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Le petit monde de Cocotine

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5 novembre 2013

Hors des sentiers battus

Paris, ma ville. Changer mes habitudes et partir en quête d'autres lieux. Découvrir le XVème arrondissement et rêver d'y avoir un appartement près de la Petite Ceinture, à deux pas d'où habitaient mes grands-parents.

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5 novembre 2013

Marcher pour revivre

J'ai adoré traverser l'Angleterre avec Harold Fry. Un vrai coup de coeur.

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5 novembre 2013

Deux classiques

J'ai vu Amélie Nothomb sur le plateau de LGL à l'occasion de la sortie de son nouveau livre. Ca m'a donné envie de lire ou relire ces deux vieux là. De bons moments.

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30 octobre 2013

Le baratin du mercredi 30 octobre 2013

Je vous épargnerai les dernières remarques sexistes, racistes ou homophobes auxquelles j'ai encore été récemment confrontée dans ma collectivité à deux balles.

Mercredi dernier, lorsque le mot utilisé par les planteurs du XVIIIème pour désigner les esclaves - un coup à se demander si celui qui l'a prononcé ne descendrait pas des armateurs qui ont bâti leur fortune sur le commerce triangulaire - a heurté mon oreille gauche, j'ai senti que l'intégrité de mon intellect était gravement menacée.

J'ai attrapé mon mug frappé d'un freedom illusoire et me suis retirée de la scène.

Heureusement, à force d'errer dans les couloirs en me répétant que-diable-suis-je-venue-faire-dans-cette-galère, j'ai atterri dans le bureau d'une collègue qui, en deux temps trois mouvements, m'a expliqué qu'elle était tout aussi désespérée que moi par la médiocrité de ces propos banalisés.

Ca m'a requinquée.

Un peu plus tard, c'est au rez-de-chaussée que j'ai dégoté un autre allié pour déblatérer sur

la beaufitude ambiante.

En refermant sa porte, j'avais à nouveau foi en l'homme.

Moi qui ruminais sec depuis cet épisode pathétique de ma rentrée 2013, voilà que je m'étais trouvé des compagnons d'infortune capables de prendre position au lieu de ricaner bêtement lorsque tel ou tel petit coq se mettait à plastronner.

Du coup, j'ai un peu moins mal au ventre quand je saute dans ma décapotable pour aller badger.

Un semblant de résistance serait-il en marche ?

En attendant de trouver une forme de réponse à cette question d'envergure,

moi, gyno-sapiens écoeurée,

je rêve secrètement de projeter cet épisode de Silex and the city à cette bande de macho décérébrés.

27 octobre 2013

50 roses

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19 octobre 2013

Le baratin du samedi 19 octobre 2013

Rien de tel qu'un bon coup de chlore pour remettre sur sabots le zèbre boiteux que je suis. Face à la tourmente neuronale générée par ce cocktail de rentrée - Peillon n'a même pas idée du mal qu'il m'a fait avec ses nouveaux rythmes scolaires -, il fallait bien que je planche sur un plan de blanchiment et pour l'instant, ce lavage à 28° ne m'a pas trop mal réussi.

1000 m au compteur ce matin,

je suis ressortie du bassin aussi zen que Matthieu Ricard.

Le souci, c'est que cet équilibre fragile peut se voir menacé à tout moment.

Par exemple, à midi, alors que je m'installais tranquillement dans ce qu'il reste de mon tas de plumes pour manger mon gloubiboulga, je suis malencontreusement tombée sur L'Effet Papillon, une émission présentée Daphné Roulier pour apprendre qu'en Corée, la mode en était à organiser ses fausses funérailles, autrement dit à faire semblant de mourir pour retrouver le goût de vivre.

Ce monde est quand même épatant.

D'abord bouche bée devant cette femme de 63 ans qui frôlait l'extase en sortant du cercueil où elle s'était volontairement laissée enfermée pendant dix minutes, j'ai pu ensuite constater que certains professeurs proposaient à leurs étudiants de vivre cette expérience incroyable pour qu'ils trouvent un sens à leur vie.

La première gorgée de bière,

en quelque sorte.

Totalement rassurée par le fait que le concept arrivera bientôt en France, le huitième pays suicidaire du monde, je me suis dit que le bon côté des choses - car il faut toujours regarder le verre à moitié plein - c'était que si jamais il nous arrive de sombrer un jour dans le bleu Marine grâce au bon peuple français, tous les ex-élus de droite et de gauche pourront s'offrir un quinquennat d'abonnement aux Pompes Funèbres.

