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Le petit monde de Cocotine

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13 décembre 2011

Paris dans la peau

Le 7 décembre, en overdose totale du double-four, j'en étais à hésiter entre une fin à la Dalida, somme toute assez classique et du coup trop peu expressive à mon goût, et une pendaison bien ficelée et dûment facebookée avec une pancarte masking-tapée sur le torse :

à bas le bled
mort à la FPT

Fort heureusement, à l'annonce ô combien réjouissante de mon embauche en ces lieux si sains et si paisibles, j'avais eu, probablement mue par un instinct de survie, l'idée brillante d'attraper trois Prem's pour rentrer chez moi,

à Paris.

Le but avoué était de montrer les vitrines de Noël à Miss Cocotine qui depuis six ans, ne les avait encore jamais vues, mais en réalité, j'étais en manque grave. Tâter du bitume et respirer le métro, ça m'a comme-qui-dirait offert un sursis.

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4 décembre 2011

Des fleurs en décembre

Un tour dans mon jardin détrempé et je m'aperçois que les trois caméllias sont en fleurs alors qu'habituellement, ça n'arrive qu'en février. A ce train-là, j'ai des narcisses en janvier, en mars, je me gave de clafoutis aux cerises et mes premières courgettes verront le jour en mai.

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3 décembre 2011

Du bon pain, c'est du gâteau

En avril, poussée par mon amour inconditionnel du bon pain, j'ai commencé à élever un levain en suivant les conseils de Makanaï. Aujourd'hui, après avoir fureté à droite, à gauche et lu Henri Granier, je suis un peu plus rodée, et comme promis, je viens partager ma méthode, sachant qu'il existe autant de procédés que de boulangers.

A noter : je n'utilise que des farines bio.

La veille, je prépare mon levain :

Le matin, pour avoir 50 g de levain :

10 g de chef
20 g eau
20 g farine T 65

Je mélange bien avec ma stapule en bois et je le mets au chaud.

Le soir, pour avoir 250 g de levain, j'ajoute à mon levain du matin (50 g chef) :

100 g eau
100 g farine T 65

Je mélange bien avec ma stapule en boiset je le mets au chaud.

A savoir : Le levain a besoin de chaleur et chez moi, la température n'est pas assez élevée pour qu'il réagisse. Alors, inspirée par un internaute boulanger en quête de tiédeur, je l'ai mis à côté de ma Livebox qui est enfermée dans un placard. C'est le seul endroit de la maison où il fait vraiment bon et ça lui convient très bien..

Le lendemain matin :

Vers 7-8h, je mets dans mon bol de Kitchen Aid :

500 g T65
150 g T150 ou 110
50 g seigle
405 à 410 g d'eau filtrée

Je mixe avec la queue de cochon en vitesse 1 jusqu'à temps que ça fasse une boule de pâte. Je couvre le bol d'un torchon et je laisse reposer 1 heure (autolyse).

Je pile 13 g de sel de Guérande dans mon mortier puis je vaque à mes occupations.

Une heure après :

Vers 8-9h, j'ajoute dans le bol les 13 g de sel et 210 g de levain.

Je mixe toujours avec la queue de cochon en vitesse 1 avec quelques pointes plus rapides pendant 5 à 7 minutes (pétrissage). Au besoin, je rajoute un peu de farine.

Pour faire du pain aux noix, aux raisins secs (les faire tremper dans l'eau la veille), au sésame, aux céréales, au son, c'est à ce moment-là qu'il faut ajouter environ 70g de l'ingrédient choisi, puis remixer ensuite.

Sur mon plan de travail, je farine et je sors la pâte du bol avec un coupe-pâte.

J'incorpore de l'air dans ma pâte en suivant les conseils d'Henri Granier p. 46 (soufflage) et je forme une boule (pâtonnage) que je dépose dans un saladier un peu fariné. Je le recouvre d'un torchon en lin humide et je laisse la pâte pousser (pointage).

Toujours pareil, ma maison n'étant pas assez chaude, je pose mon saladier à côté de ma Livebox et je ferme le placard.

8 heures plus tard :

Sur mon plan de travail fariné, j'aplatis ma pâte avec mes poings (fariner si ça colle), puis je tire un peu les bords pour les rabattre et je forme soit une grosse boule, soit deux petits pains (boulage).

Sur ma plaque de four, je pose du papier sulfurisé que je farine un peu et j'y dépose mes deux pâtons. Je couvre d'un papier sulfurisé et je laisse reposer à nouveau au chaud (l'hiver sur le radiateur) pendant environ une heure (apprêt).

Une heure plus tard :

Je préchauffe mon four en cuisson traditionnelle à 240° en veillant à glisser le lèche-frites tout en bas et je prépare un verre d'eau pour le coup de buée.

