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Le petit monde de Cocotine
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17 décembre 2011

Here we are

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17 décembre 2011

Au taquet

A moins d'avoir un don d'ubiquité, on ne peut pas traîner le pavé à Paname et assurer la décoration de sa bicoque pour l'arrivée du Père Noël. Autrement dit, ce week-end, je vais le passer la tête enfouie dans mes cartons de Christmas.

Des années que je reluquais ardemment cette ficelle bicolore au doux nom de Baker's Twine. C'est officiel,

je viens de m'en offrir 10 mètres.

Et le premier usage que je vais en faire, c'est de relooker mes étiquettes de l'année dernière, étiquettes qui, maintenant, auront, je l'espère, plus d'allure sur ma rampe immaculée.

Bons préparatifs de Noël à tous !

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15 décembre 2011

Au revoir Paris

J'ai adoré :

- marcher de Saint-Paul à Bastille, descendre la rue de Lappe, avoir la chance insensée de trouver une table libre Chez Paul un samedi soir et y vider une bouteille de Côte du Rhône en se rappelant qu'en 93, c'était notre QG, 93-attends-ça-fait-quoi-ça-18 ans-non-je-le-crois-pas-ressers-moi-un-verre-là,

- retrouver enfin Marks & Spencer, et aux Champs-Elysées en plus, même si c'est beaucoup trop petit et que mon Léon a déprimé sec en constatant que toute la gamme homme était restée scotchée Outre-Manche,

- craquer chez Mariage Frères et chez Dammann pour 600 grammes de bonheur suprême,

- lécher les vitrines de Noël des Galeries Lafayette où frétillent les Kouklistars d'Andrew Yang, que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam mais qui est sûrement un type épatant,

- camper dans la cabine d'essayage d'Uniqlo, quitte à y transpirer à grosses gouttes tellement l'excitation de pouvoir enfin remplir mon dressing de 0,99 m2 de neuf était à son comble.

- prendre le thé chez Bread and roses, rue de Fleurus dans le 6ème, y rencontrer le mari de Dame Tartine et goûter son cheesecake renversant.

J'ai beaucoup moins vibré pour :

- le Comptoir du Relais Saint-Germain, tellement médiatisé et si decevant avec des clients qui mangent dehors, engoncés dans leurs manteaux et une couverture sur les genoux, et qui ont pour point de vue la queue de ceux qui attendent éperdument qu'ils vident les lieux.  Où va se nicher le snobisme ? Quoique, après avoir déjeuné à l'intérieur, je me suis demandé si finalement, je n'aurais pas mieux fait de garder mon bonnet à pompon pour manger mes six tranches de saucisson, mon parmentier à la queue de boeuf et ma panna cotta à la mangue (pas mauvais mais pas mieux qu'ailleurs non plus). Il faut dire qu'on a écopé de la pire des tables, celle flanquée à côté de l'escalier qui mène aux toilettes mais aussi et surtout aux cuisines, et pendant tout le repas, on a eu sous le nez le ballet bruyant des plateaux qui en remontaient et des assiettes sales qui en reprenaient la route. Aucune trace du chef en tout cas et addition bien trop salée. Aucun intérêt à nos yeux ou peut-être faut-il parier sur le menu du soir à 55 € ?

- les vitrines de Noël du Printemps qui ne sont qu'une énorme campagne de com' pour une marque de luxe alors qu'au bon vieux temps de l'ïle aux Enfants, c'était Barbie, le Meccano, les Playmob', Mako moulage, Goldorak ou le-Kiki-de-tous-les-Kikis qui étaient mis en scène pour ravir les petits, pas Karl Lagerfeld.

- les 40 minutes de queue devant le Musée d'Orsay dimanche matin alors que je crevais littéralement d'envie d'y retourner depuis ce fabuleux reportage vu à "Des racines et des ailes" concernant les nouvelles salles fraîchement ouvertes. Ma faute, ma très grande faute, j'aurais dû réserver ou débarquer plus tôt au lieu de faire les bouquinistes.

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15 décembre 2011

La cerise sur le gâteau

Cinq ans de vie au bled sans salaire suffisent à tout claquer, ou presque, quand un malheureux SMIC tombe dans l'escarcelle. Et je sais très bien comment, d'un coup violent de carte bleue, la vie devient soudain beaucoup plus amusante et les traces d'amertume s'évanouissent pour quelques heures.

C'est comme ça qu'il y a neuf ans, après en avoir bavé des ronds de chapeau en fricotant avec la justice au lieu d'ouvrir une belle pâtisserie, j'avais, une fois les honoraires de mon avocat lyonnais règlés, mis ce qu'il me restait dans deux places pour Saltimbanco.

