Halloween est une fête d'origine celte. Autant vous dire que ça remonte à très loin ! Plus de 2000 ans !
A cette époque, il existait trois fêtes dans l'année : Belteine, Lugnasad et Samain. Samain était célébrée le 1er novembre et représentait pour les celtes le moment où les hommes ont accès à l'autre monde, celui des Dieux et des morts.
Au Moyen-Age, en France, l'église combattait les vieilles traditions et Halloween disparut. Elle subsista en Irlande et en Grande-Bretagne et fut importer plus tard aux Etats-Unis et au Canada.
Quand j'étais petite, je ne fêtais pas Halloween. Le 1er novembre, on me trainait au cimetière pour mettre des chrysanthèmes, parce qu'il le fallait. Je n'ai jamais aimé la Toussaint. J'utilise les 364 autres jours de l'année pour penser aux gens que j'ai perdus.
C'est plus tard lorsque j'ai vécu à Londres, que j'ai découvert la manière dont les gens faisaient de cette époque chez nous si triste et si lourde une période de fête. Je me souviens des Jack-O-Lantern qui pétillaient derrière chaque fenêtre de mon quartier de Primrose Hill et des enfants qui riaient en frappant de porte en porte pour récolter des bonbons.
Depuis, j'ai décidé de voir Halloween comme un moyen de fêter l'automne qui, à mes yeux, a toujours été une saison magnifique.
Nous mettons donc des citrouilles dans le jardin et je décore la maison avec mes guirlandes, des bougies, des petits fantômes, des chapeaux de sorcières découpés dans du papier, et on mange un gratin de potiron.
Des distractions assez simples.
Mon propos n'est certainement pas de rentrer dans des polémiques sans fin au sujet d'Halloween. La façon dont certains français ont décidé de voir ça ne m'intéresse pas. Ce qui m'intéresse, c'est de garder la légèreté et le côté positif de mes souvenirs anglais.
Je dis donc aux gens qui n'ont pas la même vision que moi d'Halloween que je ne fais aucun prosélytisme et que je ne doute pas que nous pourrons échanger un jour sur un autre sujet.
En attendant, vive les citrouilles !