Je saupoudre le pâton de farine (fleurage) et je signe mon pain (coupe).

Quand le four est chaud, j'enfourne ma plaque et je verse mon eau dans le lèche-frites. Puis je ferme vite et je laisse à 240° pendant 25 minutes tout en gardant un oeil dessus car chaque cuisson évolue différemment.

Je sors ensuite mes pains dorés, je baisse mon four à 200° et je les ré-enfourne sur grille à mi-hauteur et retournés pour dix minutes supplémentaires de cuisson.

Le pain est cuit quand on cogne sur le dessous et qu'il sonne creux. Je le laisse toute la nuit sur une grille et le consomme le lendemain.

Pour davantage de détails, baladez-vous le site de Makanaï, celui de Votre pain et le forum qui s'y trouve.

Amusez-vous bien !

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3 décembre 2011

Le baratin du samedi 3 décembre 2011

Quand en 2009, ma copine Chrystel m'a balancé sans ménagement tu-devrais-passer-un-concours ponctué d'un

au point où t'en es

qui m'a fait la haïr pendant quelques semaines tellement l'idée me paraissait absurde, je n'imaginais pas à quel point j'aurais encore plus envie de l'étriper deux ans après.

De cette semaine de bons et loyaux services pitoyablement rémunérés, je sors tellement dégoûtée que l'effet de ma cure de rajeunissement pour 5,01 € s'en trouve irrémédiablement altéré. Moi qui rêvais du front de Marcia Cross, j'en suis plutôt aux poches à Balladur, ce qui me permet d'affirmer aujourd'hui qu'elle a recours à d'autres fournisseurs de jouvence que Carrefour Market.

Et la fille qui crânait sur son blog il y a trois petites semaines en annoncant avec fierté qu'elle lâchait ses chiffons microfibres haute qualité pour retourner dans la vie dite active rapplique aujourd'hui pour vous informer que

la peur est revenue.

Car à l'issue de ces 37h30 de misère, je sais, qu'à moins d'un phénomène extraordinaire du type corruption-de-hauts-fonctionnaires-ou-d'élus-moyennant-malettes-de-macarons, je n'obtiendrai pas un poste stable dans le petit monde fabuleux où j'erre actuellement et du coup, j'en ai à nouveau le plexus encombré.

Il faut dire que, pour des raisons évidentes, je n'ai jamais eu à croiser quotidiennement une recruteuse qui avait éjecté mon CV, et deux fois de surcroît. Et comme disait Sophie Daumier dans les bras de Guy Bedos, on peut dire que ça me coûte.

Au milieu de cette poignée d'enfants gâtés qui, peut-être parce qu'ils sont des titulaires indéboulonnables, ne ratent jamais une occasion de déblatérer les uns sur les autres tout en répétant haut et fort qu'ils sont débordés, et vont, de surcroît cafter à la maîtresse dès qu'on les envoie paître, ce qui garantit une ambiance assommante de cour de récré, la-parigot-tête-de-veau-qui-pourrait-être-leur-mère comme certaines écervelées s'amusent à me le faire remarquer avec force délicatesse

se paie la honte de sa vie.

La honte d'être tombée aussi bas à 48 ans, de taper "stagiaire" pour se connecter au logiciel, de n'avoir aucune adresse mail parce qu'un contractuel, ça n'a apparemment pas besoin d'exister, et d'avoir pris, en plus, dans la figure, que six mois de précarité, c'était déjà un beau geste de leur part.

Sauf que l'auxiliaire que je suis travaille un peu plus que la caricature de fonctionnaire auprès de laquelle j'ai échoué lamentablement et qui, elle, est merveilleusement bien protégée par ce système un tantinet véreux. Me l'avoir collée sous le nez - et ce n'est rien de le dire, faut sentir son eau de toilette bon marché pour comprendre - relève de la torture mentale et c'est plus que difficile de tirer une quelconque philosophie de cet épisode que mon-karma-à-deux-balles m'impose.

D'autant que, malgré la solidarité ambiante pour cultiver la langue de bois, j'ai enfin intégré, après avoir perdu beaucoup de temps, que

le concours, c'est du pipeau,

et que derrière les beaux discours que certains étalent lors de réunions qui leur donnent bonne conscience et justifient leurs traitements, les belles valeurs d'équité semblent bafouées à tire-larigot.

Alors que faire ?

