étais exécutée. La terrasse étant vraiment à bout de souffle, il fallait bien, un jour ou l'autre, prendre le taureau par les cornes. A 14 heures pile cette après-midi, le chantier démarrait sur les chapeaux de roues. Du savon noir pour l'environnement et l'efficacité, de la paille de fer pour l'un, le balai brosse pour l'autre et des litres d'huile de coude. Et ne croyez pas que j'ai moins frotté que l'homme. C'est seulement qu'il n'existe aucune photo en attestant. Qui veut le balai ? Moi, j'ai les reins cassés.

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18 février 2011

Soupe de chou-fleurs au curry

Que faire d'un sac de chou-fleurs surgelés ? Si vous n'en pouvez plus de chercher une réponse à cette question de fond, je vous propose de mettre fin à vos souffrances.

La recette à deux balles :

- On pense à faire décongeler les chou-fleurs le matin.

- Le soir venu, on met son joli tablier et on attaque en jetant un peu de beurre dans sa cocotte préférée,

- on y ajoute les chou-fleurs et du curry en poudre (plus ou moins selon ses envies du jour) et on laisse cuire un peu en mélangeant,

- on prépare du bouillon de volaille qu'on verse dessus,

- on met le couvercle de la cocotte et quand ça bout, on baisse le feu et on laisse mijoter 15 minutes,

- on prend sa girafe et on mixe,

- on agrémente le tout d'une ou deux (ou trois) cuillères de crème fraîche et on mélange à nouveau,

- on goûte et on corrige l'assaisonnement si besoin est.

L'affaire est faite !

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18 février 2011

Ca bouge côté jardin

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15 février 2011

Mon Valentin

Certains se font violence et ramènent un bouquet de roses écarlates, d'autres passent aux fourneaux et mettent les petits plats dans les grands ou réservent un dîner aux chandelles dans un endroit charmant sans oublier de passer un coup de fil à la perle qui arbitrera les batailles rangées des gamins pendant qu'ils compteront fleurette à leur belle.

Le mien est rentré hier à 18h15 avec une collection de clés à fourche, à molette et à cliquet.

Tout content de lui, il m'a enrôlé d'office d'un "Allez, on y va !" auquel j'ai répondu benoîtement : "Où ça ?". Quand j'ai capté qu'il voulait juste m'entraîner sous l'évier, j'ai enfilé mon tablier et me suis mise à faire ma soupe aux chou-fleurs en gambergeant. Après tout, fallait être honnête. L'évènement avait été dignement fêté avec deux jours d'avance. A mon entière initiative, il est vrai, mais tout de même, je ne pouvais pas vouloir le beurre, l'argent du beurre et le crémier en cadeau Bonux.

Et puis en assistant à la chute de mon mélangeur décrépi, j'ai pensé à celles qui, n'ayant pas de mari bricoleur sous la main, se pâmeraient à l'idée d'un 14 février coincée entre une bassine et une serpillière. Alors fougueusement, j'ai embrassé l'homme en lui souhaitant une bonne fête.

Certaines d'entre vous militaient il y a peu pour la paix des ménages. J'espère qu'elles apprécieront mes efforts incommensurables pour voir le seau à moitié plein.

Et votre Saint-Valentin à vous, elle était conventionnelle ou surréaliste comme la mienne ?

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