Vous savez quoi ?

Tout ça me donne envie de regarder Catherine et Liliane en boucle, moi, histoire que tout ne pète pas d'un coup là-haut et que je n'aie à vivre mes vraies funérailles plus tôt que prévu.

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19 octobre 2013

Méfie-toi de la médiocrité, c'est la moisissure de l'esprit

Hier soir, après une semaine sensationnelle clôturée par un pot extrèmement sympathique au cours duquel j'ai découvert qu'un poulet pouvait être réduit en rillettes et finir dans un pot noir estampillé rôti-en-cocotte - la preuve que dans la vie, on en apprend tous les jours -, je suis partie dans le Montana avec Miss Cocotine sous le bras. Après 38h30 à rester vissée sur une chaise à roulettes, ça m'a fait un bien fou, de traverser les Etats-Unis dans un camping-car transporté par un train.

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14 octobre 2013

Vivre de livres et d'eau chlorée

Ce week-end, j'ai noyé mon désarroi automnal à la piscine de Cordemais. 30 longueurs de 25m sur le dos, j'ai eu le temps de compter toutes les poutres du plafond.

Un exploit sportif

qui a laissé Léon comme deux ronds de flan, à tel point qu'il est plusieurs fois sorti de l'espace jacuzzi pour venir voir si j'étais encore en vie. A son mais-on-ne-peut-plus-t'arrêter inquiet, j'ai répondu qu'effectivement, j'avais décidé, en ce dimanche d'octobre 2013, d'en finir avec la vie, histoire de rester jeune forever.

Mon concept à la Dalida ne l'a pas ému outre-mesure et il m'a répondu : "Pour réussir ton coup, va ailleurs, parce que, là, y'a deux maîtres-nageurs."

Considérant que la Loire était vraiment trop froide et surtout beaucoup moins glamour que la Seine - autant faire les choses bien -, j'ai repoussé ce projet d'envergure à plus tard et suis allée au cinoche avec Miss Cocotine pour voir ce superbe dessin animé. Même si mes frasques de la matinée ont fait que j'ai sévèrement piqué du nez par moment, j'ai retenu son message essentiel : Le monde a besoin de livres pour garder espoir.

En rentrant, j'ai plongé dans un bouquin.

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13 octobre 2013

A l'écoute de l'autre

L'autre jour, à la Maison de la Presse de Carnac, Léon, dans  un élan d'enthousiasme dont lui seul a le secret, s'est offert le numéro 1 de Elle Man.

Moi, jetant un oeil sur la couv' : Mais ça a l'air passionnant ! Manuel Valls, en avoir ou pas, Viagra la coke du cul...

Léon : Tu sais qu'il y a un gros pourcentage d'hommes qui lisent Elle ?

Moi, provocatrice : Ah oui ? Pour regarder les filles ?

Léon, goguenard : Non, pour les comprendre.

Moi, remettant les pendules à l'heure : Pour comprendre les filles,

vaut mieux lire Causette.

Là, je n'ai pas bien saisi pourquoi, mais Léon a piqué du nez dans son nouveau mag'... pour en ressortir penaud un peu plus tard et déclarer : "Y'a rien là-dedans."

Moi, pour l'achever : Passe-le moi, ça va m'aider à comprendre les hommes.

12 octobre 2013

Du pareil au même ?

A la lecture du livre dont il est tiré, je m'étais royalement barbée mais comme j'aime beaucoup Emmanuelle Devos, j'ai couru voir le film.

Quatre femmes qui s'ennuient profondément autour d'un coffret What else dans un coin résidentiel du 77 en attendant que la cloche de l'école sonne ou que les egocentriques avec lesquels elles sont mariées rentrent au bercail, c'est en quelque sorte la version chic de ma crise de milieu de vie en plein bled du 44. Chic, parce qu'elles ont manifestement beaucoup moins besoin de travailler que d'autres, qui ont les mêmes contraintes quotidiennes, mais l'obligation, en plus, de ramener un deuxième salaire pour faire vivre la famille.

Entre se détester dans un miroir de Val d'Europe et se décomposer dans un bureau de la FPT du double-four, je me demande ce qui est le plus croustillant.

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