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Le petit monde de Cocotine
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19 octobre 2009

Auto-portrait d'une petite fille

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19 octobre 2009

La mer qu'on voit danser

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19 octobre 2009

Cache-cache à Carnac

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19 octobre 2009

Ensemble tout devient possible

Cette 42ème semaine m'a déclenché une crise de rire dont seule une cure de Sédatif PC pourrait me faire sortir.

Voir le Dauphin ainsi métamorphosé et propulsé à la tête de La Défense malgré ses deux redoublements tout en écoutant attentivement le Papa proclamer : "C'est de l'école que sortiront les élites, pas de la naissance.", ça m'a rassuré sur l'avenir de notre république. Sans aucun doute, nous sommes et resterons une démocratie moderne et exemplaire au regard du monde.

Comment Vincent Lindon peut-il avoir à ce point honte des gens qui nous gouvernent ? Fichtre, je ne comprends pas. Peut-être a-t-il raté la prestation de Luc Chatel qui criait au délit de faciès ou celle du PDPA qui déboulait prendre l'apéro à Gandrange, histoire de détendre l'atmosphère. Il devrait plutôt les encenser pour leur brio et leur talent comique. Vraiment, quel ingrat !

Cependant,  comme d'habitude, les délires du microcosme n'ont pas retenti sur mon petit monde car figurez-vous que j'ai enfin trouvé ma voie. Une sorte de révélation. Je veux travailler à la télé...

Et pour mettre toutes les chances de mon côté, j'ai décidé de faire la nouvelle école Bataille et Fontaine. Franchement, quoi de mieux pour parvenir au plus haut niveau ?

Je ne touche plus le sol !

Bonne semaine à tous !

19 octobre 2009

Genêt

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19 octobre 2009

Un break cocon

Avant de se passionner pour la pose du carrelage, il fallait à tout prix  recharger les batteries. C'est à La Maison de Flore que la Cocotine's family aime se faire dorloter... Allez-y, vous ne serez pas déçus ! Mais pensez à réserver longtemps à l'avance. L'endroit est très convoité...

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14 octobre 2009

Le réseau

Des années lumière que le grand cheval de bataille de Pôle-Emploi-ex-ANPE, c'est LE RESEAU.

Tu es demandeur d'emploi ? Pour trouver un job, tu dois activer ton réseau. Simplissime.

Voilà où j'en suis encore et toujours aujourd'hui, chaperonnée par ma coach personnelle, extrêmement placide et heureusement indulgente sur les abdo-fessiers. Que voulez-vous, la république ne peut m'offrir qu'un ersatz de celle de Madonna.

LE RESEAU.

Quand on prononce ce mot, ma copine Sandrine, ça lui déclenche une réaction épidermique qui la fait se transformer en créature sauvage, la tignasse ébouriffée, les yeux exorbités, l'écume aux lèvres et le verbe incontrôlable. Ma copine Dominique, elle, a moins de cheveux mais tout autant de bagou pour déblatérer sur le sujet.

Et ces deux-là, je peux vous dire que ça me soulage de médire en leur compagnie car en ce qui me concerne, c'est à un yogi compétent qu'il faudrait que je m'en remette désormais, tellement le concept me fait virer à l'ours mal léché.

Depuis quatre ans, je n'ai pas perdu une occasion de parler de ma quête du Graal lors de surprise-parties organisées par la boite de l'homme, pensant qu'un jour ou l'autre, ces braves reconnaîtraient mes talents ou auraient pitié de moi, au choix. Rien à faire. Je n'ai fait que me heurter à une politique virulente mais très silencieuse d'anti-regroupement-familial.

L'homme m'ayant appris un jour que le beau-frère de son boss œuvrait chez Synergie, je l'ai travaillé au corps pendant deux ans avant qu'il daigne enfin lâcher le morceau et faire en sorte que les sus-dits mettent mon cas sur le tapis lors du prochain déjeuner dominical. Les protagonistes se sont montrés bien polis et m'ont juré avoir débattu de l'affaire entre Roquefort et tarte aux fraises. Peine perdue. J'ai relancé, presque harcelé, tout ça pour mieux échouer aux oubliettes.

L'homme étant manifestement une source décevante, il fallait élargir le réseau.

Entre le voisin de droite, en retraite très anticipée car fâché-avec-le-monde-du-travail-pour-la-vie et celui de gauche tendance chasse-pêche-nature-et-traditions, mon cœur balançait sans pouvoir s'arrêter. Alors je m'en suis remise à la bible de l'ANPE et dans la définition du réseau, j'ai soudain trouvé : les commerçants du quartier. Attaquer le boulanger, le boucher, le marchand de journaux, c'était vraiment l'idée astucieuse. Bien sûr. Le souci, c'est que mon porte-monnaie étant un adepte de la grande distribution, je me voyais mal, entre deux tranches de Bayonne, interpeller la vendeuse du rayon charcuterie d'Auchan "Eh, M'dame, je cherche un poste en ADV, export si possible." Un coup à la traumatiser à vie.

