Joli mois de mai
Opulence
Tout faux
Quoi de mieux pour passer ses nerfs que de se lancer dans une après-midi de jardinage ? Mardi, l'homme, heureux d'être en vacances, a été réquisitionné pour porter les sacs de terre et donner son point de vue éclairé sur le choix des plantes. En quelques coups de pelle, les carrés ont été retournés, amendés et compostés. Bio évidemment, ce qui a la particularité de laisser planer sur le lopin des effluves absolument enivrantes.
Puis j'ai planté du persil, des capucines, des soucis. L'origan et la ciboulette étaient déjà là.
Et l'homme s'est toqué de faire grandir 24 salades. Pas moins.
Eh bien, le plus cocasse dans tout ça, c'est que je viens de consulter le calendrier lunaire et que le 20 avril, c'était pile poil le jour où il valait mieux se rouler les pouces.
Jour de noeud lunaire, ne pas jardiner,
c'est écrit noir sur blanc. La chance me poursuit. Au secours !
Un petit bout d'ailleurs
Ce lilas est arrivé dans le double four tout petit, en provenance du lopin périgourdin de ma grand-mère. Mais au jardin, patience est maître mot. Ca fait trois ans que je guette une fleur. Eh bien, ça y est. Pas de quoi faire des bouquets dégoulinants mais on tient le bon bout... En tout cas, j'aime l'idée qu'en observant certaines de mes petites pensionnaires, mes pensées s'envolent doucement vers l'endroit d'où elles viennent ou vers la personne qui me les a offertes.