Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le petit monde de Cocotine
Newsletter
Archives
16 août 2010

Soleil sur le marais

1

2

3

4

5

6

7

8

9

Publicité
16 août 2010

Wanted : pull marin

Dans la série "tentative de réadaptation à la Bretagne", une échappée à Etel pour retrouver des amis nordistes ravis de remonter chez eux après une semaine froide et grise.

1

2

DSC_4439

4

5

6

16 août 2010

Un temps à peindre

Exercice d'équilibriste pour l'homme et vu la température ambiante, le grand retour de la charentaise... Résultat d'un samedi très actif : le plafond est peint.

DSC_4412

DSC_4430

DSC_4420

DSC_4431

16 août 2010

La tête ailleurs

Me reconnecter sans heurts avec la réalité de ma-triste-vie-de-chercheuse-d'emploi-trop-ci-et-pas-assez-ça dans mon-bled-paumé-du-double-four n'a pas été chose facile en cette 32ème semaine de l'an 2010 et je vous avoue que pour opérer en douceur, il m'a fallu en passer par tous les chanteurs portant un patronyme finissant en os, en as ou en is dégotés sur le Net et ravager le stock de feta d'Auchan, au point que son responsable a certainement dû se faire taper sur les doigts pour mauvaise gestion.

Mais vous imaginez bien que, curieuse comme je suis de toutes ces exquises nouveautés que ne manquent jamais de nous servir les médias sur la vie affolante de l'hexagone, je n'ai pas pu m'empêcher d'appuyer à nouveau sur le bouton empoisonné de celle-qui-me-dit-tout-sur-ce-monde-débile ni de jouer à une-maille-endroit-une-maille-envers devant la-boite-à-Ferrari, excepté ce soir béni où l'homme m'a invitée à La Cigale, Miss Cocotine ayant le bon goût, chaque année en août, d'aller s'encanailler sous la tente, permettant ainsi à ses parents de renouer le dialogue.

C'est ainsi qu'aux vues des intentions du gouvernement, j'ai soudain pris peur. Revigoré par ses séances en danseuse et les beignets aux courgettes de Ginette, mon-PDPA-bien-aimé risquait de réintégrer l'Elysée dans une forme au moins égale à celle d'un Astérix imbibé de mille litres de potion magique.

Je devais rester sur mes gardes. Si je continuais à nager ainsi d ans l'huile d'olive crétoise et à dénigrer mon-bled-du-double-four, je pourrais bien voir mon dossier tamponné de la mention "refus d'intégration", être déchue de ma nationalité et peut-être même expulsée derechef vers l'Italie, puisque d'après mon arbre généalogique, mon arrière-grand-mère répondait au nom exotique de Guaticelli et vivait dans les environs de Venise.

Partant de là, il fallait planquer tous les signes ostentatoires de mon amour dégoulinant pour la Grèce : mon reste de feta en provenance directe l'épicerie de Vamos et traitée comme un joyau, mes quatre bouteilles d'huile d'olive et mes deux pots de miel ayant résisté aux mauvais traitements de Transavia, mes neuf sachets d'olives alignés soigneusement dans mon garde-manger, le bouquin de cuisine crétoise de Koula-mon-nouveau-mentor, tout en versant une petite larme, au passage, pour ma moitié de Total, froidement balancé à la poubelle par la police grecque sous prétexte que le yaourt figure dans la liste des objets susceptibles de faire sauter l'avion...

...et me gaver consciencieusement d'oeufs mayonnaise, de blanquette de veau, de camembert et de croissants pur beurre pour donner le change.

L'inconvénient, c'est qu'un tel régime n'allait pas m'aider à perdre les deux kilos gagnés chez les grecs.

Alors, j'ai décidé de prendre en charge le chantier enduit-ponçage du premier étage, ravie de pouvoir ainsi faire d'une pierre deux coups : me remuer le popotin et éviter les tempêtes conjugales qui n'auraient pas manqué d'éclater si l'homme s'était remis à poncer à tours de bras sans prêter attention aux dommages collatéraux. En vraie fille, j'ai ainsi fait mon petit bonhomme de chemin, lissant quelques mètres carrés chaque jour avec douceur et rigueur, mon petit aspirateur à portée de main et mon jonc de mer dûment protégé. Un travail d'orfèvre qui m'a quand même valu un "T'as assuré !" de l'homme.

Pourtant, tous ces efforts considérables se sont soldés par un échec cuisant. Mon humeur est restée lourde et laiteuse comme le ciel du double-four et l'envie de repartir vers d'autres cieux n'a pas cessé de me démanger.

Alors, tout bien réfléchi, l'expulsion vers l'Italie, je l'accepterai sans moufter !

Bonne semaine à tous !

