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Le petit monde de Cocotine
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15 décembre 2011

Au revoir Paris

J'ai adoré :

- marcher de Saint-Paul à Bastille, descendre la rue de Lappe, avoir la chance insensée de trouver une table libre Chez Paul un samedi soir et y vider une bouteille de Côte du Rhône en se rappelant qu'en 93, c'était notre QG, 93-attends-ça-fait-quoi-ça-18 ans-non-je-le-crois-pas-ressers-moi-un-verre-là,

- retrouver enfin Marks & Spencer, et aux Champs-Elysées en plus, même si c'est beaucoup trop petit et que mon Léon a déprimé sec en constatant que toute la gamme homme était restée scotchée Outre-Manche,

- craquer chez Mariage Frères et chez Dammann pour 600 grammes de bonheur suprême,

- lécher les vitrines de Noël des Galeries Lafayette où frétillent les Kouklistars d'Andrew Yang, que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam mais qui est sûrement un type épatant,

- camper dans la cabine d'essayage d'Uniqlo, quitte à y transpirer à grosses gouttes tellement l'excitation de pouvoir enfin remplir mon dressing de 0,99 m2 de neuf était à son comble.

- prendre le thé chez Bread and roses, rue de Fleurus dans le 6ème, y rencontrer le mari de Dame Tartine et goûter son cheesecake renversant.

J'ai beaucoup moins vibré pour :

- le Comptoir du Relais Saint-Germain, tellement médiatisé et si decevant avec des clients qui mangent dehors, engoncés dans leurs manteaux et une couverture sur les genoux, et qui ont pour point de vue la queue de ceux qui attendent éperdument qu'ils vident les lieux.  Où va se nicher le snobisme ? Quoique, après avoir déjeuné à l'intérieur, je me suis demandé si finalement, je n'aurais pas mieux fait de garder mon bonnet à pompon pour manger mes six tranches de saucisson, mon parmentier à la queue de boeuf et ma panna cotta à la mangue (pas mauvais mais pas mieux qu'ailleurs non plus). Il faut dire qu'on a écopé de la pire des tables, celle flanquée à côté de l'escalier qui mène aux toilettes mais aussi et surtout aux cuisines, et pendant tout le repas, on a eu sous le nez le ballet bruyant des plateaux qui en remontaient et des assiettes sales qui en reprenaient la route. Aucune trace du chef en tout cas et addition bien trop salée. Aucun intérêt à nos yeux ou peut-être faut-il parier sur le menu du soir à 55 € ?

- les vitrines de Noël du Printemps qui ne sont qu'une énorme campagne de com' pour une marque de luxe alors qu'au bon vieux temps de l'ïle aux Enfants, c'était Barbie, le Meccano, les Playmob', Mako moulage, Goldorak ou le-Kiki-de-tous-les-Kikis qui étaient mis en scène pour ravir les petits, pas Karl Lagerfeld.

- les 40 minutes de queue devant le Musée d'Orsay dimanche matin alors que je crevais littéralement d'envie d'y retourner depuis ce fabuleux reportage vu à "Des racines et des ailes" concernant les nouvelles salles fraîchement ouvertes. Ma faute, ma très grande faute, j'aurais dû réserver ou débarquer plus tôt au lieu de faire les bouquinistes.

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Commentaires
D
Monsieur Tartine m'a tout raconté !!! Nous nous sommes loupés de peu, dommage ! Ce sera pour la prochaine fois !
O
je pense à toi !<br /> ♥
M
Moi aussi ça m'a foutu un coup de blues le retour dans le bourg ...<br /> c'est vraiment une chouette ville... il faut juste avoir un beau porte monnaie bien rempli héhé ..... des bises et à bientôt.
P
C'est terrasse-là, je la connais, pas loin des Halles, donnant sur la rue de Rivoli, je suis trop fort !<br /> Une prochaine fois, faudrait qu'on se croise...Un hasard arrangé ! ;-)
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