Question de survie
Ce matin, 7h30, 14°. Même pas possible d'avaler mon jus-d'orange-tartine-de-Carré-Frais dans le jardin. Bougonne, j'erre cinq minutes dehors, le peignoir bien ficelé et la Birk noyée de rosée. Un coup d'oeil à mon potager, si minable par rapport à l'exubérance de ceux croisés en Crète, suffit à me faire rentrer illico et je referme la fenêtre d'un coup sec avant de me concocter un thé bien chaud.
Puisque c'est comme ça, mon coeur restera en Crète.
Je m'assois et j'attaque quelques rangs de tricot, tout en écoutant distraitement celle-qui-me-dit-tout-sur-ce-monde-débile. Mauvaise pioche. Entre la Russie qui flambe et les prévisions de croissance pour 2011, même le plus béat se mettrait à fondre en larmes.
Pour éviter un suicide-corde-balle-gaz-combinés, mieux vaut trouver vite la parade. A portée de main, mon bouquin de cuisine crétoise !
C'est comme ça que depuis 11h, la cuisine est sans dessus dessous et qu'il y trône un parfum du sud qui me rassure.
La taverne ouvrira à 14 heures, comme d'hab' !
Bon dimanche à tous !
DEUX HEURES PLUS TARD ... Bienheureuse, je digère... en rêvassant de l'ouverture imminente de mon resto crétois à Nantes...