14 août 2010

Et à table

Comme dit Koula, que serait un cours de cuisine si on ne mangeait pas ce qu'on s'est échiné à faire ? Un moment hors du temps, partagé avec quatre hollandaises et une norvégienne, adorables et pleines d'humour. Mes papilles en frétillent encore...

DSC_4103_2

2

3

4

5

6

7

A moi maintenant de faire entrer la Crète dans ma cuisine !

8

Publicité
14 août 2010

Aux fourneaux

A Vamos, la Cocotine's family s'est embarquée pour une cooking lesson avec Koula Barydakis. Un vrai coup de coeur.

Dans le vieux moulin à huile du village partiellement en ruines, délicieux écrin à ciel ouvert, notre petit groupe n'a pas chômé. Sous l'oeil bienveillant de notre chef et les rayons d'un soleil s'évanouissant lentement, nous avons mitonné, pas à  pas, un vrai repas de fête :

- dolmades (feuilles de vignes farcies)

- kalitsounia (chaussons au fromage Myzithra)

- kolokithokeftedes (boulettes de courgettes à la feta)

- tzatziki

- pâtes au poulet à la tomate à et à la cannelle

1

2

3

4

5

 

9

7

8

6

10

14 août 2010

Du pareil au même

Miss Cocotine a de petites chaussures estampillées Chipie. Un matin :

Miss Cocotine, me regardant d'un air tendre
: Maman, je peux mettre mes Coquines ?

DSC_3480

13 août 2010

Au coeur d'Akrotiri

Un tour dans la presqu'île pour y découvrir le superbe Monastère Agia Triada et succomber à son huile d'olive.

1

DSC_4265

2

3

4

5

6

DSC_4266

DSC_4253

8

9

DSC_4264

10

12 août 2010

La parenthèse désenchantée

Lorsqu'on choisit de rompre avec son quotidien pour passer des vacances inoubliables, on a envie de voir uniquement ce qui nous paraît ravissant, éblouissant ou épatant et d'occulter tout le reste, partant du principe qu'on n'est pas là non plus pour refaire le monde.

La Crète est une terre magnifique, généreuse et gorgée de soleil. Pourtant, il est un détail qui n'en est pas un et qui ne colle pas du tout avec le paysage.

Les routes, de la plus fréquentée à la plus perdue, sont jonchées d'ordures en tout genre, parfois accrochées à la nature comme des sangsues : canettes, bouteilles, sacs plastique, ferraille, j'en passe et des meilleurs. A chialer de dégoût.

Certains bords de mer, magnifiques, comme les plages sauvages de Phalassarna sont parsemés d'immondices. De quoi avoir le coeur fendu.

L'image que j'ai choisie pour illustrer mon coup de blues a été captée à Axos, dans un potager, très loin de toute empreinte touristique.

Et là, on se dit forcément : "Mais que font les grecs ? Quand j'habitais à Thessaloniki il y a 13 ans, c'était déjà le même topo."

Alors ?

Eh bien, je n'en sais fichtre rien sinon qu'on a aperçu, deux fois seulement, des binômes qui ramassaient ces déchets. Une sorte de goutte d'eau dans la mer mais après tout, c'est toujours mieux que rien.

Espérons que dans les années qui viennent, tout aura disparu.

DSC_3943

12 août 2010

Hania la belle

La Canée est reconnue comme étant la plus belle ville de Crète. Revers de la médaille : elle est aussi remplie de toute la panoplie qui va habituellement avec le tourisme, du restaurant racoleur au repère de kitscheries, et ce n'est rien de dire que sortir des sentiers battus pour s'aventurer dans les rues désertes où les crétois étendent leur linge et balaient devant leur porte vaut vraiment le détour.

Pour avoir pénétré pour la première fois dans la vieille ville en fin d'après-midi, j'en ai déduit que c'était justement l'erreur grossière à ne pas commettre. Un repli à Vamos est d'ailleurs assez vite apparu comme vital.

Mais il ne fallait pas en rester là. La Canée méritait un bien meilleur sort. Le surlendemain, c'est à 10h (presque trop tard, venir y respirer la ville vers 7 ou 8 heures doit être parfait...) que nous avons flâné dans les ruelles de Topanas où les multiples bars et restaurants étaient encore fermés ou en plein ménage.

Une parenthèse singulière à la petite synagogue si jolie et si discrète, planquée dans une petite rue, et seule survivante du quartier juif, la communauté entière ayant été arrêtée en mai 1944, puis embarquée sur un bateau direction Le Pirée pour y être envoyée en déportation, bateau que les torpilles d'un navire britannique ont malencontreusement coulé.

L'occasion de méditer sur les dérives engendrées par les diverses religions depuis que le monde est monde et de souhaiter que tolérance et respect réussissent, un jour, à se faire une petite place au milieu de ce marasme. Bigrement utopique mais tant pis.

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

13

14

15

16

17

19

20

21

22

23

Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 > >>
Publicité