Notre cantine
Déjeuner au soleil
Un accueil délicieux, une cuisine simple et bonne, un café dans son jus, au final, ça fait de jolis souvenirs. C'est à La Table de Claire, toujours dans le 11ème, mon quartier préféré.
Cot cot codec
Errer dans le 11ème et tomber sur cette librairie croquignolette, La cocotte, qui nous a rappelé Books for Cooks à Notting Hill.
Plancher
Atelier Kapla pour Miss Cocotine pendant 1 heure et demie. L'occasion, pour l'homme et moi, de boire un petit noir sur le zinc et d'organiser une sorte de pèlerinage à travers le 11ème et le 20ème, là où on habitait avant que l'envie diabolique d'aller voir si l'herbe était plus verte ailleurs ne nous prenne.
Au coeur du Palais Garnier
Point de falbalas ou de loge attitrée pour cette visite diurne mais une cohorte de gentils touristes fous de photos numériques. Dans ma prochaine vie, j'aurai peut-être l'immense privilège de grimper le grand escalier, moulée dans une petite robe de créateur achetée chez Merci, de m'installer nonchalamment dans l'un de ces jolis fauteuils pourpres et de voir le rideau se lever...
Vu et revu
Ou comment faire son gros mouton de Panurge ? Comme tout le monde, j'y suis passée, je me suis exclamée "Oh, c'est joli !", puis "Ah oui, quand même !", j'y ai bu un thé et j'en suis repartie en me disant "Ben voilà, j'ai vu." C'est certain, le lieu est fabuleusement beau et les différentes mises en scène bien orchestrées mais en tant que chômeuse-de-trop-longue-durée-habitant-dans-un-bled-du-double-four, je n'ai pas l'impression d'être tout à fait dans la cible. C'est seulement au rez-de-chaussée que, tout en contemplant le charmant potager, j'ai enfin pu craquer pour deux mugs et apporter ainsi ma maigre contribution au concept. Pour la robe de créateur, je repasserai dans ma prochaine vie.
Paris sera toujours Paris
Mon Paris
J'avais grandement besoin d'une piqûre de rappel. C'est fait.
J'ai retrouvé le goût du métro, reniflé du périph' (un clin d'oeil à Dominique...), tâté de la foule, abusé des cafés, bu les bruits de la ville, dévoré japonais, mangé du musée, traîné dans les jardins et coup de chance insolente, j'ai même foulé les Champs Elysées sans pots d'échappement.
Je suis rassurée. Mon Paris est toujours là, tellement vivant.
Entre les manifestations, l'annulation de mon TGV et les bus cloués, j'ai réussi à rentrer dans le double four où mon petit jardin regorgeant de merveilles (merci Nadine d'avoir veillé sur les carrés !) m'attendait avec en fond, le seul bruit des oiseaux.
Eh bien, vous le croirez ou non, débiter les moutons du bout de mon lopin en côtelettes n'est plus du tout d'actualité. De mes yeux les plus doux, je vais les regarder gambader en me répétant que comparé à d'autres, j'ai bigrement de la chance.
Jusqu'à ce que je sois à nouveau en manque de Navigo...
Merci pour vos petits mots !