C'est à ce moment que je me suis dit qu'il fallait la jouer plus fine. La sortie de l'école. Bon sang mais c'était évident, je l'avais à porter de main, ce réseau faramineux. Les mères des copains de ma fille, elles allaient forcément pouvoir me mettre en relation avec une foultitude de PDG accueillants et de DRH charmants. Pendant des mois, j'ai fureté à droite à gauche mais visiblement, les parents d'élèves  fréquentant mon secteur d'activité avaient autre chose à faire que de camper devant la grille à 8h50 et à 16h30. Quant aux présents, force fût de constater que nos repères n'étaient pas tout à fait similaires et le soir où la mère d'Anatole m'a balancé avec désinvolture : "Non, mais toi, tu cherches pas un poste incroyable... Tu veux un p'tit boulot... T'as pas besoin de beaucoup, non ? 2 ou 3000 balles, ça te suffirait ?", j'ai décidé de classer l'affaire, toute tentative de symbiose étant devenue vaine à mes yeux .

L'étape suivante, c'était de partir en guerre du côté des amis. Le souci, c'est qu'à force de bourlinguer, des vrais potes de trente ans, on n'en a plus aucun. Restait plus qu'à  tenter ma chance du côté des copains de fraîche date, ceux avec qui je fraternisais un peu, beaucoup, voire passionnément depuis mon débarquement en Loire-Atlantique.

Avec certains, j'ai préféré faire la morte. Un déjeuner à les écouter raconter à quel point ils étaient offusqués que leur femme de ménage ait osé leur demander s'ils ne connaissaient pas quelqu'un pouvant fournir du travail à son mari a suffi à calmer mes ardeurs.

Avec d'autres, j'ai essuyé des regards condescendants sous-titrés la-pauvre-fille-elle-trouvera-pas, des je-te-jure-si-je-pouvais-faire-quelque-chose-je-le-ferai faux-cul de première et des attitudes muettes et égoïstes genre j'ai-rien-vu-j'ai-rien-entendu-on-passe-à-autre-chose.

De temps à autre, un brave est venu vers moi plein de bonnes intentions pour me filer des noms de DRH, un gentil a passé 20 mn au téléphone à me convaincre de faire ci ou ça et un Zorro m'a invité à boire un thé un jour d'overdose de claques.

Oui mais voilà, tout ça m'a permis de faire le ménage sur mon portable mais pas de dégoter un salaire.

Arrivée à ce stade, que me restait-il ? Les groupements d'entreprises. Dans le bled, une zone d'activité soi-disant en développement et d'ailleurs totalement inaccessible par les transports en commun. Plusieurs coups de fil et trois mails ont suffi à me faire capter que de ce côté-là non plus, il n'y avait pas grand chose à espérer.

A bout, je me suis jetée au cou du 2ème adjoint à l'administration et aux ressources humaines du bled lors de la balade sur la Loire offerte par la mairie aux nouveaux arrivants. Certainement dans le but que je vote pour son équipe aux prochaines élections, il m'a promis monts et merveilles et bizarrement, m'a enterrée dès notre retour à terre.

En désespoir de cause, je suis retournée draguer sur Viadeo, ce réseau prétendument fantastique sur lequel j'étais inscrite depuis déjà 5 ans sans jamais avoir eu le moindre contact. Puis fatiguée par un harcèlement constant visant à me faire payer pour entrer en relation avec les abonnés, je me suis fait un petit plaisir et j'ai cliqué sur "Annuler votre compte".

Alors ?

Alors si quelqu'un a le portable du PDPA... Apparemment, il a un tuyau pour trouver des postes à La Défense.

14 octobre 2009

Profiter et observer

Profiter des rayons d'un soleil d'automne et observer la nature s'enflammer.

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13 octobre 2009

Adulte et responsable mais...

Mon baratin d'hier matin a pu être mal interprété par certains visiteurs qui brûlent probablement d'envie de me traiter de pauvre chose infantile et irresponsable, à l'instar d'un Monsieur Gris-Bleu avec qui, je vous rassure, j'ai lavé mon linge sale en aparté non sans m'être demandé toute la nuit quelle arme j'allais choisir si jamais il décidait de me convoquer samedi à 5 heures au Luxembourg.

Je m'emploie à faire de cet espace virtuel un lieu où la légèreté est de mise - même si les sujets évoqués sont parfois loin de l'être - et la tolérance une règle. La plupart d'entre vous l'ont bien compris. Ce que je raconte est rarement à prendre au premier degré. Cependant, mettre des mots sur une idée ou un état d'âme est une tâche à ce point ardue qu'il se peut que le lecteur interprète mal mes propos.

Visiblement, c'est ce qui s'est produit et comme j'ai ma part de responsabilité dans cette communication ratée, j'aimerais préciser ma pensée. Après tout c'est de débattre qui nous fait tous progresser et je peux aussi naviguer  d'incohérences en paradoxes. Ne suis-je pas, au final, qu'une grosse boule de doutes ?