Leur claquer la porte au nez et réintégrer le foyer en me résignant à vivre chichement et en priant que mon Léon n'en vienne pas à rejoindre tous les quadra qui sont écartés du marché de l'emploi, céder aux voeux de Pôle Emploi et me résoudre à faire chez les autres ce que j'adorerais déléguer chez moi en me disant qu'au moins, l'aspirateur et le balai WC seront de vrais partenaires et pas des langues de vipères, persévérer dans mon rôle de

cheveu sur la soupe

par pure cupidité ou peut-être attendre patiemment qu'M6-notre-sauveur en vienne à créer l'émission dont j'aurais le plus grand besoin :

On ne choisit pas ses collègues,

pour voir enfin mon sombre destin s'éclairer grâce au bon sens de Stéphane Plaza.

Une chose est sure : Le peu de naïveté qu'il me restait a pris du plomb dans l'aile. Aux prochaines élections municipales, cantonales et régionales, il y a de fortes chances pour que je reste chez moi.

Bon week-end à tous

et n'oubliez surtout pas d'être heureux

envers et contre tout et tous !

1 décembre 2011

Et va pour des mitaines enfant

Certaines m'ont mis un peu de pression pour que je me penche sur le tuto des mitaines enfant et elles ont bien fait. Manquerait plus que je ne tienne pas mes promesses. Un clic sur la photo et vous saurez tout sur mes secrets de fabrication.

Bonne soirée !

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29 novembre 2011

Sa déclaration d'amour

Pour épater ma Miss Cocotine et lui ôter toute envie de douter de sa mère, je l'ai emmenée illico sur le site du Père Noël, histoire de lui démontrer par A + B que s'il a un site, c'est qu'il existe, tout en me disant que dans quelque temps, je m'acharnerai certainement à lui prouver exactement le contraire pour éviter qu'elle ne s'égare sur une toile où le pire côtoie le meilleur.

Mais comme je ne suis pas à un paradoxe près, j'ai assumé mes mensonges éhontés et lui ai même proposé d'envoyer un mail au vieux barbu, ce qui m'a valu un "Ouais !" tonitruant et quelques bonds de kangourou en échange.

Comment résister à un message pareil ?

Je t'aime jusque a ta maison et retour.

Aux prochain noël.

J'aime ta barbe.

C'est sûr, il va répondre !

Quant à moi, je m'attends à perdre toutes mes dents de devant sous le coup du boomerang car je me souviens très bien que quand mes parents m'ont avoué leur fourberie, je leur ai en voulu à mort et j'en ai déduit que si les adultes mentaient aussi effrontément, alors, c'est que leur monde n'était pas fiable, voire pernicieux.

J'étais une môme lucide.

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28 novembre 2011

Passé comme une lettre à la poste

Hier après-midi, alors qu'on savourait tranquillement notre dimanche :

Miss Cocotine, plongée dans ses catalogues de jouets : Tout le monde dit c'est faux, il vit pas dans la nuit.

Mon Léon et moi, les oreilles soudainement dressées et sentant la-question-qui-tue pointer son nez : De quoi tu parles ?

Miss Cocotine sans ménagement : C'est les parents !

Moi, fanfaronne : C'est pas possible, on n'est pas assez riches.

Mon Léon essayant de limiter les dégâts de la cour de récré : Et toi, tu en penses quoi ?

Miss Cocotine vaincue : Que c'est pas vrai, ce qui disent.

Mon Léon et moi, on a rigolé en catimini mais on a bien assimilé que l'année prochaine, les carottes seraient définitivement cuites.

De multiples coups de ciseaux plus tard :

Miss Cocotine, paradant : Ca y est, j'ai fait ma lettre au Père Noël ! Je peux avoir une lettre pour mettre dedans ?

Moi rectifiant le tir : Tu veux dire une enveloppe ?

Son collage bien plié, elle a cacheté sa missive en prenant bien garde de ne rien me dévoiler.

Puis, elle m'a demandé de la poster quand je suis partie seule au cinéma.

Evidemment, je lui ai juré mes grands dieux que je l'avais fait.

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27 novembre 2011

Ma parenthèse enchantée

Je voulais voir "Toutes nos envies" avec Vincent Lindon mais il avait déjà disparu de ma zone. Alors j'ai choisi ce film qui m'a beaucoup plu et émue. Les acteurs sont extraordinaires et ça pousse à réfléchir sur l'acidité de la vie. Tout ce que j'aime.

Et vous, vous l'avez vu, ça vous a plu ?

NK

27 novembre 2011

Mon calendrier de l'Avent 2011

Les week-end défilent à la vitesse de la lumière et je m'efforce d'enfiler mes panoplies de boulangère-du-dimanche, perle-du-plumeau-et-du-savon-de-Marseille, bricoleuse-hors-pair, mère-au-top-du-top, cuisinière-aux-petits-soins-pour-les-copains et épouse-digne-de-ce-nom avec un maximum de stoïcisme, tout en gardant cet espoir débile d'avoir, à un moment ou un autre, 4 minutes de répit pour

faire ce qu'il me plaît.

