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Le petit monde de Cocotine
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31 mai 2011

Se prendre pour des douaniers

Une balade magique de la Fontaine aux Bretons à la plage de la Boutinardière.

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31 mai 2011

Ma surprise

Mon Léon s'est mis en quatre pour fêter cette journée si particulière et nous a emmenées à La Fontaine aux Bretons à Pornic. L'occasion de se balader dans leur magnifique potager et d'y découvrir les sculptures de Christian Champin,  métalo-déchéticien.

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30 mai 2011

Ma fête des mères

L'adoption, c'est la rencontre de deux histoires souvent très douloureuses qu'il faut décortiquer, ingurgiter et mater afin de marcher, côte à côte, sur le même chemin et y prendre du plaisir.

Autant vous dire que l'affaire n'est pas forcément simple.

De notre point de vue, à mon Léon et à moi, les liens se sont créés dès que Miss Cocotine a atterri dans nos bras, ce 5 septembre 2005, dans le bureau des affaires civiles de Changsha. Ou presque, parce que le moment était tout de même assez épique.

Mais dans sa petite tête brune, que s'est-il passé ce jour-là ? Et depuis ?

Concernant la première question, dès qu'elle a réussi à aligner les mots, Miss Cocotine nous a vite expliqué qu'elle avait eu peur de nos grands nez.

Pour le reste, tout au long de ces années, à travers des livres, pour lui répondre ou faire suite aux attaques extérieures, on a parlé moult fois de nos histoires respectives - mais sans jamais utilisé le mot abandon, bien trop violent à notre goût - et on a voulu lui donner la force d'accepter et essayé de lui apprendre à se positionner.

Pourtant, dernièrement, j'ai été désemparée.

Un soir à table, elle nous a dit :

- Natacha, elle m'a dit que j'avais pas de parents.

En coeur, on lui a répondu :

- Ah bon, et nous, on est quoi ?

Et mon Léon d'ajouter parce qu'il voyait que cette réplique ne lui convenait pas :

- C'est parce qu'on ne se ressemble pas qu'elle t'a dit ça, sûrement.

Là-dessus, j'ai précisé :

- C'est normal, ma Chérie, on ne peut pas se ressembler puisqu'on t'a adoptée. Tu ressembles à tes parents de naissance qui sont chinois.

J'étais en face d'elle et soudain, j'ai vu de la détresse dans ses yeux.

Ca m'a déstabilisée mais j'ai essayé de la réconforter.

Deux jours plus tard, un soir, je lui ai dit dans l'oreille :

- Tu sais, moi, j'aurais voulu te porter dans mon ventre et je n'aurais voulu aucune autre petite fille dans mon ventre. Que toi. Tu es la petite fille de mes rêves.

Ca l'a fait sourire.

Et puis samedi soir, alors que je la couchais, elle m'a dit :

- Mamounette, j'ai quelque chose à te dire.

- Ah oui ?

- J'ai pas des souvenirs.

J'ai tout de suite compris à quoi elle faisait allusion mais j'ai creusé pour voir si je ne me trompais pas :

- Des souvenirs de quoi ?

Elle a répondu comme ça :

- Moi, j'aime bien que tu me portes dans ton ventre. Parce que là, avec toi, j'ai des souvenirs.

Ca m'a scotchée et j''ai bien compris que ce que je lui avais dit quelques jours auparavant avait fait son chemin. Je me suis mise à chialer comme une madeleine et je lui ai dit en reniflant :

- Je ne t'ai pas portée dans mon ventre mais c'est pareil, je t'ai portée dans mon coeur.

Ses yeux se sont illuminés, elle a pris son doudou et elle a répété :

- Oui, dans ton coeur, dans ton coeur.

Bien sûr, le lendemain, c'était la fête des mères et j'aurai mon petit cadeau,

mais là, j'avais eu bien mieux que ça.

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30 mai 2011

The come back héroïque

Samedi après-midi, alors que j'étais en plein débat avec deux mères de famille sur la question cruciale de savoir comment on fait pour réintégrer le marché de l'emploi quand on a tellement pouponné qu'on en est devenue quadra, mon Léon a tranquillement réintégré le domicile conjugal,

exténué, bronzé (Zoé, si tu me lis...) et quasi aphone.

C'est dans cet état semi comateux et bien assis devant l'écran plat que je l'ai retrouvé vers 20h, après ses deux jours de séminaire intensif à Belle-Ile.

Depuis, il a récupéré quelques forces et m'a livré tous les détails de la folle escapade : balade en mer sur vieux gréements, plongeons dans la piscine de l'hôtel et jeu de piste en Mehari.

