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Le petit monde de Cocotine

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10 août 2011

Le goût du sud

Il y a peu de temps, ma copinaute Lodulot avait lancé ici même que si je passais dans le Lot, elle m'offrirait volontiers un café. Je l'ai prise au mot et un petit arrêt sur la route du sud nous a permis de nous connaître en chair et en os au milieu des champs de blé et de tournesols. Et je ne suis pas repartie les mains vides puisqu'elle nous avait concocté des petits gâteaux au chocolat et qu'elle avait cueilli des figues dont le léger goût de cannelle m'a rendue dingue.

Merci Lodulot !

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10 août 2011

De l'authentique

Une histoire de famille dans ce petit restaurant où Nicole et sa fille cuisinent comme à la maison pendant que le patron discute le bout de gras avec les anciens et que le fils, peintre de son état, assure le service. Si vous déboulez là-bas le jour de la tarte aux pommes, vous en rêverez des jours et des lunes. Un lieu comme je les aime, traditionnel et accueillant, que je connais depuis des lustres.

Chez Nicole

46350 Masclat

05 65 37 62 04

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10 août 2011

Magie souterraine

Que faire dans le Lot quand il pleut à verse en plein mois de juillet à part déboucher une sublime bouteille de Château Pineraie ? Prendre le train et descendre sous terre.

Les Grottes de lacave

462200 Lacave

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10 août 2011

Immuable

Des décennies que je fréquente cette ferme-auberge où j'ai des souvenirs de bonheur partagé à foison. Le menu pur terroir n'a jamais bougé, l'esprit du lieu non plus. Le clou du spectacle, c'est leur gâteau de pommes de terre aux cèpes. A se damner.

Le Bougayrou

46200 Lacave

05 65 37 87 20

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10 août 2011

Souillac en jazz

Pour la Cocotine's family, les vacances commencent quand le coffre est rempli. Donc pas question de se mettre en pilote automatique sur une autoroute quelconque en attendant que les 965 km conseillés par Michelin soient abattus. Les moutons ne paissent pas seulement sur M6 le lundi à 20h45 entre deux spots de pub.

Fidèle à mes convictions profondes, j'ai donc organisé une étape de trois jours à Souillac dans le Lot, là où j'ai passé bien des étés, étant enfant.

14° et pluie.

L'aventure démarrait sur les chapeaux de roue.

Mais pas question de se laisser abattre. Vous me connaissez, le confit et le Cahors sont venus combler mes manques.

Et puis, Souillac était en plein festival de jazz.

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10 août 2011

En quête de soleil

Chaque année, en janvier, je réouvre l'agence de voyages avec cette sempiternelle question : mais-où-on-va-bien-pouvoir-passer-des-vacances-de-rêve-sans-claquer-six-mois-de-SMIC ?

En général, même si la France est magnifique, je suis du genre à la fuir à toutes jambes. Essentiellement pour des raisons de surpopulation, d'envie urgente d'ailleurs, mais aussi et surtout de climat car j'aime par dessus tout les très grosses chaleurs. S'il fallait vous en donner une preuve, je vous raconterais que j'ai arpenté l'Egypte du Caïre à Abu Simbel en plein mois d'août, une bouteille d'eau dans la main droite, une bombe Evian dans la gauche. L'assurance de ne pas croiser grand monde et d'affronter dignement les 50 semaines de grisaille parisienne qui m'attendaient au retour.

Après mon coup magistral de l'été 2010 et cette escapade divine au fin fond de la Crête authentique, faire mieux relevait du défi. Des semaines, j'ai erré patiemment à la recherche du toit idéal en Italie puis, de guerre lasse, j'ai capitulé, mon budget n'étant pas véritablement en adéquation avec les prix exigés pour le moindre gîte, même-pas-beau-en-plus.

Et c'est ensuite que mon destin a basculé.

Car en faisant mon petit tour habituel sur la blogosphère, je suis tombée sur un post de Karine qui annoncait, le 1er février, son escapade estivale dans le sud, et de fil en aiguille, j'ai opté pour un séjour à La Madone en plein Luberon, non sans avoir consulté mon Léon auparavant qui, complètement emballé par la beauté du lieu, m'a conforté dans mon choix d'un vas-y-c'est-sublime-toutes-façons-on-n'aura-jamais-une-maison-comme-ça.