La magie du Cirque du Soleil,

j'ai voulu la revivre cette année et surtout la faire découvrir à Miss Cocotine en pariant sur Cortéo.

Comment vous dire ?

Je ne me suis pas trompée, c'était un pur délice.

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15 décembre 2011

Au coeur de Paris

Des années que trouver un toit correct à Paris me paraît plus compliqué que de ramener le Rubik's Cube à son état originel. Après m'être risquée dans les hôtels bas de gamme du Routard, avoir erré dans les chaînes avec vue imprenable sur le périph', j'ai voulu m'offrir le coeur de Paris. Et c'est comme ça que

j'ai renoué avec les MIJE.

Je connaissais déjà Fourcy et là, j'ai passé quatre nuits insolites à Maubuisson, avec boules Quiès vissées à fond. Certes, l'adresse est alléchante, le bâtiment somptueux et l'accueil relativement charmant mais quand j'ai découvert ce qu'on me livrait en échange de

mes 300 € pour 3 nuits pour 3 lits,

je me suis demandé qui était derrière cette association qui recevait aussi piteusement les jeunes du monde entier, tout en prétendant sur Internet que les trois hôtels avaient été dûment rénovés.

Et à propos d'auberge de jeunesse, j'y ai croisé des familles et des gens plus âgés qui, comme nous, n'ont probablement pas 250 € par nuit à mettre dans un hébergement digne de ce nom et qui savent donc ce que compromis, renoncement et choix signifient.

Moi qui m'étais dit que j'allais perdre 25 ans dès la porte franchie et que les petits déj' me rappeleraient certainement mes plus belles heures d'UCP'.

Si la première rame ne vous fait même pas ciller, si vous n'avez pas peur des murs qui s'éffritent, si les odeurs de vieux vous laissent de marbre, si les portes qui claquent jusqu'à pas d'heure ne vous perturbent pas outre mesure, si les fenêtres ruisselantes et moisies vous passent au-dessus, si les breakfast insipides ne vous coupent pas l'appétit, si vous pouvez aisément vous dispenser de faire une pause entre midi et 15h dans votre piaule, en gros, si une vie plus monastique que classique, psychédélique ou romantique, vous fait tripper, c'est le bon plan.

Sinon, restez chez vous.

Quand je pense que Mme Bettancourt exige un matelas neuf à chaque fois qu'elle déboule à l'hôtel, je me dis que c'est quand même very exciting, d'être riche.

Y'a plus qu'à se marteler que les quais de la Seine à 7h30 un beau matin d'hiver, ça vaut tous les sacrifices du monde.

Au fait, j'ai oublié de vous parler

des toilettes sur le palier.

C'est ballot, ça.

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13 décembre 2011

Mon beau sapin, roi des poubelles

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13 décembre 2011

Paris s'éveille

Enfiler un manteau sans bruit et sortir en catimini pour gagner le pont Louis-Philippe à l'aube, me retrouver sur l'Ile Saint-Louis, suivre un chien bien peigné traîné par une fourrure extravagante, croiser le regard d'un homme qui fait le ménage dans un café, admirer quelques courageux qui courent le long des quais, m'arrêter pour regarder la Seine et sous la lune, jurer-cracher qu'un jour,

j'y reviendrai, à Paris.

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13 décembre 2011

Un bonheur sans pareil

Prendre un petit noir, tôt le matin, dans un vrai troquet parisien, l'un de mes favoris sinon mon préféré,

le petit fer à cheval

et me sentir si bien que j'en déchirerais volontiers mon billet de retour dans le double-four.

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13 décembre 2011

Nostalgie, quand tu me tiens

Une balade aux Tuileries, parce que j'y allais, petite, faire de la balançoire, voir Guignol et manger des gaufres et que je me rends compte aujourd'hui de la chance que j'ai eue, d'avoir pu profiter de toute cette beauté et cette richesse au quotidien.

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13 décembre 2011

Paris dans la peau

Le 7 décembre, en overdose totale du double-four, j'en étais à hésiter entre une fin à la Dalida, somme toute assez classique et du coup trop peu expressive à mon goût, et une pendaison bien ficelée et dûment facebookée avec une pancarte masking-tapée sur le torse :

à bas le bled
mort à la FPT

Fort heureusement, à l'annonce ô combien réjouissante de mon embauche en ces lieux si sains et si paisibles, j'avais eu, probablement mue par un instinct de survie, l'idée brillante d'attraper trois Prem's pour rentrer chez moi,

à Paris.

Le but avoué était de montrer les vitrines de Noël à Miss Cocotine qui depuis six ans, ne les avait encore jamais vues, mais en réalité, j'étais en manque grave. Tâter du bitume et respirer le métro, ça m'a comme-qui-dirait offert un sursis.

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