Paraît même que certains lui auraient dit : "On ne te connaissait pas sous ce jour-là !", ce qui m'a de suite donnée une idée assez précise de la dévotion avec laquelle il s'est impliqué dans l'exercice.

A coup sûr, un bon élément, mon Léon.

D'ailleurs, il est arrivé 3ème et du coup, on a eu droit à une magnifique boite de friandises. S'il avait été encore plus zélé et qu'il ait écopé du premier prix, il aurait reçu une Mehari en modèle réduit.

Comme qui dirait, on l'a échappé belle.

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30 mai 2011

Célibataire

Certes, j'aurais pu décider de passer cette soirée à boire des Campari orange - mon pêché mignon - dans un lounge en refaisant le monde avec une poignée de copines tout excitées à l'idée de débattre de ce sujet brulant :

La France est-elle en proie

à un machisme archaïque ?

Mais n'ayant plus aucune illusion en la matière depuis qu'un jour sans gloire, à la question :

- Mais pourquoi tu as payé des études à rallonge à mon frère et que moi, je n'ai jamais eu grâce à tes yeux ?

ma propre mère m'ait répondu :

- Oui, mais lui, c'est pas pareil, il avait besoin d'avoir un métier,

j'ai renoncé à partir m'encannailler dans la capitale du double four.

Après tout, j'étais chef de famille par procuration et la morale judéo-chrétienne m'interdisait de me vautrer dans la débauche en l'absence de mon Léon.

Il fallait trouver une parade.

Et là, j'ai eu cette lueur de génie :

Je me suis offert une soirée pyjama.

Quoi ?

Pourquoi vous vous moquez ?

C'est bien, une soirée pyjama. Et puis d'ailleurs, je ne l'ai pas passée avec n'importe qui.

J'ai choisi d'assister aux conversations inédites de Pierre Moscovici et Michel Onfray dans un Face aux Français concernant la morale en politique et j'ai enchaîné avec la dernière Semaine Critique de FOG ponctuée par la semaine mythomane de mon Nicolas-bien-aimé (à revoir en cliquant sur mots en couleur, si ça vous intéresse).

Samedi, à 00h27, je me suis couchée, épuisée mais heureuse, sur cette folle veillée en solo.

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27 mai 2011

Même pas peur

Ce matin, constatant que l'homme était une fois de plus, débordé de travail, j'ai sauté dans ma décapotable direction Nantes pour m'offrir quelques grammes réconfortants au Palais des Thés où l'accueil est toujours aussi plaisant.

Et puis...

Avec un courage que, j'espère, vous apprécierez, surtout si vous avez scrupuleusement compté le nombre de crêpes, de pancakes et de tranches de pain que j'ai ingurgitées ces six derniers mois,  j'ai affronté le miroir du Monoprix pour m'acheter le une pièce de l'été 2011.

Trop forte, la fille !

Allez savoir si les lumières étaient bien orientées ou la glace bigrement déformée, j'ai réussi à me regarder en face et probablement en toute inconscience, j'ai décrété que ce maillot taupe sobrement drapé et étiqueté 37,90 € m'allait comme un gant.

Mon achat sous le bras, j'ai déambulé dans la ville, piétonne pour l'occasion. En passant place Graslin, j'ai marché sur la pointe des pieds car la Petite Géante était en pleine sieste et je suis rentrée au bercail m'occuper des deux chaises récupérées en mars.

Tout ça pour vous dire que pendant que mon Léon barbote à Belle-Ile en joyeuse compagnie, moi, je bosse.

Quoi ?

Oui, c'est vrai, j'ai peint une heure et demie, c'est tout. Mais quand même !

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27 mai 2011

Le séminaire

Lorsque je faisais partie du monde bienheureux des actifs, j'ai eu moult fois l'occasion d'être enrolée de force dans des dîners mondains dignes de "Ridicule", des aventures rocambolesques en rafting dans le grand nord ou des sessions d'endoctrinement visant à décortiquer le moindre de mes battements de cils. Fort heureusement, stages commando et sauts à l'élastique m'ont été épargné.

Depuis que je suis MAF, personne n'est jamais venu frapper à ma porte pour me proposer des formations intensives de lavage de carreaux au papier journal, des cours pointus de détachage au vinaigre blanc de sets maculés, des conseils avisés pour décrasser la baignoire au bicarbonate, ni d'ailleurs aucune séance pour apprendre comment, après une journée passée à crever d'ennui entre la queue à Auchan et ma quête de changement, afficher un sourire béat à mon Léon qui déboule à 20h04 pour se mettre les pieds sous la table sans avoir prévenu qu'il allait péter son score de 12h16 de travail par jour.

