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Le petit monde de Cocotine
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31 janvier 2012

Sports d'hiver

Vous connaissez mon amour démesuré pour

Londres.

A tel point que lorsque j'ai dit "oui" à Mon Léon à Thessalonique il y a bientôt 15 ans, c'est là et nulle part ailleurs qu'on a voulu passer notre semaine de honeymoon. Et c'est d'ailleurs comme ça que, de rencontres en négociations, on y a débarqué en juillet 97 sous la pluie pour y travailler pendant 4 ans.

Autant vous dire que quand il a fallu trouver la destination de rêve pour aller faire la belle en combinaison de ski griffée, je n'ai pas hésité une seconde.

Armée de mon pass acheté à Saint Pancras, je vais m'engouffrer dans la première cabine de bus qui passera et arrivée sur les hauteurs de Primrose Hill, je me laisserai glisser avec style jusqu'à Covent Garden avant de finir ma soirée dans l'un des chalets italiens de Jamie Oliver.

7 ans sans regarder à droite avant de traverser, ça ne pouvait plus durer.

I'm so excited.

Il fallait bien que je trouve un moyen de dépenser mon salaire indécent d'ersatz de fonctionnaire. Tiens, d'ailleurs, pourquoi je n'ai pas pensé à descendre au Savoy, moi ?

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30 janvier 2012

Lesson de frencè

Moi, faisant ma maîtresse d'école : Alors, beaucoup, il y a quoi, au bout de beaucoup ?

Miss Cocotine, sure d'elle :

un s, parce qu'il y en a plein !

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29 janvier 2012

Pornic, un jour d'hiver

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28 janvier 2012

Le baratin du samedi 28 janvier 2012

En cette matinée baignée de soleil, tout va bien. J'ai mon crachoir à portée de main et du quotidien à revendre à prix cassés.

Le tout est de savoir si je vais encore céder à cette tentation obscure de plomber l'ambiance avec mes histoires à deux balles alors que vous mourez certainement d'envie de vous enfermer dans une bulle, loin de la laideur de ce monde débile.

Qui vous jeterait la pierre ?

Franchement, la vraie vie, c'est dégoûtant.

Et nombreux sont ceux qui réclament du positif à cors et à cris. A deux pas de moi, j'en entends qui arguent d'un mais-après-tout-la-crise-moi-je-m'en-fous-je-ne-suis-pas-touché quand d'autres écrivent oh-ma-chère-ne-vous-mettez-pas-vous-aussi-à-parler-des-déshérités-on-s'en-moque-éperdument ou affirment moi-à-part-ma-femme-et-mes-enfants-j'en-ai-rien-à-carrer-des-autres et que les plus altruistes grimacent à la vue d'un SDF étalé sur un bout de carton déchiré en soupirant regarde-quand-même-ça-fait-sale.

C'est sûr, dans un tel contexte, je me dois de répondre à la demande générale de vie-rose-bonbon et mon coach en communication m'a récemment conseillé de ne plus étaler mes aventures grotesques de chercheuse-d'emploi-à-durée-indéterminée en m'assènant un ça-userait-le-plus-fidèle-des-lecteurs-ton-scénario-basé-sur-l'échec-récurrent.

Trouve de la beauté dans la banalité, m'a-t-il ordonné.

Je lui ai signé un chèque indécent pour qu'il puisse la dénicher plus vite que moi, la beauté dans la banalité, en réservant un chalet avec spa à Courchevel, et j'ai tourné les talons en bougonnant. Comment une fille comme moi qui a déménagé 21 fois et qui fait donc partie de la minorité de français qui s'escrime à chercher une vie meilleure ailleurs (7 sur 10 habitent la région où il sont nés, paraît-il), pourrait-elle réussir à voir le verre à moitié plein alors qu'il reste manifestement à moitié vide ?

Jugez vous-même. Jeudi, à 10h34, j'ai appris que l'une de mes deux candidatures récentes avait été, encore une fois, écartée du recrutement en cours.

La vraie vie, c'est dégoûtant.

Mais comme je ne suis pas rancunière et que j'ai hâte de pouvoir clamer, moi aussi, que la France peut bien couler, je ne suis pas concernée, je continue, bon an mal an, à envoyer de jolis dossiers bien ficelés à diverses collectivités.

Car là où je rafistole actuellement des chemises dans lesquelles personne n'a eu le courage de faire le ménage depuis plus de dix ans, mon chef, si drôle soit-il, me fait régulièrement comprendre à mots couverts qu'il serait ridicule d'avoir un quelconque espoir de décrocher un vrai contrat dans les murs. Du coup, il y a fort à parier que le 1er mai, je ne fêterai pas le travail mais le chômage.

La vraie vie, c'est dégoûtant.

Et comme j'ai encore un demi gramme d'amour propre survivant, j'ai failli, hier soir avant de partir, me mettre à hurler dans le couloir :

En cas d'échec,

je changerai complètement de vie,

vous n'entendrez plus parler de moi.

Remarquez, ça aurait été juste un moyen de faire mon intéressante car, au fond, je suis convaincue de ma prochaine victoire.

Bon week-end à tous

et n'oubliez surtout pas d'être heureux

envers et contre tout et tous !

27 janvier 2012

Super traitement

Je tousse, tu tousses, il tousse. Si ça continue à sentir le sapin à ce point, j'apelle Roblot pour un tarif de groupe.

Antibio, suppo, homéo, 

tout est bon pour combattre la bactérie ou le virus qui veut notre peau depuis les fêtes et qui met mon-toubib-préféré en échec.

