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Le petit monde de Cocotine
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4 juin 2013

Le baratin du mardi 4 juin 2013

Des semaines que je n'ai pas pu m'accorder quelques minutes de répit pour noircir une page ici. La faute à la FPT du double-four qui me grignote jusqu'à l'os. Mais j'aurais trop d'audace de m'en plaindre. Les statistiques du chômage sont si médiocres que ma maigre feuille de paie me donne l'impression de faire partie des nantis de ce pays.

Certes, ma bicoque est bien trop modeste pour s'attirer les faveurs de Stéphane Thébaut et mon automobile n'a de capote que dans mes divagations bloguesques mais je touche quand même au but : dans quelques mois, je serai définitivement du

sunny side of the street.

Enfin, sunny, oui, mais pas suffocant. Un agent de mon niveau à-ras-les-pâquerettes n'aura jamais à s'encombrer d'un conseiller fiscal.

Quoiqu'il en soit, mon GB (Gentil Boss) m'a récemment convoquée pour dresser le bilan de ces derniers mois et s'atteler à cette tâche ô combien réjouissante qui s'appelle

évaluation.

C'est ainsi qu'à mon âge canonique, sur 18 points, je me suis vu attribuer 11 croix au titre des "compétences acquises", 4 pour les "compétences à consolider" et 3 dans la rubrique "compétences en apprentissage". Quasiment le même bulletin que celui de Miss Cocotine qui va brillamment passer du CE2 au CM1. Sans les pastilles vertes, rouges ou oranges, c'est ballot.

Les quatre pages dûment signées sous le bras, je suis repartie vers mon bureau légère comme une plume. Tout le monde m'aimait et j'aimais tout le monde.

Ou presque.

Mais c'était vrai, juré-craché. Si l'on faisait abstraction d'une poignée de névrosés, ma joyeuse bande de GC (Gentils Collègues) avait bigrement grimpé dans mon estime. A les cotoyer plus que Léon-le-garçon, toujours pas monts et par vaux en quête d'or et d'argent, j'avais fini par m'attacher.

Comme une bernique à son rocher.

Vous le croirez ou non, mais mes déjeuners n'ont désormais rien à envier aux dîners de La Parenthèse Inattendue. Bien sûr, les protagonistes ne sont jamais tombés par hasard sur Truffaut en sortant du métro et le menu oscille plus de la paëlla-au-poulet-Fleury-Michon au kebab-frites-boulgour que du risotto-à-la-langoustine à la-brouillade-aux-truffes, mais le coeur y est.

Car comme l'a si bien détecté le recruteur dans mon-test-de-comportement-et-de-motivation-en-milieu-professionnel, j'ai une réceptivité telle que certains jureraient que je suis

la jumelle de Frédéric Lopez.

Là où le bât blesse, c'est que mon GB ne m'a pas fait de pont d'or pour que j'anime ces séances et que la décoration limite miteuse de la salle de convivialité dans laquelle j'officie chaque midi n'a rien de celle du moulin à 800 000 € sur lequel on peut loucher à l'écran.

Mais qu'importe, après tout, le résultat est tout aussi distrayant. L'une de mes collègues ne m'a-t-elle pas lancé avec force enthousiasme, alors que je venais de livrer au groupe toute la quintessence des relations que j'ai avec ma famille : "Ah ben, ça me rassure. Tes parents sont bien pires que les miens !" ?

Moi, si je peux aider...

Surtout si ça me permet de m'insérer.

D'ailleurs, c'est marqué sur mon papier : Bonne intégration de Cocotine.

Je suis quasi casée.

Ce post est dédié à tous ceux qui cherchent un job et qui seraient tentés de ne plus y croire.

Tenez le coup, il y a un chemin pour chacun.

Et je vous épargnerai le quand-on-veut-on-peut dont certains se gargarisent au café du commerce ou sur un plateau télé.

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2 juin 2013

Ils disaient : "On va aux Sables"

Tous les mois d'août, mes grands-parents quittaient le XVème et s'embarquaient dans la Renault 8 direction Les Sables d'Olonne. A l'époque, ceux qui partaient en vacances n'étaient pas légion.

Je suis retournée aujourd'hui sur leurs traces avec ce souvenir fugace d'y avoir passé quelques jours d'été, le temps de me voir offrir une paire de you-you par ma grand-mère et d'aller à la mer avec mon grand-père.

Ces deux vieux-là me manquent et certains jours, je voudrais faire marche-arrière, rien que pour les voir m'ouvrir la porte de leur petit deux-pièces de Balard et sentir cette bonne vieille odeur de cuisine au beurre.

Quand il faudra mourir, on se retrouvera, comme dit Moustaki.

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1 juin 2013

Piquant

Plus pour les personnages attachants que pour le style, j'ai bien aimé. Et cette Marie qui voit un jour sa vie bouleversée parce que son mari a subitement décidé de tout lâcher pour partir vivre en Grèce, comme-qui-dirait, ça me rappelle quelque chose. Merci Katell !

Et vous, vous l'avez lu, ça vous a plu ?

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