Mon Paris
J'avais grandement besoin d'une piqûre de rappel. C'est fait.
J'ai retrouvé le goût du métro, reniflé du périph' (un clin d'oeil à Dominique...), tâté de la foule, abusé des cafés, bu les bruits de la ville, dévoré japonais, mangé du musée, traîné dans les jardins et coup de chance insolente, j'ai même foulé les Champs Elysées sans pots d'échappement.
Je suis rassurée. Mon Paris est toujours là, tellement vivant.
Entre les manifestations, l'annulation de mon TGV et les bus cloués, j'ai réussi à rentrer dans le double four où mon petit jardin regorgeant de merveilles (merci Nadine d'avoir veillé sur les carrés !) m'attendait avec en fond, le seul bruit des oiseaux.
Eh bien, vous le croirez ou non, débiter les moutons du bout de mon lopin en côtelettes n'est plus du tout d'actualité. De mes yeux les plus doux, je vais les regarder gambader en me répétant que comparé à d'autres, j'ai bigrement de la chance.
Jusqu'à ce que je sois à nouveau en manque de Navigo...
Merci pour vos petits mots !