Et d'ailleurs, ce matin, au petit déjeuner, Miss Cocotine, paniquée, s'est exclamée :

Hier soir, on a oublié mon supersitoire !

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26 janvier 2012

Vincent, Yvan, Bruno et les autres

Il faut que je vous avoue une chose : il n'y a pas que Vincent Lindon et Yvan Attal dans ma vie, il y a aussi Bruno Wolkowitch. Et justement, hier soir, j'ai passé ma soirée avec lui. Si ça vous dit d'en faire autant, allez-y, je ne suis pas jalouse, les deux premiers épisodes sont à voir ou à revoir en cliquant sur l'affiche.

LHO

26 janvier 2012

En coup de vent

Avant de jeter quatre haricots verts dans ma cocotte minute pour un dîner-plateaux entre filles devant Toy Story, je viens vite-fait vous offrir quelques primevères.

Merci pour vos com' et bonne soirée !

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24 janvier 2012

Margarete sana in Philippe sano

Si vous aimez l'humour très corrosif, ne ratez pas le couple infernal qui sévit sur France Inter à 12h20 chaque jour depuis une semaine :

A votre écoute coûte que coûte

Un vent de folie réjouissant en ces temps austères, désespérants et englués dans le politiquement correct.

22 janvier 2012

Galettes à gogo

Depuis quelques années, je consacre mon mois de janvier à faire du gras tout en sachant pertinnement que ce n'est pas à Val d'Isère que j'irai tuer mes kilos superflus en slaloms stylés et schuss endiablés.

Quand on y pense,

je vis quand même dangereusement.

A tous les coups, je vais m'en mordre les doigts en mai lorsque, sous la lumière blafarde d'une quelconque cabine d'essayage, je constaterai l'étendue des dégâts et qu'en moins de quatres secondes, je qualifierai le maillot qui avait l'air si divin sur le porte-manteau de chose-immonde-même-pas-bien-coupée.

Sauf si mes 2h35 de ménage soigné par week-end ne viennent effacer ces dérives gourmandes d'un coup de baguette magique.

Alors, samedi prochain, j'invite qui ?

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21 janvier 2012

Le baratin du samedi 21 janvier 2012

En ce samedi matin gris et pluvieux, je suis dans l'expectative. Avez-vous, ainsi que je vous l'avais vivement conseillé la semaine dernière, déraciné tous vos palmiers pour vous gratter la couenne et gobé des brochettes de fruits sans épines tout en vous tortillant le croupion ?

En d'autres termes, ma méthode à deux balles a-t-elle marché ? Vais-je enfin voir mon nom flamber au milieu des best-sellers promettant prospérité, intelligence, estime de soi et créativité,

et passer à la télé ?

Imaginez un peu la satisfaction personnelle que j'aurais à voir mon livre trôner sur les étagères des Molex, Sea France, Lejaby ou Cofinoga. Allez savoir si je ne pourrais pas même tenter un partenariat avec mon ex employeur, Pôle Emploi ? A chaque nouvelle inscription, j'offrirais 3 € de rabais sur ma bible so trendy et je partirais en tournée dans toutes les agences de France et de Navarre pour de folles séances de dédicaces dans le style A-Marcel-53-ans-fraîchement-licencié-après-30-ans-de-turbin-tous-mes-voeux-de-bonheur-et-bonne-reconversion-dans-le-BTP, A-Nathalie-46-ans-ex-directrice-du-marketing-pour-une-bonne-grosse-boite-sur-le-carreau-depuis-son-troisième-accouchement-tous-mes-voeux-de-bonheur-et-bon-retour-dans-l'aide-à-la-personne-au-SMIC, A-Thierry-45-ans-à-plat-depuis-la-faillitte-de-sa-société-pour-cause-de-vilaine-crise-et-endetté-jusqu'au-cou-tous-mes-voeux-de-bonheur-et-bonne-chance-pour-saisir-la-commission, A-Nadine-51-ans-ex-amoureuse-d'un-boucher-pour-qui-elle-a-travaillé-pendant-des-années-sans-être-déclarée-et-qui-après-son-divorce-sanglant-fait-le-ménage-pour-payer-le-loyer-tous-mes-voeux-de-bonheur-et-bonne-chance-pour-collectionner-les-points-de-retraite-jusqu'à-la-tombe.

Avec mille chômeurs de plus par jour, je ne mettrais pas deux mois à rouler sur l'or et au moins, j'aurais fait le bien autour de moi.

Ah, mon Dieu, ce que c'est bon de vivre !

A moins que Bouddha ne me refuse ce destin à la Dujardin et continue à se gausser de moi en m'imposant de finir mon parcours dans la peau d'une petite fonctionnaire de catégorie C. Après tout, j'ai encore envoyé mon dossier de candidature à deux collectivités. Si jamais ces offres ne sont pas fausses comme les diamants de Barbie, j'ai peut-être une infime chance d'être pré-sélectionnée. D'autant que j'ai pris le taureau par les cornes en m'attaquant au Bon Dieu, plutôt qu'à ses Saints qui, c'était évident, s'en tamponnaient le coquillard, de me voir couler sous leurs yeux en brandissant lamentablement mon concours tout mouillé. Si jamais, un jour, avant que je ne fête mes 86 ans, ça portait ses fruits ?

The best is yet to come, c'est certain.

Il suffit de s'en persuader et de suivre le conseil dudit calife sans tomber dans une crise nerveuse : rester patiente.

Bon week-end à tous

et n'oubliez surtout pas d'être heureux

envers et contre tout et tous !

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