Alors j'attends patiemment d'avoir quelque chose à me mettre sous la dent.

Et parfois, je suis comblée.

Comme hier soir.

Mon Léon m'avait prévenu sans toutefois se noyer en détails superflus : "J'suis pas là vendredi 27 et samedi 28 mai. J'vais à un truc. Le séminaire annuel."

Alors que j'essayais de lire sur les lèvres de Françoise et Guilaine tant mon Léon mettait d'entrain à préparer sa petite valise à roulettes juste derrière moi, je me retournai soudain pour lui demander de me laisser apprécier à sa juste valeur l'arrestation du bourreau serbe, et là, je vis, bien pliée sur sa pile de vêtements,

une serviette de bain.

Vous me connaissez. Ironique comme pas deux, je lui lançai derechef :

- Le séminaire, il se fait sous l'eau ?

Et là, mon Léon de répondre avec une mine mystérieuse et goguenarde :

- J'en sais rien, c'est la DRH qui nous a demandé d'apporter ça.

Vous imaginez aisément que je ne pouvais pas laisser passer pareille nouvelle sans conclure d'un :

- Ah ben, la vie est belle pour certains !

Un peu plus tard, en me levant pour aller boire un coup, je remarquai deux feuilles posées sur la table et m'approchai, titillée par le désir d'en savoir plus.

Sur la première, d'un mail informel, une dénommée Nathalie invitait mon Léon à ne pas oublier sa crème solaire et sur la seconde, d''un coup de Word, il était sommé de faire son paquetage pour une "Réunion encadrement" :

- 2 tenues sportives ou décontractées

- coupe-vent imperméable

- petit sac à dos pour les affaires personnelles (appareil photo...)

- casquette ou chapeau

- lunettes de soleil

- maillot de bain et serviette

- boussole

Suivait une série de requêtes improbables comme la cote de Barcelone et Manchester sur Bwin ou la photo de la Petite Géante de retour du Mexique avec son chien Xolo et son oncle Le Campesino.

Rendez-vous était donné à 6h15 ce matin.

Interloquée par ce menu qui aurait autant pu être destiné à Miss Cocotine pour sa prochaine colo, je courus sur le Net pour vérifier la signification du mot séminaire :

"Réunion de spécialistes ou de techniciens pour étudier des questions ou résoudre des difficultés concernant leur spécialité ou la vie de leurs entreprises." 

Là, drapée dans ma dignité, j'ai déboulé dans la salle de bain et j'ai déclamé à mon Léon hilare et plein de dentifrice :

- J'te préviens, si jamais t'es pris la main dans le sac au Britt Hôtel, compte pas sur moi pour péter toute ma fortune, à savoir mon traitement de même-pas-fonctionnaire du 6 septembre au 6 octobre 2010, en avocats renommés, en garde rapprochée ou en 600 m2 luxueux en plein quartier branché.

Nom d'un chien,

vivement que j'entre dans la FPT

pour bénéficier

de séances gratuites de réflexologie !

Vendredi 10h25 : Mon Léon vient de m'appeler. Il était sur un bateau, en partance pour Belle-Ile. Trop dure, sa vie !

26 mai 2011

She's back

Mardi matin, en me baladant à Nantes, je suis tombée nez à nez avec un mur coloré qui semblait être tout droit tombé du ciel. C'est sûr, il se trame quelque chose ici... Un premier clic sur l'affiche pour en savoir plus et un second sur la carte postale pour voir le mur et le décrypter.

Nantes

Carte_postale

CP

23 mai 2011

Regarder pousser les fleurs

De Kahn à Cannes, je ne veux garder que le sourire de Jean Dujardin comme souvenir de ces sept derniers jours et végéter en attendant que la chance vienne toquer à ma porte.

Quoi ?

Ca ne va pas marcher, vous croyez ?

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22 mai 2011

Enfoncer le clou

Je ne pouvais pas rater ça. Une brochette d'acteurs plus vrais que nature, des dialogues dignes des Tontons Flingueurs et une histoire d'amour qui part en vrille, ça m'a ravie. En même temps, je connaissais déjà la fin. Pour celui qui aurait encore quelques illusions sur les préoccupations et les motivations des supposés grands de l'hexagone, il y a de quoi déchirer sa carte d'électeur en sortant. En tout cas, ça ne laisse aucun doute sur ce qui peut bien se tramer actuellement dans les hautes sphères, si parfois on était passé à côté d'une réalité qui, ces derniers jours, a dépassé la fiction.

Et vous, vous l'avez vu, ça vous a plu ?

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