En attendant de pouvoir lire plus de trois pages la semaine sur la vraie vie de Mao ou m'enfermer dans une salle de cinéma avec Vincent Lindon, j'ai peaufiné mon calendrier de l'Avent, version 2011, et je m'empresse de vous livrer mes secrets de fabrication à deux balles.

Une fois que vous aurez fixé votre grillage de poule avec trois ou quatre clous, vous remplirez vos cornets avec amour, les fermerez avec leur numéro collé par du masking tape (acheté chez Happy Home) et les suspendrez avec un soupçon d'harmonie sur le susnommé.

Si, comme moi, vous avez cette envie folle d'inviter la nature à Noël et que vous vendriez père et mère pour une poignée de champignons clinquants, vous pouvez courir chez Casa, et en accrochez à vos clous.

Bon bricolage, bon dimanche,

et merci pour vos petits mots !

Au voleur ! Elle, son nombril, elle m'a piqué mon calendrier. Si c'est pas un monde, ça, quand même ! Abracadacraft, je la transforme en cornet de l'Avent. Scotchée au lustre pendant quatre semaines, ça va la calmer.

Et pendant qu'elle se morfond au plafond,

courez-vite sur son site,

il y a des idées déco à foison !

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26 novembre 2011

Le baratin du samedi 26 novembre 2011

Envolée, l'extase que m'a apporté ma désinscription à Pôle Emploi et désintégré, l'infime espoir que j'avais en posant le pied dans ce nouvel univers professionnel, l'effet panier-de crabes-enragés m'a flinguée et je sors de cette semaine apocalyptique aussi peu amène que mon hérisson.

Car la vie de bureau est décidément une jungle et mon intégration dans un milieu extrèmement négatif où les rancoeurs et les rivalités sont assez vite décelables s'est soldée par un coup de mou et une chute violente de motivation. Après avoir été témoin involontaire de paroles incontrôlées, j'ai senti que ça puait le roussi. Sagement, j'ai donc décidé de reculer de dix pas, histoire de rester en retrait des inimitiés ambiantes et de me protéger des vilaines langues.

C'est ça, mon problème fondamental.

Me torturer les neurones pour comprendre qui-flatte-qui-et-le-massacre-par-derrière, qui-déteste-qui-parce-qu'il-a-la-place-qu'il-voulait, qui-minaude-devant-qui-pour-se-faire-mousser ou qui-enfonce-qui-pour-prouver-qu'il-existe me traumatise et me pousse en général à me replier sur moi-même car rien ne m'intéresse moins que d'avoir à jauger les passifs des uns et les aigreurs des autres.

Etant donné que je viens de débarquer la gueule enfarinée, je n'en suis pas responsable et comme-qui-dirait, je m'en moque comme de ma première chaussette.

Mais le refus de prendre parti peut valoir certains déboires et c'est ainsi qu'après avoir pris position

en faveur de ma non-implication,

j'ai fini par me faire insulter sans qu'aucun des protagonistes ne sorte le nez de son bureau pour calmer l'acariâtre. 

Assez écoeurée, j'aurais voulu pouvoir claquer la porte avec mon solde de tout compte sous le bras mais ça équivalait à refuser cinq mois supplémentaires de SMIC, luxe que je ne pouvais décemment m'accorder, mes impôts locaux venant d'échouer dans ma boite à lettres.

Alors, je me suis souvenue que si la grand-mère de celle-qu'on-ne-voit-plus lui disait que quand c'est flou, c'est qu'il y a un loup, la mienne me répétait souvent :

L'indifférence est le plus grand des mépris.

Moi qui n'ai pas peur de mettre les mains dans le cambouis, mais en silence, je fais des efforts surhumains pour assimilier un système qui me paraît pour l'instant opaque, lent, inefficace et incohérent, et dans lequel je ne vois à l'horizon aucune lueur d'épanouissement, le poste qui me plairait étant vraissemblablement et pour des raisons qui m'échappent, en train de me passer sous le nez.

Une bonne raison pour recommencer bravement à envoyer des candidatures dans le privé et peut-être dans d'autres collectivités.

Pour calmer ma déception, j'ai fouillé dans mes plus vils instincts et dans un élan jouissif bien que totalement virtuel, j'ai dédidé de

refuser de gracier la dinde.

Puis j'ai jeté un oeil torve à ma feuille de paie en jurant de consacrer une partie de mon salaire à combler mes horribles frustrations. Autant vous dire qu'il ne restera

pas un denier pour mon banquier.

Avec tout ça, je n'ai même pas eu le temps de m'attarder sur la passionnante campagne présidentielle de mon-PDPA-bien-aimé et celles non moins captivantes de ses adversaires.

Bon week-end à tous

et n'oubliez surtout pas d'être heureux

envers et contre tout et tous !

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