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Le petit monde de Cocotine
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24 mars 2012

Le silence du samedi 24 mars 2012

Ce matin, je me demande comment faire léger en quittant cette semaine monstrueusement lourde. Quand certains se plaignent, à tort ou à raison, que la minute de silence imposée dans les écoles a pertubé leur enfant et que d'autres se lancent, à tort ou à raison, dans une collection de "et si" et de "il fallait", j'ai juste envie

de penser aux victimes et à leurs proches.

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Commentaires
F
Quand nos enfants ne sont plus tout petits, qu'ils vivent une partie de leur journée hors du cocon familial, ils sont de toute façon confrontés au monde. Je pense qu'il vaut mieux essayer d'aborder avec eux ce qu'ils croiseront inévitablement avant qu'ils n'entendent n'importe quoi quand un évènement de cette importance se produit.<br /> <br /> Pour le reste nous n'avons pas toutes les infos ou toutes les données en main, pourquoi essayer de juger ?<br /> <br /> Nous sommes choqués car cette irruption soudaine de la violence n'a pas lieu d'être dans une démocratie en paix, où nous pouvons oublier la plupart du temps qu'une partie du monde ne l'est pas.<br /> <br /> Il faudra du temps pour retrouver la paix et la sérénité, elles reviendront. Seuls quelques uns seront absents.<br /> <br /> Pensons à eux et ne partons pas en guerre.<br /> <br /> Bonne soirée.
T
Beaucoup de bruit autour d'une minute de silence. Des enfants sont morts, leurs rires tus à jamais.<br /> <br /> Le silence est bien préférable à la polémique.
E
Si on se place d'un point de vue purement politique on ne peut pas avoir des partis qui crient au scandale du moindre fichage (carte vitale, nouvelle carte identité, passeport biométrique), et qui à côté s'offusque que cette ordure (l'appeler par son nom et prénom c'est trop d'honneur à lui rendre) n'ait pas été mieux ou plus (+) suivie.<br /> <br /> <br /> <br /> Un peu comme les élus de gauche là qui crient au scandale de la précarité de l'emploi alors même qu'ils l'organisent au sein de leurs collectivité en recrutant du contractuel à tous les étages.<br /> <br /> <br /> <br /> On ne peut pas avoir le beurre, l'argent du beurre, le sourire de la crémière, les pâturages les vaches et la laiterie.<br /> <br /> <br /> <br /> Juste que cette terrible affaire est survenue au moment même ou la campagne se lançait officiellement. <br /> <br /> Alors fatalement, des positions ont été prises. Et des maladresses sans doute commises. <br /> <br /> Mais on ne connait qu'un centième de tout le cheminement.<br /> <br /> <br /> <br /> Pour la minute de silence, je trouve par contre que le discours de Sarko dans un Collège était inapproprié et maladroit.
C
Katell, je n'ai pas donné de point de vue. J'ai écrit "à tort ou à raison" justement pour souligner que s'interroger était possible mais que je n'en avais, pour l'instant, pas envie.<br /> <br /> <br /> <br /> Ressenti personnel. J'ai des tas d'images atrocement violentes dans la tête et il faut que je les trie.<br /> <br /> <br /> <br /> Au début, dans l'urgence et sous le choc, on a expliqué à notre fille. Puis, on a eu des doutes en écoutant un psy et on a presque regretté de ne pas l'avoir tenue à l'écart.<br /> <br /> <br /> <br /> En même temps, on ne vit pas comme des reclus et c'est par choix. J'ai tendance à penser que le monde est ce qu'il est et qu'il vaut mieux être formé pour l'affronter. Elle en a entendu parler à la radio et de toutes façons, on ne peut pas contrôler ce que les enfants racontent à l'école, ni ce que leurs enseignants leur disent. Personnellement, j'ai choisi de faire confiance.<br /> <br /> <br /> <br /> Ceci dit, je suis passée par tous les états d'âme. J'ai accepté la minute de silence, puis je l'ai remise en question. Finalement, j'avoue que je ne sais plus. Un point de vue qui m'a paru intéressant : celui de Claude Halmos qui disait qu'elle soulignait le caractère exceptionnel de ce qui s'était passé.<br /> <br /> <br /> <br /> Comme Zoé, je trouve que ces polémiques sont quasi indécentes, même si je sais qu'elles sont inévitables et je ne conteste pas le fait qu'elles puissent être justifiées. Je ne sais pas, je ne fais pas partie de la DCRI, ni du Raid et le Ministre de l'Intérieur n'est pas un intime.<br /> <br /> <br /> <br /> Je ne suis pas de ceux qui crachent volontiers sur les militaires ou les policiers. Comme chez les boulangers et les chaudronniers, il y en a des biens, et d'autres qui sont moches. A ce titre, je partagerais la conclusion d'Eternalia. Ce sont des professionnels, mais ce sont aussi des hommes, et intervenir sur ce genre d'affaire, ça me paraît tellement surhumain que je me garderais bien de les critiquer.<br /> <br /> <br /> <br /> Tout ce qui fait surface dans les médias depuis le dénouement de l'affaire me semble juste trop précipité, question de respect pour ces gens qui ont vu leur vie basculer.<br /> <br /> <br /> <br /> Mais ne suffirait-il pas d'une nouvelle catastrophe pour attirer les journalistes ailleurs et gommer celle-ci, d'un coup ? Car c'est comme ça que notre monde hyper médiatisé fonctionne, n'est-ce-pas ?<br /> <br /> <br /> <br /> Bien ou mal, on peut toujours avoir sa propre opinion et essayer de garder un semblant de libre arbitre. Je remarque seulement que quand c'est aussi violent et aussi insoutenable, ce n'est pas si facile.<br /> <br /> <br /> <br /> Comme toi, évidemment, je souhaiterais que ça ne recommence pas. On peut d'ailleurs souligner que grâce au travail de la police et des renseignements, d'autres drames ont probablement été évités sans que la population n'en soit informée.<br /> <br /> <br /> <br /> Très difficile, d'avoir un point de vue tranché sur tout ça. En tout cas, moi, je n'y arrive pas.
K
car quelque part penser aux victimes c'est aussi s'interroger pr que çà ne recommence pas.
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