Evidemment, tout comme Home dont j'ai parlé en son temps, le film de Nicolas Hulot ne peut que susciter de l'émotion chez le spectateur. Le souci, c'est qu'une fois la lumière rallumée, on se dit : "Flûte, c'est l'horreur. Qu'est-ce-qu'on peut faire ?"

Depuis des années, j'essaie bravement d'apporter ma pierre à l'édifice et il m'est arrivé plusieurs fois de vous en toucher un mot, , et . Et même et puis .

Cependant, loin de moi l'idée de me poser en censeur ou en exemple car la situation me paraît très compliquée et c'est bien cela qui est à l'origine de mon coup de gueule d'hier.

Eh oui, il m'arrive de pêcher.

Attention, en dépit de ma volonté uniquement.

Expliquez-moi comment on peut vivre sans deux voitures quand on a été relégué à 15 km d'une grande ville parce qu'on n'a pas du tout les moyens de se loger au centre, et profiter ainsi des transports en commun.

Comment faire quand l'employeur s'étant expatrié pour payer moins de taxes sur des terres lointaines et totalement inaccessibles, on ne peut que se taire et parcourir chaque jour 80 km avec son véhicule personnel pour aller travailler (et sans avoir aucun dédommagement alors que d'autres ont une voiture de fonction, font des notes de frais ou comme les parisiens, ont 50% de leur carte Orange remboursés) ?

Savez-vous combien de temps on met pour parcourir 16 km dans l'agglo de Nantes quand on n'a d'autre choix que de prendre trois bus et d'attendre 10 à 20 mn entre chaque ?

Croyez-vous qu'un budget relativement bas permette de remplir son panier à l'épicerie bio ? Pensez-vous que c'est de gaité de coeur qu'on se gave de raisin et de tomates bourrés de pesticides ? Et cela même si sur certains produits, on fait l'effort de payer plus cher car on sait pertinemment qu'on y gagne aussi en qualité.

Que dites-vous du fait que pour faire isoler le toit d'un cabanon, les artisans rencontrés aient pour la plupart refusé d'utiliser des matériaux bio ?

Je pourrais vous donner des exemples à foison. Même si certains en sont assez pourvus pour avoir l'audace de clamer que c'est vulgaire d'en parler, l'argent reste toujours le nerf de la guerre.

Moi, je fais tout ce que mon budget me permet de faire. Le reste, j'en rêve.

Combien sommes-nous dans ce cas ? Je ne pense pas prendre trop de risques en disant que c'est certainement la majorité de la middle class française.

Quant à recevoir des leçons de gens haut-placés qui vivent comme des princes tout en récupérant l'écologie comme arme électorale, excusez-moi, mais ça fatigue. Bien évidemment, je ne fais pas référence à Nicolas Hulot qu'il est hors de question de jeter dans cette catégorie.

Et pour faire plaisir à Monsieur Gris-Bleu et parce que je suis tout à fait d'accord avec lui, la bêtise et l'irresponsabilité ne sont pas l'apanage des CSP +++. Tous les jours, autour de nous, nous voyons des individus se moquer éperdument de l'écologie mais les raisons qui les poussent vers ce comportement sont probablement bien différentes les unes des autres.

En dernier lieu et puisque tenter d'agir à bas niveau a ses limites, on pourrait s'en remettre à notre gouvernement. Encore faudrait-il qu'il ait un quelconque pouvoir au milieu de lobbies si puissants.

Que dire simplement de cette voiture électrique qui existe depuis des lustres mais qui n'est toujours pas en vente ?

Alors, oui, ces films sont justes et beaux mais quand on allume le poste de radio ou de télé, on se demande si c'est notre cerveau qui a un problème de perception ou si on ne se moque pas ouvertement de nous.

Pourtant, il faudra bien changer nos comportements . Mais qui dégustera en premier ? Moi qui n'arrive pas à trouver un poste, vous croyez que j'ai envie de payer une taxe carbone qui va encore grever un peu plus mon budget alors qu'avoir deux voitures est juste vital ici ?

Oui, je sais, ce n'est pas drôle quand je suis sérieuse. Débrouillez-vous avec Monsieur Gris-Bleu. C'est entièrement de sa faute !

Mais je l'aime bien quand même et je vous interdis d'en douter, ne serait-ce qu'un instant.

Signé l'irresponsable.

NB : Attention, ces derniers mots sont écrits avec le sourire aux lèvres et dans l'unique but de vous détendre un peu.

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12 octobre 2009

Ptea Clara

Si vous n'êtes pas encore passés chez Madame Pivoine et Lavande, courez-y. Elle vous racontera une belle histoire, celle de la Maison des Enfants Ptea Clara, un orphelinat récemment ouvert au Cambodge.

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Photo Ptea Clara

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