Et le deuxième
Le premier bouquin de mon été
Début juillet, mon nouveau rhumato m'expliquait, agaçé, que mon généraliste n'aurait jamais dû m'expédier chez l'ostéo en crise aigüe. Davantage de prudence m'aurait évité cette sciatique, qui, contrairement aux dires de ce dernier, n'était pas une évolution normale de ma lombalgie, mais une aggravation. Tout ce beau monde savait pertinnement que j'avais une hernie discale, tout de même.
Déboussolée par une telle révélation et écoeurée par les 208 € déboursés pour des prunes, je jetai mes anti-inflammatoires, mon Idogo, deux bouquins et un maillot dans ma Samsonite et filai à Nantes Atlantique,
pleine d'espoir.
Là-bas, loin du double-four et de ma fucking collectivité, je trouverais bien le moyen de me requinquer.
Peut-être pas au point de devenir aussi parfaite que l'imparfait de Christophe André.
Mais juste de pouvoir rentrer.
Back to July
Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce 2473ème message aura mis du temps à mûrir.
Jamais pareille aventure ne m'était arrivée depuis la naissance de ce-blog-à-deux-balles.
L'angoisse de la page blanche.
Faudra que je pense à raconter ça à Busnel le jour où il m'invitera.
Remarquez, c'était prévisible.
Fin juin, j'étais totalement décrépie, vous l'avez bien senti.
Une cure de mizithra s'imposait.
Et mieux vaut que je vous parle de ça plutôt que des seaux de pluie qui sont tombés en août sur le double-four ou de mon retour mouvementé dans ma collectivité.