Après tout, dans le sud, il ferait forcément chaud...

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9 août 2011

Le retour

Pour tout vous avouer, ce soir, j'ai le projet dingue de flanquer tout le salaire de mon Léon dans les jeux de hasard jusqu'au jour béni où la valise débordant de billets flambant neufs, je pourrai enfin redescendre et frapper à la porte de tous les agents immobiliers du Luberon.

Quoi ?

Bon, d'accord, je vais prendre

un abonnement à vie à Côté Sud...

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19 juillet 2011

Congés payés

L'heure de boucler les sacs pour de nouvelles aventures est enfin arrivée. La Cocotine's family s'embarque plein sud, histoire de connaître 20 jours de vraie chaleur en 2011. Promis, je vous raconte tout en rentrant... si je rentre...

Passez un bon été !

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19 juillet 2011

Barbant

Choisir un film de cet acabit un samedi, c'était l'assurance de finir ma soirée seule sur le canapé. Ca n'a pas loupé, mon Léon m'a plaquée au bout de douze minutes et c'est donc dans un silence absolu que j'ai suivi ces saisons toutes plus mornes les unes que les autres. A la fin de l'histoire, j'étais à deux doigts de reprendre mes-5-gouttes-du-soir et d'en refiler également à tous ces déprimés avec qui je venais de passer mes deux dernières heures. Boring.

Et vous, vous l'avez vu, ça vous a plu ?

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18 juillet 2011

Tous les espoirs sont permis

Vendredi, j'ai passé trente minutes à la Fnac dans le sillon de mon Léon, lui-même en quête de deux polars sensés pimenter son été. Jusque-là, rien de transcendant. Seulement, là où mon destin a soudain pris un nouveau virage, c'est quand je me suis rendue compte que pour une paire de Poche, un livre était offert.

Et en farfouillant dans le lot des invendus douteux, figurez-vous que je suis tombée nez-à-nez avec :

Les hommes viennent de Mars

et les femmes viennent de Vénus

et d'un coup d'un seul, mon avenir s'est éclairé. J'ai susurré à mon Léon un tiens-c'est-ça-qu'il-nous-faut auquel il m'a renvoyé derechef un tu-crois sceptique suivi d'un ben-prends-le résigné.

Fière de ma découverte mais consciente que j'avais probablement une bonne décennie de retard sur l'évènement, je vérifiai illico la date de parution du bouquin : 1997 en France et 1992 pour la version originale.

Evidemment.

Comment aurais-je pu avoir cette idée saugrenue de décortiquer le fonctionnement de mon Léon en 1992 alors même que je venais de tomber raide-dingue de lui sous le ciel étoilé de Grenade et que je passsais mes nuits et mes jours collée à lui comme une bernique à son rocher ? Et comment aurais-je bien pu douter de notre entente à-la-vie-à-la-mort-juré-craché en 1997 alors même que j'étais en train de dire oui au Consul de France à Thessaloniki et de signer son foutu registre pour le meilleur et pour le pire ?

Non, à l'époque, clairement, je n'avais cure de ce genre de recettes soi-disant miracles.

La prétentieuse.

Aujourd'hui, après une douzaine de déménagements, des milliers d'âpres négociations et autant d'horribles chantages, six ans de vie quasi monacale dans mon-bled-paumé-du-double-four, j'en suis arrivée à l'humble conclusion que pour surmonter nos deux CMV (Crises de Milieu de Vie pour les bienheureux innocents) parallèlement en plein boom, mieux valait s'en remettre à la science et que tout conseil serait désormais bon à prendre.

Autant vous dire qu'au moment de cohabiter à plein temps avec le Martien pour raison de congés payés, je vais dévorer l'ouvrage de référence et d'ores et déjà, j'ai décidé de mettre quelques principes en pratique : depuis une heure, je commence prudemment mes phrases par un voudrais-tu du plus bel effet.

Pourvu que ça dure !

Lundi soir

Après huit voudrais-tu bien placés, mon Léon était complètement anesthésié et sa mine ahurie m'a déclenché un fou rire démentiel de vingt minutes. Je lui ai tout avoué, révélé mes sources, et osé un voudrais-tu-le-lire-toi-aussi auquel il a répondu peut-être. Du pain béni, ce guide du couple en détresse.

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Et vous, vous l'avez lu, ça vous a plu ?

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